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gegedu425

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Membre, 26ans Posté(e)
gegedu425 Membre 62 messages
Baby Forumeur‚ 26ans‚
Posté(e)

Parce que vous avez compris ce galimatias imbuvable ? Quelle indigence !

A Talon

Je vous demanderais de ne pas critiqué les conteurs .

Ne rejeté pas sur eux la peine que crée votre incompréhension a un conte qui ;comme je les déja dit; plein de vérité.

Ont a trop souvent peur de ce que l'on ne comprend pas .

Sinon je souhaite bienvenue a Lorelei sur ce sujet

en espérant qu'elle prenne plaisir a y écrire

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

A Talon

Je vous demanderais de ne pas critiqué les conteurs .

Ne rejeté pas sur eux la peine que crée votre incompréhension a un conte qui ;comme je les déja dit; plein de vérité.

Ont a trop souvent peur de ce que l'on ne comprend pas .

Sinon je souhaite bienvenue a Lorelei sur ce sujet

en espérant qu'elle prenne plaisir a y écrire

il as droit de pas aimé...de pas comprendre le conte...

c'est dommage pour lui qu'il soit pas constructif...mais c'est pas un crime

quand a être agressif cela ne montre que ou on en est dans la maturité

rien d'autres

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Invité -Lorelei-
Invités, Posté(e)
Invité -Lorelei-
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Posté(e)

C'est moi qui te remercie pour ce topic !smile.gif

sympa...merci de ta participation

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Invité -Lorelei-
Invités, Posté(e)
Invité -Lorelei-
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Posté(e)

Moi j'aime Voltaire,même si son langage semble d'un autre temps...Le message est le même !Et sa verve ironique m'a toujours séduite !

Le conte philosophique fait réfléchir les lecteurs. L’histoire comporte des vérités cachées

qu’il faut découvrir pour comprendre le sens du texte.Il véhicule un message, il initie un parcours de réflexion...

Par exemple, avec Voltaire,l’une de ces vérités cachées est la dénonciation de l’esclavage que l’on retrouve dans

« Candide » à travers l’histoire du Nègre de Surinam....

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Invité -Lorelei-
Invités, Posté(e)
Invité -Lorelei-
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Posté(e)

Une étoile dans la mer

Alors qu'il marchait à l'aube sur la plage, un vieux monsieur vit devant lui un jeune homme qui ramassait des étoiles de mer et les jetait à l'eau.

Il finit par le rejoindre et lui demanda pourquoi il agissait ainsi.

Le jeune homme lui répondit que les étoiles de mer mourraient s'il les laissait là jusqu'au lever du soleil.

« Mais la plage s'étend sur des kilomètres et il y a des millions d'étoiles de mer », répliqua-t-il. « Quelle différence cela va-t-il faire ? »

Le jeune homme regarda l'étoile de mer qu'il tenait dans sa main et la lança dans l'écume. Il répondit : « Cela fera une différence pour celle-ci. »

--------------------------------------------------------------------------------------------------------

Si je puis me permettre une suggestion qui pourrait, à mon sens enrichir ce topic, il n'est pas utile que le posteur laisse une morale à la fin de son conte...A chacun de faire part de ce qu'il en tire, de "sa morale", car rien n'est figé et les perceptions différentes enrichissent ...

je pense que laissé une morale a la fin des contes serait judicieux

sinon il était très beau

merci

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

j'ai dit que je tiendrais le rythme de un conte par semaine...mais je vais essayer aussi de faire decouvrir d'autres contes assez originaux

ici manau "le curé et les loups"

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

trois textes qui se completent (d'auteurs differents)

"les dinosaures ont disparu

puis pompei

ils ont crucifié le christ

charlemagne est mort

il y a eu inquisition

la peste noire

ils ont brulé jeanne d'arc

executé galilée

exterminé les natifs americains

le genocide armenien

puis la 1 ere guerre mondiale

hitler a ete elu democratiquement

la shoa

ils ont assassiné martin luther king

kennedy

balavoine est mort

coluche aussi

le massacre du rwanda

le 11 septembre

la crise

mais aujourd'hui je te rencontre"

_______________________________________________________________

"Salutation moi c'est Peter Pan, je suis intemporel et incorporel, je vivais pleinement depuis un temps immémorial, en offrant aux enfants perdus l'amour d'un frère et préservant leur innocence d'une cruautée ambiante mais tout d'un cou, en plein vol...paf, clochette à plus de poussière d'or... La chute du pays imaginaire fût si rude que je me relevais dans un environnememt enfeerique complétement sonné, et affreusement choqué. Depuis ma seule obsession et de rejoindre mon pays, celui de la poésie, de l'insouciance, et de l'amour.

J'ai quand mème mème un certain interet pour ce peuple, que j'observe depuis ma chute, et qui, après une analyse minutieuse me parait généralement doté d'un égo démoniaque, d'une attirance perverse pour l'absolu et la chaire, et d'un rejet de son enfant qui sommeille.

Dans ce monde, je suis blasé, j'ai perdu toute émotion et tout mes projets, clochette n'a pas survécu, et mes espoirs de retrouvé mon pays s'amenuisent de jour en jour. J'écouté la chanson 21th century schizoid man, tout les matins qui permet d'etre plus tolérant envers moi même dans ce monde de chiottes."

_________________________________________________________________

"bonjour

j'ai vu ce monde

le monde des hommes

je l'ai trouvé incroyablement riche culturellement et terriblement barbare

j'ai vu les hommes

réactions primaires souvent destructrices

fantasmes dégueulasses

pulsions pas géniales non plus

mais leur amour...

leurs désir...

leur créativité ...

leur émerveillement et bien d'autres choses sont magnifiques

ils sont torturés entre deux choix

soit être gravement perturbés par leur essence vitale

soit apprendre a la comprendre

chemin extrêmement douloureux

car cela leur demande de se découvrir leur ténèbres compris

et d'apprendre a s'aimer ainsi

imparfait

de plus en plus laids

de moins en moins fort

avec le temps car tous frappés par cette maladie mortelle qu'es la vieillesse

ils en pleurent souvent la nuit ou quand ils sont seul face a eux même

je les entends

et j'aimerai leur dire que ce qu'ils voient perçoivent et ressentent n'est pas toute la vérité

que notre monde

le leur et le miens co existe et se complètent

seulement peu d'entre eux nous voient mes sœurs et moi

les enfants parfois et quelques grands

ils nous donne de nombreux noms

ma muse

ma capricieuse inspiration

ma fée

ma folie

mon amour

et bien d'autres encore

aujourd'hui si tu arrive a m’écouter

si tu arrive a me lire

n’oublie pas ce que je viens de te murmurer

cela t'aidera a m'entendre plus souvent"

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Invité -Lorelei-
Invités, Posté(e)
Invité -Lorelei-
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Posté(e)

Alors merci gege wink1.gifbisou.gif

c'est gege l'auteur du topic

et oui merci a lui

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

tiens parole au jeunes

une vision super de la princesse charmante...ça aidera les fille a comprendre bien des choses..."avec elle pas de treve...on evite le pire"...c'est pour vous donner envie d'ecouté ce gamin

http://www.youtube.c...h?v=f0Bf4K9a5g4

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Invité -Lorelei-
Invités, Posté(e)
Invité -Lorelei-
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Posté(e)

La légende du Colibri (conte amérindien)

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt.

Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre.

Seul le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec

pour les jeter sur le feu.

Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ? »

« Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part » .

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

tiens parole au jeunes

une vision super de la princesse charmante...ça aidera les fille a comprendre bien des choses..."avec elle pas de treve...on evite le pire"...c'est pour vous donner envie d'ecouté ce gamin

http://www.youtube.c...h?v=f0Bf4K9a5g4

ma meilleure amis m'as fait remarquer que si il a une vision super de la princesse charmant il a une vision terrible des autres...j'y fesait pas gaffe car c'est la princesse charmante qui m'interesser et mais bon c'est vrai qu'il est pas tres subtil sur autres chose...il est jeune

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Membre, 26ans Posté(e)
gegedu425 Membre 62 messages
Baby Forumeur‚ 26ans‚
Posté(e)

appelons dieu ou force supérieur L'âme du monde (raison pratiques)

Il a plus des cordes dans les montagnes et la rivière commence a inonder les berges; tout les habitant partent se refugier dans les hauteurs sauf un homme qui croyait profondément en L'âme du monde. un homme du village vient lui demandai

-mais pourquoi ne part donc tu pas avec nous ;tu vas te faire emporté si tu reste ici

-J'ai foi en L'âme du monde mon ami; elle me protègera.

Et l'homme partit. L'eau continua de monter et l'homme du se refugié sur son toit. Deus sauveteurs arrivèrent alors

-sauté a l'eau, dirent ils, avant que la rivière monte et vous emporte, on vous aideras a atteindre la terre ferme

-Non,L'âme du monde veille sur moi et me protégera.

Les deux hommes partirent.

L'eau est maintenant tellement haute que l'homme est dedans jusque au genou. Un batelier passa alors et lui dit

-Vite montez vous allez vous faire emporté

-Non hurla l'homme, L'âme du monde me protège et elle va m'envoyé un miracle

Le batelier partit et quelque minute plus tard l'homme fut emporté et noyé

En arrivant au Paradis(ou l'équivalent)il alla voir L'âme du monde

-pourquoi ne ma tu pas sauvé j'avais foi en toi? Où étais les miracles

-Mais, mon fils, je t'ai envoyé ce que tu voulais

-Alors ou étais les anges dans le ciel, la lumière divine ? Où ? Qu'as tu dont envoyer pour me sauver ?

-Je t'ai envoyé un homme ,deux sauveteur et un batelier ; que voulais tu de plus.

ne cherche l'extraordinaire que dans la profondeur de l'ordinaire

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 857 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Belle histoire !

Elle me rappelle le ton, l'esprit et l'humour des petites histoires de Frédéric Mistral,

(Prix Nobel de littérature tout de même)

J'ai bien envie de la traduire en ..occitan-provençal !

Allez ! Chiche !

(N. B : la lettre "e" se prononce toujours [é] ou [è] et la lettre "o", le plus souvent [ou] :

la première phrase pourrait donner : émé di'g lou rolé dé diw l'armo dow moundé )

Emé dins lo role de Dieu : l'Armo dau Monde...

Avié plougut a bassino, de semanos a-de-reng dins lei montanhos e la ribiero ero vengudo grosso.

Comencet de negar sei ribos...

E tojorn l'aigo montavo...

Totei lei abitants s'en anavon si refugiar dins leis auturos. Franc d'un !

Un ome que cresié dur como ferre en l'Armo dau Monde.

Un dau vilage venguet li demandar :

--Como va que venes pas emé nautres ? De segur vas estre emportat se restes eici !"

--Ieu ? Cresi en l'Armo dau Monde, Mossur ! Elo mi sauvara !

E l'ome s'en anet.

Mai l'aigo continuavo de montar et per li escapar, noestr'ome, duguet s'anar quilhar sus la toulisso !

Aquito, si, presenteron doei sauvadors :

--Sauta' leu a l'aigo avant que la ribiero sieche troup auto e vous embalo !"

Li feron.

--Nautres, vos ajudaren pueis per arribar au sec !

--Nani ! Respondet l'ome, l'Armo dau Monde velho sus ieu ! ren mi pou arrivar !

E lei doeis omes s'en aneron.

Aro, l'aigo es talament auto que li monto adaut dei ginos...

Un barquier ven a passar que li fa :

-- Leu, leu, monta' leu émé ieu que vos anas far 'mportar !"

-- Nani e nani ! Li bramo l'ome : l'Armo dau Monde mi ten segur, mi va mandar quauque beu miracle !"

E lo barquier s'aluencho.

Mais tres minueitos pus tard, l'ome resquilho,

l'aigo l'emporto

e si nego !

Arribat au Paradis va veire l'Armo dau Monde e li demando :

--Como va que m'as pas sauvat ? Avieu fé en tu como si pou pas dire ? Monte son passats tei miracles ?

--Mai mon bèu, t'ai mandat ce que ti fasié beson !

--E monte eron lei angis dau ceu ? Monte ero lo lume divin ? Monte ? As pas boulegat lo pichon det per mi sauvar !

--Grand colhon ! T'ai mandat ren qu'un ome, doei sauvadors e un barquier : N'avié pas pron per tu ?

Ges de miracle enfoero de la vido ordinari.

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Membre, 26ans Posté(e)
gegedu425 Membre 62 messages
Baby Forumeur‚ 26ans‚
Posté(e)

Bienvenu

ça fait toujours plaisir d'avoir de nouveau forumer ( excusé je ne sait pas l'écrire )et j'invite tout ceux qui nous suivent a se faire connaitre a partager la culture qui est la leur. Je suis aussi flatté d'être comparé a ce grand auteur qu'est Frédéric Mistral mais je pense n'avoir qu'une étincelle de son talent (étincelle que nous portons tous)que vous pourrez peut être retrouvé dans mon autre sujet ''besoin d'avis sur mon roman''

La vérité est une drôle de petite bête , elle se dissimule si bien que chacun la voit différemment pourtant il n'y as qu'une vérité. Non?

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 857 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Tiens : je vous livre tout chaud mon rêve de cette nuit !

ça peut passer (avec un peu de bonne volonté) pour un conte philosophique ?

Les deux politiciens et les singes à fourrure.

Deux beaux politiciens nous ont rendu visite.

Ils sont venus chez nous, les singes, afin que nous votions

pour eux.

Le meeting se tenait dans une longue pièce obscure et basse de plafond.

Nous étions tout au fond, préssés en demi-cercle et les politiciens

ont été amenés par l'autre extrémité dans des cages dorées.

Pour éviter tout incident.

Les cages étaient petites.

Ils s'y tenaient assis et parfois à genoux.

(Et l'on a pu penser à Louis XI, aux "fillettes".)

Malgré l'obscurité, on les distinguait bien.

Leurs visages étaient plats, comme entourés d'une fourrure blanche,

de poils ou de cheveux.

Lors, ils nous ont parlé.

Leurs bouches se mouvementaient comme des aboiements,

chacun disant le contraire de l'autre.

Ce qui m'a révélé l'imposture et qui m'a fait crier :

"Pantins, pantins, pantins !..."

Les autres singes alors, m'ont imité et il s'en est suivi un énorme vacarme de pantin.

Dont les politiciens ont été (ou se sont) retiré dans leurs cages dorées et les portes refermées.

A quelque temps de là, les deux sont revenus.

Même lieu, même géométrie, même confrontation.

Atmosphère semblable et de fin de journée, ou bien de fin du monde.

Et les politiciens reprirent leurs discours.

Quoiqu'ils aient ce jour-là leurs places interverties.

Celui de gauche étant à droite et je l'ai reconnu à ses poils les plus blancs.

Mais ce n'était là qu'un début ! Celui de droite tenait à présent le discours,

précédemment tenu par celui de droite, et qui se retrouvait présentement à gauche !

Ces discours subito me reviennent à point :

L'un disait "c'est pour vous" et l'autre, "c'est pour moi" !

(Que vous travaillerez ou nous travaillerons ?)

Saisissant à nouveau l'arnaque politique, de nouveau j'ai hurlé et de plus en plus fort :

"Pantins !" "Pantins !" "Pantins !..."

Etant tout aussitôt singé des autres singes fourrurés de beau noir.

Suivit un brouhaha terrible et les politiciens...

de fuir.

Depuis nous attendons à l'obscur et cloîtrés,

la fin du monde ou son commencement.

Mais je suis très très fier de mes frères simiens

QUI NE S'EN LAISSENT PAS CONTER.

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Membre, 26ans Posté(e)
gegedu425 Membre 62 messages
Baby Forumeur‚ 26ans‚
Posté(e)

Voila quelque temps déjà que je n'ais pas écrit et ça me manquait. Mais rentrée des classes oblige j'ai été harcelez par le travail et n'ai donc pas trouvé le temps de partager. Je vous présente donc toute mes excuses et vous propose de partagez se modeste conte.

Pas de blanc sans noir (Après tout le monde n'est qu'une palette de gris )

Il était une fois...

... un monde où le bonheur régnait.

Les hommes étaient heureux : tout était sujet à se réjouir. Ils étaient heureux pour tout, et même la mort ne leur faisait pas peur : ils savaient bien que c'était un passage vers un plus grand bonheur encore !

Le bonheur était le but de la vie, et c'était un but à la fois déjà atteint et toujours recherché. Les hommes étaient heureux de chercher le bonheur, de le partager ensemble, de le donner et de le recevoir. Le chercher, c'était le trouver, et le trouver était le gage d'une trouvaille future plus belle encore.

Bref, faut-il le répéter, tout le monde était heureux.

... jusqu'au jour où, on ne sait trop comment, le malheur entra dans le monde en frappant.

Il fit mal, et il y eut des gens malheureux. Beaucoup. Le malheur se répandit, de proche en proche.

Ce fut un grand malheur, il est vrai, et pourtant les gens continuaient à croire au bonheur, coûte que coûte. Ils le cherchaient, et parfois le trouvaient. Ils continuaient à penser que le bonheur était un - le ? - but de la vie.

Le malheur était là, c'est vrai. Il y avait des gens malheureux... Avouons-le, il n'y avait pas beaucoup de gens heureux, vraiment heureux, profondément heureux. On n'était pas non plus heureux tout le temps, à chaque instant, toute sa vie.

Il fallait se battre pour être heureux, et, quand quelqu'un se bat, il se fait parfois mal, il fait parfois mal. C'est malheureux, mais c'est ainsi. Le bonheur est à ce prix.

Un jour pourtant, on eût l'idée géniale, extraordinaire, la solution miracle : "Supprimons le malheur !" On applaudit, et on se mit à l'œuvre, dans ce but : "Supprimons le malheur !"

Bien sûr, il fallut se battre. On se battit, on se fit mal. Mais enfin, on cherchait à supprimer le malheur demain, tant pis pour aujourd'hui.

On se rendit compte, toutefois, que le malheur était coriace. On le supprime ici, on le découvre là. On le supprime là, il est déjà ici. On se réunit, statistiques à l'appui, et on constata. Le malheur n'avait pas diminué... pire, il semblait bien qu'il avait progressé : on se sentait partout très malheureux.

On afficha partout, tel un slogan : "Supprimons le malheur !" On manifesta bruyamment contre le malheur. On lança des projets pharaoniques contre le malheur, à crédit sur l'avenir, où bien sûr le malheur n'existera plus. Partout des statistiques : ici le malheur recule ; là, le malheur progresse.

On se réunit en haut lieu, entre gens moins malheureux, on se félicita : "Oh ! Il y a plus malheureux que nous, n'est-ce pas ?" Oui, mais tout de même, on était malheureux : tous ces malheureux, c'est malheureux, ça fait tache au tableau, ça coule les statistiques.

On lança une idée. Une idée géniale : "C'est trop difficile de supprimer le malheur ! Supprimons les malheureux !"

Bravo ! On fit quelques calculs sur les probabilités de malheur chez telle ou telle catégorie, et on commença à supprimer les plus malheureux. On les supprima d'abord des champs de vision des moins malheureux, et puis, pour aller plus vite et régler le problème, on les supprima. Tout simplement. C'était beaucoup plus facile que de supprimer le malheur. Et beaucoup moins cher aussi. Et puis c'était bien, un vrai bienfait : tous ces malheureux ne seraient plus jamais malheureux.

On supprima les plus malheureux, et puis on se rendit compte que le malheur florissait chez les nouveaux plus malheureux. Alors on continua. Les moins malheureux applaudissaient, et puis un jour devenaient à leur tour les plus malheureux, et demandaient eux-mêmes qu'on les supprime : ils étaient si malheureux !

Un jour, les moins malheureux se réunirent, et se rendirent compte qu'ils étaient seuls. On avait supprimé les plus malheureux. Il n'y en avait plus. Mais le malheur était toujours là : on fut très malheureux. Peu à peu, on s'estima trop malheureux. On se supprima.

Il en resta un. Seul et malheureux. Maître du monde et toujours malheureux. Le moins malheureux et le plus malheureux, en même temps. Il s'assit sur son trône de malheur, et mit un point final à l'histoire du monde.

Ce jour-là, le malheur triompha et creva du même coup, d'indigestion.

Le bonheur aussi mourut : il n'y avait plus personne pour être heureux.

A trop vouloir supprimer le malheur, on avait tué le bonheur.

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
Posté(e)

LE BILLET DE 100 Dollars ...

Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant

bien haut un billet de 100 dollars.

Il demande aux gens :

"Qui aimerait avoir ce billet ?"

Les mains commencent à se lever, alors il dit :

"Je vais donner ce billet de 100 dollars à l'un d'entre vous mais

avant laissez-moi faire quelque chose avec."

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande :

"Est-ce que vous voulez toujours ce billet ?"

Les mains continuent à se lever.

"Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela."

Il jette le billet froissé par terre et saute à pied joints dessus,

l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du

plancher.

Ensuite il demande :

"Qui veut encore avoir ce billet ?"

Évidemment, les mains continuent de se lever !

"Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce

que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa

valeur n'a pas changé, il vaut toujours 100 dollars."

"Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois dans votre vie

vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les

événements.

Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en

réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui

vous aiment !

La valeur d'une personne ne tient pas à ce que l'on a fait ou

pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte."

D'après vous, quelle valeur avons-nous aux yeux de Dieu?

Soyez bénis ...

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  • 2 semaines après...
Membre, 26ans Posté(e)
gegedu425 Membre 62 messages
Baby Forumeur‚ 26ans‚
Posté(e)

J'ai eu du mal a trouver le temps d'écrire

Ton conte est génial fidelcasor

un jour un maitre envoya son serviteur au marché pour acheter du sucre. Mais alors que le serviteur rentrai il vit la Mort et Elle le regarda. Il se précipita alors chez son maitre et lui demanda un peu d'argent et une monture, ainsi il pourrait peut être atteindre Thèbes ce soir et mettre le plus de distance entre la mort et lui. Son maitre lui accorda ce qu'il voulait lui laissant son pur sang le plus rapide. Lorsque le serviteur fut parti le maitre s'en alla au marché et alla trouvé la Mort et lui dit:

Pourquoi a tu fait peur a mon serviteur?

-Je ne lui est pas fait peur

-Il dit que tu la regardé de façon menaçante.

- Non j'était juste surpris de le voir ici.

-et pourquoi donc ?

-Je suis sensé venir le prendre ce soir a Thèbes

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