J'adore ma fille et pourtant j'ai détesté être enceinte

Certaines internautes étaient loin, très loin, de l'émerveillement pendant leur neuf mois de grossesse...

«J’adore ma fille et pourtant j’ai détesté être enceinte.» D’un message posté sur notre page Facebook, Steffy écarte les critiques qui arrivent doucement parmi les commentaires. On peut souhaiter plus que tout au monde avoir un enfant, être ravie de tomber enceinte, aimer à tout rompre sa progéniture mais associer la grossesse à un état de décomposition avancée.

«Les sciatiques, les vergetures, les coulées de lait, la constipation, les pieds gonflés», «les brûlures d’estomac, les crampes qui te réveillent la nuit, les seins qui font mal, les pauses pipi toutes les cinq minutes», «les kilos, l’impossibilité de bouger les derniers mois», «les nausées, les bouffées de chaleur». Jeanne, Morgane, Sophie et Stéphanie égrainent les contraintes.

Suite http://www.20minutes.fr/societe/1353349-la-grossesse-est-elle-vraiment-un-etat-de-grace

«Les sciatiques, les vergetures, les coulées de lait, la constipation, les pieds gonflés», «les brûlures d’estomac, les crampes qui te réveillent la nuit, les seins qui font mal, les pauses pipi toutes les cinq minutes», «les kilos, l’impossibilité de bouger les derniers mois», «les nausées, les bouffées de chaleur».

Ca donne envie :D

Mouais enfin ceux qui souffrent le plus pendant la grossesse ce sont les hommes.

:D [/troll]

Bonjour,

autant je comprends que certaines femmes vivent mal leur grossesse, autant j'ai du mal avec ces plaintes, et cet étalement de jérémiades...

Certes c'est pas pour tout le monde un "moment merveilleux", ni une sinécure, mais pourquoi en parler ainsi?

'fin ce que je veux dire c'est qu'on peut ne pas avoir apprécié la gestation, mais "oublier" tous ses désagréments à la naissance du bouffon.

Perso, je ne sais pas ce qu'est une nausée, par contre sciatique, reflux gastrique, rétention d'eau, suivi de l'hypertension artérielle, et j'en passe, j'ai "mangé bon", ajoutons à cela les césariennes, en urgence pour les 2 premiers, programmée pour n°3 et "impromptue" pour n°4, finalement quand je devrais parler de mes grossesses à mes filles ce ne sera pas pour me plaindre, juste pour leur dire qu'on survit à tous ces maux.

Bon vous l'aurez compris, je ne supporte pas les gens qui se plaignent (pour pas grand chose en plus) :blush:

Wé mais toi t'es une warrior de la campagne.

Tu oublies le fait de ne plus voir ses pieds, pour certaines cela peut être génante, pour une ex j'ai même du lui offrir des chaussures de clown sinon elle ne pouvait pas marcher.

Et puis pour dormir c'est compliqué à cause du gros ventre, la femme ne sait pas comment se mettre pour être bien et puis si toi tu as le malheur d'aller aux toilettes à ce moment là, tu n'as pas intérêt à revenir dans le lit sinon tu es mort, bienvenue au canapé du salon qui m'a accueilli plus d'une fois.

Je pense qu'une maman aime de tout son coeur son/ses enfant(s) mais pas nécessairement les mois de grossesse qu'elle doit endurer pour obtenir le résultat Je trouve d'ailleurs les femmes enceintes très courageuses concernant tout ça... Et quand on pense que certaines femmes réitèrent l'expérience :D

J'ai lu quelque part une espèce de dicton : " Dans un couple qui désire avoir des enfants, si après le tour de la femme ce serait au tour de l'homme à endurer 9 mois de grossesse, il n'y aurait jamais un troisième bambins en projet " :smile2:

Bref, bravo aux mamans.

Mouais enfin ceux qui souffrent le plus pendant la grossesse ce sont les hommes.

:D [/troll]

absolument d'accord

parce qu'on doit supporter tout ça sans broncher et avec le sourire

Qui a dit qu'être enceinte/accoucher était une partie de golf, j'ai pas eu un accouchement facile mais franchement, je m'en plains pas !.... bref, jérémiades ! pfffff !

Wé mais toi t'es une warrior de la campagne.

Certes

Sinon je rejoins evasive sur le terme "jérémiades". :blush:

Même la nana qui a une grossesse de rêve (genre moi qui retape la maison et refait la chambre à moins d'un mois de l'accouchement) n'aura pas forcément un accouchement sympa. Mais qu'est ce que 9 mois de" galère" (tout est relatif, hein) quand après ça on a un mini nous entre les bras?

Combien de femmes m'ont dit, avant ma première grossesse, "tu vas en chier, mais au moment où t'auras ton nain dans les bras, tu oublieras tous les tracas"??? Bon elles m'ont raconté dla merde, c'est vrai, on n'oublie pas, jamais, mais on apprend à vivre avec, à faire en sorte que ce soit secondaire.

Quand je vois ma grande aujourd'hui, qui fera 10 ans en fin d'année, ben je suis super fière d'elle, et les 28 heures de travail sans péridurale sont "rien" comparé à ma fille.

Je comprendrai jamais

Je crois que le souci c'est pas tant "ne pas se plaindre", mais "ne pas vendre du rêve"...

Je m'explique.

Vous ne pouvez même pas imaginer le nombre de femmes autour de moi qui m'ont dit à l'annonce de ma grossesse "oh tu vas voir, c'est que du bonheur!". Ouais sauf que non.

Je ne me plains pas, je ne regrette rien, (ça pourrait même être pire hein), et je préfère prendre ces petits soucis avec humour parce que voilà, toute façon maintenant faut faire avec, et ça vaut le coup. Mais j'aurais largement préféré qu'on me dise effectivement "bon, tu vas en chier, mais tu verras ça vaut le coup".

J'ai passé les premiers mois à culpabiliser de me sentir comme ça, à me trouver vraiment anormale, à stresser pour tout. J'aurais pu embrasser ma gynéco le jour où elle m'a dit "non mais honnêtement, la grossesse c'est 9 mois de petites emmerdes qui changent tous les jours, faut bien le dire, même si au final c'est aussi et surtout magique."

Bref, ne pas se plaindre et gémir 9 mois, ok, pas de souci, j'avoue que ça m'irrite aussi. Par contre ne pas clamer haut et fort que "c'est que de la joie", ça pourrait être pas mal aussi.

Pour l'anecdote, quand j'ai dit à ma grande cousine (une des "tu vas voir c'est magique, que de bonheur j'ai adoré être enceinte") que bah ouais, j'étais hyper heureuse, mais que voilà, y'avait des jours avec des emmerdes quand même... Elle m'a répondu "ah oui, c'est vrai, moi j'en ai bavé, y'a eu ça, ça ça...".... Euh ok, t'aurais pas pu me le dire direct, j'aurais préféré quoi...

Certes c'est pas pour tout le monde un "moment merveilleux", ni une sinécure, mais pourquoi en parler ainsi?

Simplement parce-que toutes les femmes n'ont probablement pas le même rapport avec la douleur et avec la transformation de leur corps... Il faut savoir gérer et accepter...

J'pense que si c'était les hommes qui tomberaient " enceintes ", on aurait droit à encore plus de dites " jérémiades " :smile2:

Le plus déplorable, c'était la salle d'attente chez le gynéco : et vas- y que je te raconte les emmerdes, les aléas etc..... Pas une était simplement épanouïe , un vrai calvaire leurs blablabla, je tombais à chaque fois sur un troupeau de femmes qui avaient déjà eu des gosses et encore enceinte ( pour certaines) " femmes martyres" ça faisait flipper de les entendre ( genre moi, première et seule grossesse )et recommençaient malgré tout ! Elles ont vraiment un problème ces nanas :D

La grossesse est le seul état dont tu dois éviter de parler pour pas que ça passe pour des jérémiades.

Bah je suis d'accord avec Kinwena.

C'est pas simple ni facile, mais c'est pas non plus la mer à boire (sauf grossesse pathologique, pose d'anneau ou autre truc sympa et charmant)...

Je ne suis pas du genre à féliciter une nouvelle femme enceinte "han comme c'est beau, merveilleux, tu verras c'est génial", non, pas vraiment... :D

Je suis plutôt tendance "réaliste" : tu sais, si t'as des reflux gastriques, le Gaviscon te sera précieux, si t'as les jambes lourdes essaye les comprimés de vigne rouge, si t'as des nausées etc, etc....

Après quand je dis "jérémiades" c'est juste parce que je ne comprends pas qu'une femme ne puisse dépasser le stade de "désagrément" et se plaindre, revendiquer ce "droit à se plaindre, parce que le corps si ou là"...

Chez nous on a pour principe qu'une grossesse n'est pas une maladie, bien souvent, dans notre société moderne et médicalisée, on y survit (et aisément), donc je ne vois pas bien le principe de "je suis enceinte, je me plains, c'est logique".

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Chez nous on a pour principe qu'une grossesse n'est pas une maladie, bien souvent, dans notre société moderne et médicalisée, on y survit (et aisément),

Non, justement, c'est loin d'être aisé, et le nombre de grossesse problématique est bien plus élevé que ne le veut ce véritable tabou populaire.

Je crois que le problème se résume en 2 points :

- d'une part nous avons tous une résistance à la douleur différente,

- d'autre part, oser dire "je ne suis pas en super forme" est bien souvent considéré comme plainte impudique voire exagérée.

Peut être l'un des côtés pervers du culte du corps et de la forme/santé de notre temps...

Ouais 'fin si le problème c'est de prendre 20 kilos, ou de se voir déformée par la grossesse, c'est pas un "vrai" problème médical...

Non la grossesse n'est pas toujours un état de grâce (il le serait plutôt de graisse), non c'est pas toujours simple de bien vivre les nausées, les modifications hormonales, la rétention d'eau, l'hypertension, le diabète gestationnel, etc.....

Mais non la grossesse n'est pas non plus un supplice insurmontable (sinon, malgré en avoir chié un peu à chaque fois, pour diverses raisons) je n'aurais pas eu 4 nains. :D

Après chaque femme n'a pas le même rapport à son propre corps, ni la même relation avec la vie qui grandit en elle. Ce qui pourrait expliquer les plaintes des unes et les "explications", ou "atténuations" des autres? :)

Elles se plaignent pas plus que toi quand tu racontes tes grossesses.

Si parler de son vécu c'est se plaindre, on va faire taire un paquet de monde.

"je suis enceinte, je me plains, c'est logique" pas plus que " je ne me plains pas parce que je suis enceinte".

Mon voisin de droite a des hémorroïdes, il a le droit de dire que ça lui fait vachement mal mais si c'est ma voisine enceinte de gauche elle doit se la fermer parce que c'est un "ptit désagrément" :e