Aller au contenu

Escapades autour du Pays des Trois Frontières

Noter ce sujet


victorian67

Messages recommandés

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Un grand Bonjour à Tous et Toutes :)

Après mes Cartes Postales du Royaume Uni que je vous remercie d'avoir suivi, je vous invite à découvrir le Pays des Trois Frontières où je suis installé depuis la fin du printemps, au Luxembourg, pays assez méconnu et pourtant si proche, qui borde la France, l'Allemagne et la Belgique.

Je vous invite donc à me suivre à travers cette découverte d'un pays nouveau pour moi, son histoire, ses couleurs et ses traditions.

Bienvenue au Pays des Trois Frontières :bo: !

Karim

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Bienvenue au Luxembourg !

mdts.jpg

uucj.gif

Carte du Luxembourg

csyd.jpg

Plan de Ville de Luxembourg City

3hw.gif

Luxembourg City Vue de la Ville Haute et la Ville Basse

o2k7.jpg

Vue de La Ville Basse

5jx1.jpg

Vue de la Ville Haute

sscc.jpg

Je continuerai prochainement la présentation du Grand Duché du Luxembourg et de sa Capital Luxembourg City et son histoire ainsi que de mes premières photos au Pays des 3 Frontières ;) ...

Excellente journée à vous !

Karim

Modifié par victorian67
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, psycho-étudiante, 36ans Posté(e)
Mel.bzh Membre 2 769 messages
36ans‚ psycho-étudiante,
Posté(e)

Plop,

Je met ce topic en suivi. La série sur l'UK m'ayant passionnée, je rempile pour découvrir le Luxembourg donc, pays que je ne connais point du tout.

Merci Victorian cool.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Un grand Merci à toi chère Mel pour tes encouragements :)

Excellent week-end à toi !

Karim

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

La Petite Histoire du Grand Duché du Luxembourg

20gu.jpg

Malgré sa petite taille – 2.586 km2 et plus de 500.000 habitants –, le Grand-Duché de Luxembourg est un authentique Etat avec une histoire particulièrement riche. Situé au cœur de l’Europe, entre la France, la Belgique et l’Allemagne, il a participé aux grandes évolutions européennes.

Le passé mouvementé du Grand-Duché est un véritable condensé de l’histoire européenne. Au Moyen Âge, ses princes ont porté la couronne du Saint Empire romain germanique. Pendant les temps modernes, sa forteresse a été un enjeu majeur dans la lutte entre les grandes puissances.

Avant d’accéder à l’indépendance au XIXe siècle, le Luxembourg a appartenu successivement aux comtes, puis aux ducs de Luxembourg, aux ducs de Bourgogne, aux rois d’Espagne, aux rois de France, aux empereurs d’Autriche et aux rois des Pays-Bas.

Les Origines du Grand Duché

Le nom Lucilinburhuc, signifiant "petit château", apparaît pour la première fois aux alentours de 963 dans une charte d’échange. Par ce document, le comte Sigefroi acquiert de l’abbaye Saint-Maximin de Trèves un fortin (castellum quod dicitur Lucilinburhuc) situé sur l’éperon rocheux du Bock dominant la vallée de l’Alzette. Ce territoire appartient alors à la frange occidentale du Saint Empire romain germanique

p0lm.jpg

Le Rassemblement Territorial ( XIe - XIIIe siècles )

Lorsque Sigefroi s’établit au Bock, il possède des terres le long des rivières de la Moselle, de la Sûre et de l’Alzette ainsi que dans les Ardennes. Mais ses possessions restent dispersées.

Le comté de Luxembourg, en tant que principauté territoriale aux frontières bien définies, est une création des descendants de Sigefroi. Conrad Ier (décédé en 1086) est le premier à porter explicitement le titre de comes de Luccelemburc. Le château fort Lucilinburhuc devient le point d’ancrage à partir duquel s'opère le rassemblement territorial au cours des XIe, XIIe et XIIIe siècles. L’agrandissement du territoire se fait par les mariages, par l’achat de terres, par les liens de vassalité et surtout par la guerre.

Les comtes de Luxembourg réussissent à soumettre leurs rivaux, même s’ils subissent parfois des revers comme à la bataille de Worringen (1288), où le comte Henri VI et trois de ses frères tombent, mortellement blessés.

A la fin du XIIIe siècle, le comté de Luxembourg occupe un vaste espace situé entre Meuse et Moselle. Il a la particularité d’être situé à cheval sur la frontière linguistique, une partie étant germanophone et une autre francophone.

Falaise de Bock

3t9e.jpg

A la tête de l'Empire germanique (XIVe-XVe siècles)

Au début du XIVe siècle, la maison de Luxembourg accède au trône impérial.

En 1308, le comte Henri VII est élu roi d’Allemagne par les princes électeurs à l’instigation de son frère Baudouin, archevêque de Trèves, et par Pierre d’Aspelt, archevêque de Mayence, également d’origine luxembourgeoise. Un légat du pape le couronne empereur A Rome en 1312. Son fils, Jean dit l’Aveugle, épouse l’héritière du royaume de Bohême et devient roi de Bohême. Chevalier modèle, il meurt en héros au service du roi de France dans la bataille de Crécy en 1346.

A la suite d’Henri VII, trois autres membres de la dynastie des Luxembourg porteront successivement la couronne impériale:

  • Charles IV (1346-1378),
  • Wenceslas (1376-1400) et
  • Sigismond (1410-1437).

Charles IV élève le comté de Luxembourg au rang de duché en 1354. Après l’acquisition du comté de Chiny en 1364, celui-ci atteint sa plus grande extension.

Cependant, avec l’accession à la dignité impériale, les princes luxembourgeois s’éloignent de leur pays d’origine, qui tombe entre les mains de seigneurs étrangers.

En 1443, le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, conquiert la ville de Luxembourg. Le duché devient une province des Pays-Bas. Pendant les quatre siècles qui vont suivre, son destin sera lié à cet ensemble géographique et politique.

4fus.jpg

Une province des Pays-Bas (XVe-XVIIIe siècles)

Au cours des temps modernes, les Pays-Bas changent de souveraineté au gré des aléas dynastiques et politiques. Suite à la mort du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire (1477), les Pays-Bas passent dans le giron des Habsbourg. Pendant les XVIe et XVIIe siècles, le duché de Luxembourg et les autres provinces qui composent le territoire des Pays-Bas appartiennent aux Habsbourg d’Espagne.

Sur l’échiquier européen, le Luxembourg occupe une position stratégique importante. Dès le XVIe siècle, le pays est entraîné dans les nombreuses guerres que les Habsbourg d’Espagne et les Valois, puis les Bourbon de France se livrent pour l’hégémonie en Europe. La ville de Luxembourg est progressivement transformée en une des forteresses les plus réputées d’Europe, véritable "Gibraltar du Nord".

Vestiges de la Forteresse du Luxembourg

5j93.jpg

La création du Grand-Duché au Congrès de Vienne (1815)

En 1815, l’effondrement de l’empire de Napoléon entraîne un redécoupage de la carte de l’Europe, ce qui aura des répercussions inattendues pour le Luxembourg.

Dans le but de dresser une barrière contre la France, les grandes puissances réunies au congrès de Vienne décident de créer un grand royaume des Pays-Bas. Le nouvel Etat englobe la Hollande, Liège et les anciens Pays-Bas autrichiens. En toute logique, le Luxembourg aurait dû faire partie de cet ensemble.

Mais les diplomates s’accordent autrement. En effet, le Luxembourg devient une entité politique à part. Il est érigé en Grand-Duché et attribué au roi des Pays-Bas, Guillaume Ier d’Orange-Nassau, qui porte désormais également le titre de grand-duc. L’élévation en rang n’empêche pas que le pays soit amputé d’une vaste région se trouvant à l’est de la Moselle, de la Sûre et de l’Our. Ces territoires sont donnés à la Prusse

Carte de l'Europe après le Congrès de Vienne de 1815

bsay.jpg

L'apparition du Grand-Duché dans sa forme actuelle (1839)

Sur le papier, le Luxembourg devient en 1815 un Etat distinct des Pays-Bas. Dans la réalité cependant, Guillaume Ier ne fait pas de distinction. Il gouverne le Grand-Duché comme s’il s’agissait de la 18e province de son royaume.

Pendant huit ans, le Grand-Duché va continuer à vivre sous une double administration: le pouvoir orangiste est limité à la ville-forteresse, tandis que le reste du pays demeure sous autorité belge.

Finalement, Guillaume Ier se rallie à la décision des grandes puissances. Le traité de Londres du 18 avril 1839 impose le partage. Il y a désormais deux Luxembourg:

  • le Grand-Duché de Luxembourg qui demeure sous la souveraineté des Orange-Nassau,
  • et le Luxembourg belge qui forme une province de la Belgique.

Le traité de 1839 délimite les frontières du Grand-Duché, qui n’ont plus changé depuis.

Carte du Luxembourg

0oua.gif

Drapeau du Luxembourg

a3lx.jpg

Blason du Luxembourg

7g7.gif

Karim

Modifié par victorian67
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Je vous invite donc à me suivre dans cette escapade autour du Pays de Trois Frontières à partir du Luxembourg, mais aussi vers les Pays Frontaliers tels que la France ( Metz, Nancy, Strasbourg ), l'Allemagne ( Sarrebruck ) et la Belgique ( Namur )...

Ma première escapade se fit par une journée estivale affichant + 33 °C. ce 05 septembre 2013 avec un petit air d'été et des gens en terrasse sirotant une boisson fraîche. Une atmosphère certainement bien différente d'ici quelques mois lorsque l'hiver se sera installé, mais qui, ma foi, a aussi un certain charme !

Voici donc mes toutes premières photos du Pays des Trois Frontières pour une visite de Luxembourg City à partir de la très belle gare ferroviaire :) ...

jlsk.jpg

ycu6.jpg

pqi3.jpg

c0b1.jpg

rmte.jpg

r2qf.jpg

Karim

10wm.jpg

wnr4.jpg

ez9.JPG

w93m.jpg

gpis.jpg

zg9n.jpg

Karim

u58c.jpg

44p3.jpg

eh52.jpg

2usr.jpg

2j1.JPG

y47n.jpg

Karim

chgz.jpg

kcad.jpg

paob.jpg

ijhq.jpg

eir0.jpg

a8p1.jpg

Merci d'avoir suivi cette première visite de Luxembourg City car il y en aura d'autres et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle escapade ;) ...

Karim

Modifié par victorian67
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois après...
Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Bienvenue à la Ville de Metz !

Metz, la discrète ! C'est ainsi que je pourrais la décrire...

Car contrairement à sa voisine Strasbourg immédiatement identifiable avec ses façades à colombages, ses marchés de Noël, sa gastronomie et ses traditions, la capitale de la Lorraine est très peu présente dans l'actualité ou même dans les reportages qui mettent en valeur nos belles régions. Ce qui est vraiment dommage car la Lorraine est une région et un terroir qui méritent d'être découverts et appréciés, et offrent au visiteur tellement plus que la recette de la quiche du même nom ou encore la célèbre Mirabelle.

Je suis quelqu'un de curieux de nature et pas du tout hermétique au monde, loin sans faut, mais c'est pourtant seulement l'hiver dernier, lors d'une émission du Dîner presque Parfait que j'ai finalement entraperçu la Capitale de la Lorraine et sa cathédrale magnifique, me disant que cette ville de l'Est qui n'était alors pour moi qu'un nom sur une carte, méritait certainement une visite.

Mon installation dans le Pays des Trois Frontières m'en donna l'occasion et c'est par une journée pluvieuse de fin de printemps que je la découvris pour la première fois et suis immédiatement tombé amoureux de cette ville à dimension humaine, avec son centre historique et piétonnier qui lui donne des accents de villégiature toute l'année avec sa multitude de petits bistrots, cafés et restaurants pittoresques, que fréquente la clientèle locale mais aussi les nombreux touristes venus des pays frontaliers tels que le Luxembourg, l'Allemagne et la Belgique.

Les Lorrains sont des gens chaleureux qui prennent un réel plaisir à vous faire découvrir leur ville et leur région, qui croyez en mon expérience de voyageur au long cours, vaut bien un détour !

Le Centre Pompidou avec plus de 2 millions de visiteurs depuis son ouverture a établi son Musée d'Art Contemporain comme la 2ème destination culturelle Française la plus populaire après Le Louvre, sans oublier le Musée de La Cour d'Or qui célèbre les trésors architecturaux de la Metz médiévale si présente dans les quartiers historiques autour de la sublime et imposante Cathédrale Saint Etienne, autrefois appelé la "lanterne du Bon Dieu" et toujours la cathédrale de France offrant la plus grande surface vitrée avec 6500 m2 de vitraux.

Une gare SNCF qui est un véritable monument architectural, des bords de Moselle qui sont un délice à la belle saison avec leur guinguettes et petites embarcations, un centre touristique qui ravira les amateurs d'histoire et d'architecture, un Opéra accessible à tous à la programmation audacieuse, un calendrier d'expositions, d'ateliers et de programmation musicale très dynamique, une multitude de cafés, salons de thé, bistrots et restaurants qui sauront vous régaler le temps d'une pause gourmande, sans oublier une expérience de shopping mémorable à travers les rues pavées allant de la petite boutique confidentielle aux grandes enseignes internationales, sans oublier les vues sublimes de l'église Protestante du Temple Neuf sur son île, Metz saura vous séduire et vous ravir.

Parmi mes adresses préférées de cette ville qui ne cesse de me surprendre et de m'enchanter, je recommande la petite boulangerie Pidolle située sur la magnifique Place St Louis et son esplanade, qui propose les meilleurs Pâtés Lorrains de la ville, le primeur "Prime Primeur" tout proche dont l'étal est en toutes saisons un régal pour les yeux, le salon de thé "Namur" situé juste en face de la cathédrale et dont l'enseigne célèbre cette année ses 150 ans avec une sélection de pâtisseries à se damner, et enfin le restaurant l'Assiette au Bœuf que je ne manque jamais de visiter lors de mes passages à Metz, qui offre sans aucun doute la plus belle vue sur Metz et la Moselle, situé en bord d'eau, où la sympathique Henriette vous accueille pour un ticket moyen de moins de 20 Euros par personne avec entrée ( salade aux noix et foie gras ) et plat principal ( filet de bœuf sauce Paradis & frites ), un Must été comme hiver à découvrir absolument.

Je vous invite donc à me suivre à travers cette visite de Metz par une journée particulièrement ensoleillée et chaude, le 19 octobre dernier avec une température de 22o, véritable été indien éphémère comme les jardins bucoliques de la Place de la Comédie, mais si agréable pour un déjeuner en terrasse, au bord de l'eau...

Karim :)

Modifié par victorian67
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Bienvenue à la Ville de Metz !

Metz sur La Carte

wy0d.jpg

Plan de Ville de Metz

togz.jpg

Vue de Metz depuis le Quai des Régates avec la Cathédrale St Etienne en deuxième plan

nc7f.jpg

Place de la Comédie

9lhy.jpg

Vues de la Cathédrale St Etienne

j2at.jpg

nyvg.jpg

L'Eglise Protestante du Temple Neuf sur son île

5zlz.jpg

Karim

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Bienvenue à la ville de Metz !

3000 ans d’histoire ont forgé un caractère profond à la ville de Metz dont le patrimoine, exceptionnel, est remarquablement préservé dans un cadre de verdure, au confluent des rivières de la Moselle et de la Seille.

La capitale de la Lorraine compte 41 monuments classés et 58 monuments inscrits ainsi que 3 sites inscrits et 3 sites classés au titre des Monuments Historiques.

Un peu d'Histoire...

[/url]

4he5.jpg

Modifié par victorian67
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

L’oppidum des Médiomatriques

Le nom du peuple des Médiomatriques, une tribu celtique qui allait donner son nom à Metz, apparaît dans un récit du général romain Jules César39. Cette tribu s’est fixée certainement au IIIe siècle av. J.-C. sur un territoire allant de l’Argonne aux Vosges mosellanes. De l'Argonne et sous la vallée de la Seille, le territoire était occupé par les Leuques fondateurs de Toul. L’espace au-delà des Vosges avait été abandonné aux Triboques. Ils édifièrent leur principal oppidum, c’est-à-dire leur capitale, au confluent de la Moselle et de la Seille sur la colline de Sainte-Croix. Cet oppidum était notamment un centre économique groupant des ateliers d’artisans travaillant les métaux et la terre cuite.

uo4i.jpg

Divodurum et la période gallo-romaine

C’est en 58 av. J.-C. que les Romains occupèrent la ville et en en reconnaissant la position stratégique la transformèrent de cité agricole à cité administrative et militaire. Au lendemain de la conquête romaine, Metz, désigné par les Romains par le qualificatif Divodurum Mediomatricorum (« oppidum des Médiomatriques ») est intégré à la Gaule belgique dont la capitale est Durocortorum (Reims). L’importance de la ville était grande ; en 27, elle faisait partie des soixante capitales gauloises.

La longue période de la paix et l’intégration à l’Empire romain en fait une ville étape prospère. Elle devient le foyer le plus important de la civilisation gallo-romaine en Lorraine. Metz est un important carrefour routier où convergent les voies de Lyon, Reims, Trèves, Mayence et Strasbourg — préfigurant en quelque sorte les autoroutes actuelles (A4-A31). Le tracé des routes obéit à des impératifs stratégiques : assurer la défense à l’arrière du Rhin.

Parmi les vestiges actuels de l'époque Gallo Romaine, citons l’aqueduc de Gorze à Metz long de 22 km traversant la Moselle et dont on voit les arches à Jouy-aux-Arches alimentait la ville en eau.

La cervoise, ancêtre de la bière et fabriquée à partir d’épeautre, fut inventée à cette époque.

qrdn.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Bas-Empire

À partir de 245, les périodes de paix sont entrecoupées d’épisodes violents et de destructions. La ville est envahie et détruite une première fois en 253 par les Alamans. Dans ce climat de moindre sécurité, la ville s’entoure alors d’une enceinte de 3,5 mètres d’épaisseur percée de plusieurs portes où sont remployés des éléments d’architecture et des stèles des monuments romains.

Une production nouvelle, la vigne, fait son apparition à partir de 283, date de l’autorisation accordée par l’empereur Probus. Ce vignoble se propage rapidement dans les alentours de la ville où apparaît également le mirabellier.

De la fin du IIIe siècle ou du début du IVe siècle date la construction de l’édifice de plan basilical connu sous le nom de basilique de Saint-Pierre-aux-Nonnains qui deviendra plus tard l’église de l’abbaye.

Au IVe siècle, le nom Divodurum Mediomatricorum n’est plus d’usage, on rencontre la forme dérivée et simplifiée de Médiomatrix, laquelle finira par aboutir au nom de Mettis, rencontré pour la première fois vers 400 et duquel est issu le nom de Metz.

Au Ve siècle, alors que les troupes d’Attila franchissent le Rhin et déferlent sur la Gaule, Livier revient prendre la tête de l’armée messine vers l’an 450. Les Huns tentèrent un premier siège de la ville puis s’en allèrent ravager les villes de Toul, Dieuze et Scarpone. Lorsqu’ils revinrent attaquer la ville le 7 avril 451, les défenseurs étaient largement inférieurs en nombre et la ville fut largement incendiée et pillée et vit sa population décimée.

fvju.jpg

La capitale d’Austrasie

Metz est la capitale du royaume d’Austrasie durant deux siècles de la période franque, de 511 à 751.

En 511 à la mort de Clovis, unificateur du peuple franc, ses enfants se partagent son royaume. Thierry Ier reçoit la région nord-est baptisée Austrasie. Thierry Ier fixe sa capitale à Reims, puis se ravise et la fixe à Mettis, qui occupe une partie plus centrale. Lui et ses successeurs relèveront la cité dont la population est alors estimée entre 5 000 et 10 000 habitants. Il construit son palais sur la colline Sainte-Croix dont la tradition a conservé le souvenir sous le nom de Cour d’Or. C’est aujourd’hui le nom des musées situés à cet endroit.

À la mort de Clotaire en 561, Sigebert Ier reçoit en héritage la partie orientale du royaume avec Reims pour capitale. Mais en 566, il célèbre à Mettis son mariage avec Brunehilde, la fille du roi des Wisigoths dont les noces sont chantées par le poète Venance Fortunat. Il choisit alors la ville comme résidence principale et en fait la capitale d’Austrasie. Lors du règne de Sigebert, la charge de maire du palais est pour la première fois mentionnée.

60ee.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Le berceau des Carolingiens

L’Église prend une place importante au cœur de la ville : les édifices religieux se multiplient, de nombreuses nécropoles et lieux de cultes foisonnent à l’extérieur des remparts de Metz, et notamment au Sablon, surnommé alors quartier des Basiliques. En tant que capitale austrasienne, la ville messine avait vu en son sein la montée en puissance des pouvoirs religieux (vingt paroisses, soixante-sept églises, huit abbayes bénédictines intra-muros pour une population aux alentours de trente mille habitants à cette époque) et du pouvoir spirituel auquel allait bientôt être rattaché un pouvoir bien plus temporel, avec la disparition des comtes héréditaires notamment, vers le Xe siècle : l’épiscopat messin s’étant enrichi, il possédait des terres à l’envi, qui rapportaient à la ville des richesses incomparables.

C’est à Metz que naît la dynastie des Carolingiens, inaugurée par Pépin le Bref en 751, descendant de deux familles de l’aristocratie austrasiennes : celles d’Arnoul, évêque de Metz et de Pépin de Landen, maire du palais. La ville cesse d’être capitale, tout en restant un des grands centres intellectuels des Gaules. Elle reçoit périodiquement la cour carolingienne alors que son abbaye Saint-Arnould devient la nécropole des Carolingiens et abrite les dépouilles des sœurs et de la première femme de Charlemagne, ainsi que celle de l’empereur Louis le Pieux.

Une décision prise en 775 par Charlemagne et connue sous le qualificatif de « grand diplôme » est à l’origine du pouvoir temporel de l’évêque de Metz et devait déboucher sur la constitution d’un État indépendant. L’évêque bénéficie désormais de l’immunité pour tous ses biens. Ses possessions territoriales sont soustraites à l’action des juges royaux qui ne pouvaient y pénétrer. L’évêque et ses sujets échappent à la justice royale et aux impôts.

Pepin le Bref

qsd7.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Metz la Riche au Moyen Age

La cité épiscopale s’approprie peu à peu les droits d’une « ville libre » du Saint-Empire romain germanique. La bourgeoisie s’enrichissant, elle fait de Metz au XIIIe siècle une république oligarchique, gouvernée par un collège d’échevins à la tête duquel le maître-échevin est élu pour un an. Comme à Nuremberg, les institutions de cette république sont l’apanage d’un cercle de familles riches, ici regroupées à travers six « paraiges ».

Les XIIIe et XIVe siècles constituent l’une des périodes les plus prospères dans l’histoire de Metz, qui compte alors près de 30 000 habitants soit la plus grande concentration urbaine de Lorraine. Ses foires sont très fréquentées et sa monnaie, la première de la région jusqu’en 1300, est acceptée dans toute l’Europe46. On reste étonné de la facilité avec laquelle les bourgeois messins ouvrent leurs coffres aux grands personnages de l’époque, empereurs, ducs, évêques ou comtes.

Cette richesse attise les convoitises et entraîne la cité messine dans des conflits récurrents avec ses voisins. Dans cette lutte d’influences, tous les prétextes sont valables, y compris les plus insignifiants.

La peste apparait à Metz et dans le Pays messin en 1423 ; trois ans plus tard, le bilan est de 16 000 morts et frappe à nouveau en 1438 faisant 20 000 victimes.

En 1444, Charles VII et René d’Anjou assiègent de nouveau la ville, réussissant cette fois à rançonner les citains. Le petit-fils de René d’Anjou, Nicolas de Lorraine tentera lui aussi d’assiéger Metz en 1473, mais avec beaucoup moins de succès. La prospérité de la république messine décline à partir du XVe siècle. Les épidémies, et la guerre sans fin que lui font les ducs de Lorraine, en sont en partie responsables.

Metz est une des dix premières villes de France où se développent l’imprimerie et la typographie. Les premiers imprimeurs connus sont Jean Colini et Gérard de Villeneuve en 1482.

ly9q.jpg

Annexion de Metz à la France

En 1552, le roi de France Henri II s’empare du territoire des Trois-Évêchés. Après son entrée pacifique dans la ville libre du Saint-Empire romain germanique, il promet de conserver les droits et usages locaux. Charles Quint, voulant reprendre ces villes du Saint-Empire, organise le siège de Metz. La ville sera défendue victorieusement par le duc François de Guise, nouveau gouverneur de la ville. Le siège est levé en janvier 1553.

Metz devient une place forte du royaume de France, tandis qu’elle continue de se développer.

Entrée du Roi Henri II à Metz en 1552

9qan.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

La Paix française

Sur le plan religieux, les Juifs, dont la présence est attestée du IXe siècle au XIIe siècle, sont de nouveau autorisés à s’installer à Metz en 1565.

Après la révocation de l’édit de Nantes, les huguenots messins fuient en Hollande et en Allemagne, pour échapper aux dragonnades de Louis XIV. L’émigration messine des huguenots vers Berlin, qui cause un réel préjudice à l’économie locale, se traduit en revanche à Berlin par un doublement de la population.

Sur le plan politique, la ville devient le siège d’un parlement en 1633.

Metz ne passe juridiquement sous souveraineté française, en tant que capitale de la province des Trois-Évêchés, qu’en 1648.

Sur le plan militaire, la ville conserve un rôle stratégique important tout au long du XVIIe siècle. Si le Pays messin n'échappe pas aux misères de la Guerre de Trente Ans décrites par Jacques Callot, la ville de Metz est préservée derrière ses remparts. Sous le règne de Louis XIV, le rôle de place forte de la cité messine est encore renforcé. Vauban s’en exprime au roi sur le rôle qu’il lui attribue en ces termes : « Les places fortes du royaume défendent leurs provinces, Metz défend l’État.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Des Lumières à la Révolution

La ville s'embellit au XVIIIe siècle. Le maréchal Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle, acquis aux idées des Lumières, décide de repenser l’urbanisme de Metz dès 1728. Après avoir doté la ville d’un nouveau théâtre sur l’Ile du petit Saulcy, il souhaite aérer le quartier de la cathédrale, en y créant une place royale centrale, entourée de plusieurs bâtiments publics. Après vingt ans de négociations avec le clergé et les bourgeois messins, il fait finalement appel à l’architecte Jacques-François Blondel pour mener à terme le projet de l’Hôtel de ville de Metz.

Après l'élection de Pierre-Louis Roederer en octobre 1789, Metz devient le chef-lieu du nouveau département de la Moselle en 1790.

Opéra Théâtre de l'Ile du Petit Saulcy

y73r.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Du Premier au Second Empire

En 1802, l'école royale d'artillerie de Metz fusionne avec l'école du génie de Mézières, donnant naissance à l'École d'application de l'artillerie et du génie. En 1808, l'Académie de Metz est créée avec un lycée et une faculté des Sciences. Au cours des dernières campagnes de Napoléon Ier, à deux reprises en 1814 et 1815, la ville est assiégée par les forces coalisées. Elle ne se rend qu’à partir du moment où Napoléon signe la capitulation, lorsque la nouvelle atteint Metz.

En 1852, le chemin de fer arrive à Metz, ce qui entraîne de profonds changements territoriaux, après la création de la voie ferrée reliant Devant-les-Ponts au Sablon, et l'édification d'une nouvelle gare en dehors des remparts, en plus de celle de Metz-Nord. La ville est désormais reliée à Réding, Lérouville, Zoufftgen. En 1861, une Exposition universelle ayant trait à l’agriculture, l’industrie, l’horticulture et les beaux-arts se tient sur l’esplanade.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

La guerre franco-prussienne (1870–1871)

L’année 1870 est une année douloureuse pour les habitants de Metz. Pendant la Guerre franco-prussienne de 1870, l’armée impériale du maréchal français Bazaine s’est réfugiée à Metz. Après la bataille de Borny-Colombey le 14 août à l’est de la ville, puis celle de Saint-Privat–Gravelotte à l’ouest le 18 août, Metz est assiégée le 20 août et capitule le 28 octobre61. Les troupes allemandes pénètrent dans la ville le lendemain. Abandonnée par la majorité des députés français, y compris les députés lorrains de la Meurthe, qui ont voté à la quasi-unanimité sa cession, « la plus forte citadelle de la France » est rattachée au nouvel Empire allemand le 10 mai 1871, conformément au traité de Francfort. Metz devient le chef-lieu du Bezirk Lothringen, le district de Lorraine, intégré au nouveau Reichsland Elsaß-Lothringen et le restera jusqu’en 1918.

Carte du Deuxième Reich Allemand

8249.jpg

Sous l’Empire allemand (1871–1918)

Malgré le départ d’une importante portion de ses élites et de dix à quinze-mille « optants » pour la France, la ville continue de s’agrandir et de se transformer, dominée par la personnalité de son évêque français Paul Dupont des Loges qui est élu député au Reichstag et dont il va devenir l’un des « députés protestataires ». L’émigration de Mosellans vers la France, en particulier vers Nancy et Paris, commence dès l’armistice et se poursuit pendant une vingtaine d’années. La germanisation de la ville et de ses habitants, inexorable du fait du renouvellement des générations et de l’installation d’immigrés allemands, se fait progressivement. Ces derniers deviennent majoritaires à Metz, dès les années 1890.

Comme dans le reste de la Moselle, l’enseignement du français est supprimé dans les écoles primaires, où les instituteurs allemands donnent l’enseignement en allemand. Le français est toutefois toléré, comme « langue étrangère », dans les établissements secondaires et dans quelques établissements bilingues. Mais les Messins de souche continuent logiquement à parler français en privé, par tradition ou par attachement à la culture française

Metz se transforme sous l’action des autorités allemandes qui décident de faire de son urbanisme une vitrine de l’empire wilhelmien. En 1898, le baron von Kramer, maire de Metz, demande à l’empereur Wilhelm II la permission d’étendre la ville, au détriment des terrains militaires.

L’éclectisme architectural se traduit par l’apparition de nombreux édifices de style néoroman tels la poste centrale, le temple protestant ou une nouvelle gare ferroviaire ; de style néogothique tels le portail de la cathédrale et le temple de garnison, ou encore de style néo-Renaissance tel le palais du Gouverneur.

En 1910, le maire Paul Böhmer peut écrire : « Une promenade à travers la ville convaincra chacun, qu’à côté du vieux Metz pittoresque de l’époque française, un Metz moderne est en train d’être érigé, qui doit sa création à l’initiative et la force de travail allemandes.

Pour ce point stratégique majeur de la défense de l’empire — il s’agit d’un carrefour routier et ferroviaire de premier ordre — l’état-major allemand poursuit les travaux de fortification entamés par Napoléon III sous le Second Empire.

Chaque année, l’empereur Guillaume II vient dans la cité lorraine, pour inspecter les travaux d’urbanisme et ceux des fortifications de Metz. Ses visites sont, pour la ville de Metz, l’occasion d’organiser des parades et des fêtes dignes d’un hôte impérial. Au cours d’une de ses visites, il déclare ainsi : « Metz et son corps d’armée constituent une pierre angulaire dans la puissance militaire de l’Allemagne, destinée à protéger la paix de l’Allemagne, voire de toute l’Europe» En 1914, Metz est devenue la première place forte au monde.

Empereur Guillaume II d'Allemagne

mv0r.jpg

Première Guerre mondiale

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent loyalement pour l’Empire allemand. Très rares sont les appelés qui désertent et, parmi eux, beaucoup tomberont au champ d’honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest81. Dès le début des hostilités, 15 000 civils sont évacués de Metz vers la Hesse. Les blessés étant nombreux, Metz est bientôt transformée en ville-hôpital, comptant jusqu'à 32 hôpitaux.

Malgré la protection de sa ceinture fortifiée, l'agglomération messine est touchée par les combats. Au fil du conflit, les bombardements de l'armée française se font en effet de plus en plus intenses, passant de 6 en 1914, à 79 en 1915, 140 en 1916, 171 en 1917 et 308 en 191882. En dépit de leur attachement à l’Empire, les Messins accueillent donc avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée.

Le retour à la France

Après l’Armistice de 1918 et le retour à la France, la Moselle reste traumatisée par les déchirures de la guerre et les dommages collatéraux des nationalismes. Les intellectuels mosellans et messins réagiront diversement au rattachement de la Moselle à la France. Certains s’engagent sur la voie d’un nationalisme pro-français, revanchard et cocardier. D’autres s’engagent sur la voie antagoniste d’un nationalisme pro-allemand, tout aussi vindicatif et belliqueux.

Ce combat identitaire, souvent mené par des intellectuels idéalistes, qui s’inscrit parmi des courants de sensibilité à l’œuvre dans l’Europe entière, traduit aussi une crise d’identité propre à l’ensemble des Alsaciens-Lorrains.

La population est devenue bilingue après 48 années d’annexion, et la culture allemande imprègne le mode de vie des Messins. Ainsi, paradoxalement, l’âge d’or de la presse allemande coïncide à Metz avec la période de l’entre-deux-guerres. Plusieurs générations d’enfants ont été contraints, non seulement d’apprendre, mais aussi de parler en allemand à l’école, sous peine de sanctions. Enfin, beaucoup de notables messins nés pendant l’Annexion, comme Gabriel Hocquard ou Robert Schuman, ont suivi une scolarité allemande complète, de l’école primaire à l’université. La majorité des Messins possédaient, par conséquent, une double culture franco-allemande solide à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

18 novembre 1918 - la Délivrance de Metz

vw5y.jpg

Je vous invite donc à me suivre à travers cette visite de Metz la discrète qui ne cesse de me surprendre et de m'enchanter à chacune de mes visites :) ...

n7sv.jpg

kqhr.jpg

ydjm.jpg

afpb.jpg

rmx8.jpg

oyis.jpg

2jj5.jpg

9c3z.jpg

t53v.jpg

32k3.jpg

xks8.jpg

w93z.jpg

sfrf.jpg

1d2n.jpg

uued.jpg

e8sf.jpg

wpp0.jpg

u66e.jpg

x0r9.jpg

sltq.jpg

swb0.jpg

4c60.jpg

nidc.jpg

ysec.jpg

ihq1.jpg

7a7r.jpg

lihn.jpg

dhnv.jpg

1kpn.jpg

v610.jpg

8ntm.jpg

jthz.jpg

u838.jpg

vob4.jpg

xj0w.jpg

1io1.jpg

thps.jpg

y4f3.jpg

davb.jpg

w1cj.jpg

g5br.jpg

sl83.jpg

yjdf.jpg

fq4f.jpg

h5gm.jpg

j2tx.jpg

j4ed.jpg

i20c.jpg

c4v0.jpg

u50r.jpg

aibt.jpg

g2cg.jpg

35ky.jpg

3mv7.jpg

wkjt.jpg

w51i.jpg

ucvl.jpg

qbic.jpg

m1dp.jpg

ja29.jpg

Merci d'avoir suivi cette visite de Metz, capitale de la Lorraine et je vous dis à bientôt pour une nouvelle carte postale du Pays des Trois Frontières :bo: ...

Karim

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Bienvenue à la Cité de Trèves !

WOW ! Je dois vous avouer que n'étant pas d'ordinaire à court de vocabulaire en Français et accessoirement en Anglais après presque 20ans passés dans les pays Anglosaxons, le terme WOW n'est pas le premier terme qui me vient à l'esprit habituellement, sauf pour la Cité de Trèves...

Si Metz n'évoquait pour moi qu'un nom sur une carte jusqu'à ce que je la découvre dans toute sa splendeur, la Cité de Trèves était pour moi encore plus obscure évoquant de lointains souvenirs de cours d'Histoire Géo et quelques citations dans les livres historiques sur le 16ème siècle de lectures plus récentes.

Les belles rencontres sont souvent le fruit du hasard et c'est mon amie Diane qui connaissant ma passion pour les voyages, la découverte, l'architecture et l'histoire - aussi bien celle avec un grand H que les petites anecdotes qui s'y rattachent - qui m'a suggéré en Juin dernier de visiter la ville historique de Sarrebruck que je vous présenterai prochainement dans un Spécial Marchés de Noël, et la Cité de Trèves, toutes deux situées en Allemagne.

Et c'est finalement, le 24 octobre dernier que je me décidais à y aller, profitant d'un des derniers beaux jours d'automne avec une température ambiante de 19° celcius.

Je voyage principalement avec le train qui est assez avantageux dans cette région à la croisée des chemins et qui met des destinations telles que Metz, Nancy, Luxembourg City ou Sarrebruck à un peu moins de 20 Euros aller retour. C'est donc par le train que je me rendis à Trèvesen passant par Sarrebruck, et je dois dire que le voyage en train entre ces deux cités est l'un des plus visuellement scéniques qui soit car l'on chemine le long du cours de la Moselle Allemande et sa magnifique vallée boisée jusqu'à ce qu'approchant de Trèves on commence à apercevoir les coteaux escarpés qui surplombent la plus célèbre cité de la région de Rhénanie Palatinat et peut-être d'Allemagne et qui font de cette région le paradis du Riesling avec des crus tels que Brauneberger Juffer Sonnenuhr ou le Erderner Prälat .Un véritable régal pour les yeux pendant l'heure que dure le trajet en train jusqu' à Trèves.

Depuis la gare ou "Haupt Bahnhof", l’on emprunte le long boulevard Théodore Heuss bordé d’immeubles fin 19ème début 20ème avec une allée centrale plantée d’arbres où rien ne nous prépare aux splendeurs de la cité toute proche.

Arrivé devant la Porta Nigra, aussi imposante que mystérieuse de part sa couleur dominante noire, vestige de l’époque Romaine, mon œil fut attiré par des sculptures colorées d’éléphants déjà aperçues à Luxembourg Ville et qui font partie de l’Eléphant Parade qui soutien la cause des Eléphants d’Asie, exposés en face de l’Office du Tourisme où je prenais un plande la Cité.

Et alors que je progressais dans Simeon Strasse qui mène au cœur du quartier historique, je remarquais quelques bâtiments aux couleurs pastelles aux façades joliment décorées en relief, et absorbé par la photographie, je ne réalisais pas que j’étais à deux pas d’une vision de beauté architecturale telle que je n’en avais pas connu depuis des années, pourtant riches en découvertes et lieux historiques connus et moins connus.

De jolies façades, des boutiques à foison, des touristes bien sûr, et soudain la silhouette des sublimes bâtiments de la Hauptmarkt Platz ou Place du Grand Marché se dessine dans toute sa splendeur et là WOW, un éblouissement devant un ensemble architectural d’une beauté inouie !

Un peu plus tard, assis devant une pinte de bière, je regardais une carte postale qui indiquait au dessus d’une photo de la Hauptmarkt Platz, « Trier Deutschlands älteste und schönste stadt »,"Trèves la plus ancienne et plus jolie ville d’Allemagne", et jusqu’à preuve du contraire elle l’est, en tous les cas pour moi.

C’est son histoire ainsi que les photos de ma journée dans cette cité extraordinaire que je vous invite à découvrir dans la présentation à suivre :bo:

Bienvenue à Trèves :) !

Karim

Modifié par victorian67
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
victorian67 Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Bienvenue à la Cité de Trèves !

Trèves sur la Carte

pp9t.jpg

Plan de la Cité de Trèves

rhtu.jpg

Vue de la sublime Hauptmarkt Platz

5nj1.jpg

Vue de la Hauptmarkt Platz féérique avec son célèbre Marché de Noël

vcs2.jpg

Karim

Modifié par victorian67
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×