La taxe foncière a flambé depuis cinq ans

La taxe foncière a flambé depuis cinq ans

La taxe foncière sur les logements a augmenté de 21 % en moyenne nationale entre 2006 et fin 2011, soit trois fois plus que l'inflation et l'indice de référence des loyers.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait suscité un tollé dimanche chez les professionnels en proposant, en échange d'une baisse des charges des entreprises, d'alourdir la fiscalité de l'immobilier. Les collectivités locales, elles, ne s'en sont pas privées ces dernières années. La taxe foncière sur les propriétés bâties (qui va aux départements et aux communes) a ainsi augmenté de 21 % en moyenne nationale entre 2006 et fin 2011, soit trois fois plus que l'inflation, que l'indice de référence des loyers ou encore que la revalorisation des retraites du régime général, selon une étude de l'Union nationale des propriétaires immobiliers (Unpi).

Les logements étant des biens non délocalisables, ils sont donc faciles à taxer. Résultat : « L'impôt foncier pèse de plus en plus sur le budget des ménages propriétaires, allant jusqu'à représenter parfois l'équivalent de trois mois de loyer, de salaire ou de retraite », commente l'Unpi, qui représente les petits bailleurs privés. A fin 2011, le taux moyen national de taxe foncière atteignait 35,65 % (hors taxes additionnelles pour équipement et enlèvement des ordures ménagères).

Quasiment un an de loyer

L'assiette de la taxe foncière est la valeur locative, c'est-à-dire l'estimation par les communes du loyer annuel de l'habitation concernée. Le taux proprement dit ne suffit donc pas à juger du poids de la taxe. « Aujourd'hui, certains propriétaires, qu'ils soient bailleurs ou occupants, finissent par verser à l'Etat quasiment l'équivalent d'un loyer annuel, quand on additionne les diverses charges : la taxe foncière (35% de la valeur locative soit quatre mois de loyer), la taxe d'habitation, la TVA sur les travaux obligatoires d'entretien et de mise aux normes, etc. », s'insurge Jean Perrin, président de l'Unpi.

La hausse rapide de la taxe foncière reflète les besoins financiers croissants des départements, qui ont des charges liées à la décentralisation, et des communes, dont les recettes liées aux droits de mutation fondent avec la chute du nombre de transactions immobilières. Par ailleurs, « augmenter la taxe d'habitation est politiquement bien plus difficile, donc on touche à la taxe foncière, qui n'affecte que les propriétaires, remarque Jean Perrin. Depuis cinq ans, les taxes foncières augmentent deux fois plus vite que la taxe d'habitation ».

Hausses supérieures à 30 %

Parmi les 50 plus grandes villes de France, c'est Paris qui détient la palme de la plus forte hausse de la taxe foncière entre 2006 et fin 2011 (+68%), du fait de l'introduction d'une taxe départementale en 2009.

Lire la suite (Les Echos).

nous ne sommes pas vraiment en démocratie

mais dans un régime totalitaire avec une pompe à fric qui s'emballe

au lieu de diminuer le nombre des fonctionnaires ...;

Dans certaines communautés d’agglomérations ,on dénombre jusqu’à plus de trente vice-présidents sans compter les emplois plus ou moins justifiés crée pour les copains et fils de copains .dans cette situation ne soyons pas étonnés si les impôts sont en augmentation

c'est de pire en pire , cela devient vraiment du grand n'importe quoi...

Quand ma mère m'as dit ce qu'elle paie pour la taxe foncière de sa maison... Je crois que je vais mettre un carton devant en guise d'héritage. C'est juste de la folie...

Tu paie pour habiter chez toi c'est énorme,moi en 5 ans que j'ai acheté ma maison (sans terrain ni balcon) elle a augmenté de 100 euros,elle représente deux fois le salaire de mon épouse.

Si j'y ajoute la taxe d'habitation je paie 1 salaire complet.

Ça devient prohibitif,je conseille a tous de vivre a la campagne.

Le hic c'est que cette taxe ne tient pas compte des revenus ce qui la rend particulièrement injuste.

Au moment des élections présidentielles sur un topic j'en avais parlé en signalant le grand silence des candidats sur la charge de plus en plus lourde que représente les taxes foncières et d'habitations.

Mais à la décharge des candidats si eux n'en n'ont pas parlé aucuns journalistes qui les avaient interviewés n'en avaient pas parlé non plus, pourtant tous les français qu'ils soient propriétaires ou locataires sont concernés par au moins l'une des deux.

Il est question aussi depuis quelques jours maintenant d'augmenter également la taxe audiovisuelle.

Avec l'augmentation de toutes les taxes et impôts que l'on a depuis quelques années maintenant je me demande finalement quel pourcentage cela représente dans notre budget? Non finalement vaut peut être mieux ne pas le savoir histoire de ne pas nous démotiver le matin quand au part au boulot..

On nous parle de l'endettement de l'état qui est faramineux mais celui des régions , des départements et des villes on ne nous en parle très peu et pourtant eux aussi ils pèsent sur notre budget.

Malheureusement je crois que ce n'est pas prêt de s’arrêter toutes ces hausses puisque ni les régions ni les villes ni les départements ne sont décidés pour la plus part d'entre eux à baisser leur train de vie ni à arrêter de s'endetter.

Merci.

Tu paie pour habiter chez toi c'est énorme,moi en 5 ans que j'ai acheté ma maison (sans terrain ni balcon) elle a augmenté de 100 euros,elle représente deux fois le salaire de mon épouse.

Si j'y ajoute la taxe d'habitation je paie 1 salaire complet.

Ça devient prohibitif,je conseille a tous de vivre a la campagne.

Le hic c'est que cette taxe ne tient pas compte des revenus ce qui la rend particulièrement injuste.

Tu paies pour habiter chez toi c'est énorme,moi en 5 ans que j'ai acheté ma maison (sans terrain ni balcon) elle a augmenté de 100 % euros,elle représente deux fois le salaire de mon épouse.

Pour en faire quoi ? Amènagements dispendieux, avenues refaites sans arrêt, signalisation partout.

Pour en faire quoi tiens voilà qui va d’éclairé:

Dosière veut économiser 15 milliards sur le fonctionnement des communes

Tout homme ou femme politique est une source de dépense potentielle.

Avec nos 37 500 communes en France, cela fait autant de sites incitant à des multiplications de dépenses publiques.

Certes, les regroupements de communautés de communes ont été la réponse pragmatique à la rationalisation des dépenses, notamment pour les gros postes de dépenses, la gestion de l’eau, les déchets.

Auquel s’est ajouté, l’application des règles gouvernementales et européennes, qui accentuait la nécessité de ces dépenses.

Néanmoins, la tentation reste forte pour un élu, si modeste soit il, de laisser une empreinte de son passage, qui une salle de sport, qui une piscine, qui des statues symboliques, sans compter les associations sportives ou autres, dont les déficits chroniques sont largement financés au moyen des taxes locales, sous prétexte d’un rayonnement hypothétique de la commune ?

C’est incontestablement, dans cet empilage de centre dépensier,qu’il faudrait trancher et revoir la copie.

Si les départements, leurs préfectures, leurs sous-préfectures,étaient séparés de la distance d’une demi-journée de cheval, à l’origine de la composition du territoire, il faut bien admettre que ce critère-là a perdu de son acuité aujourd'hui.

Et pourtant, dans le domaine de la structure politique du pays, rien n’a changé ou presque depuis son inventeur, Napoléon Bonaparte.