Aller au contenu

Les viols pendant la guerre d'Algérie


Hamourabi

Messages recommandés

Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 455 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Merci le merle pour ta réponse.

Bonne soirée.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 41ans Posté(e)
robin dubois Membre 954 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Malheureusement, les guerres ont toutes eu leurs lots d'exactions...et ça ne changera pas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 44ans Posté(e)
Hamourabi Membre 1 819 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Je ne cautionne absolument pas les crimes commis

La première réponse est un mensonge de Cocoy que vous soutenez. Pourquoi mentez-vous si ce n'est pas pour relativiser les crimes de la guerre d'Algérie ?

Enfin, je constate que la faction "extrême droite" du forum continue sa petite propagande. C'est quoi votre principe ? En répétant assez souvent les mêmes mensonges vous les ferez passer pour des vérités ?

Je trouve l'attitude de Covoy répugnante. Mentir sur des faits aussi graves :mef:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Budweiser addict, 33ans Posté(e)
US_eyes Membre 2 785 messages
33ans‚ Budweiser addict,
Posté(e)

Bon, apparemment il faut éclaircir certains points.

  1. Je ne me considère pas dans la faction "extreme droite". Je suis loin de voter Marine. Si tu lisais mes messages dans la section politique, tu le saurais... Et l'échiquier politique n'a rien à faire ici.
  2. Dire que celui qui ne pense pas comme toi est un menteur ne fera pas de toi le détenteur de la vérité.
  3. Enfin, après ces futilités malheureusement necessaires, sache que dans une guerre, il n'y a jamais les gentils d'un coté et les méchants de l'autre. Tu ne peux le nier, sauf si tu ne tiens pas à être objectif.
  4. Dire qu'il y a eu des atrocités des 2 cotés, c'est relativiser ces crimes? Je ne pense pas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 44ans Posté(e)
Hamourabi Membre 1 819 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Dire que celui qui ne pense pas comme toi est un menteur ne fera pas de toi le détenteur de la vérité.

Ce n'est pas un problème d'opinion, mais de faits. Cocoy ment (voir son premier message) et vous le soutenez, vous êtes un menteur. POINT.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Budweiser addict, 33ans Posté(e)
US_eyes Membre 2 785 messages
33ans‚ Budweiser addict,
Posté(e)

Tu me rappelle quelqu'un : "menteur", petit calomniateur"... (ah oui, et finir une phrase par "POINT" me donne plutôt l'impression que tu es borné et qu'un débat ne t'interesse pas.)

M'enfin... Me reprendre sur ce point prouve au moins que tu es d'accord avec moi sur les 3 autres sleep8ge.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 44ans Posté(e)
Hamourabi Membre 1 819 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Assume tes erreurs : tu as menti en niant l'existence des documentaires allant dans l'autre sens.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Budweiser addict, 33ans Posté(e)
US_eyes Membre 2 785 messages
33ans‚ Budweiser addict,
Posté(e)

Ou vois tu que j'ai nier l'existence de tels documentaires?

Il en existe, même s'ils sont largement inferieurs.

Mais bon, je ne m'étonne pas que vous soyez du côté des criminels. Ce qui aurait été étonnant, c'est que vous soyez du côté des honnêtes gens.

En revanche, toi tu mens en affirmant que dans cette guerre, il y avait les criminels d'un coté et les gentils bisounours de l'autre.

Tu dénonces les crimes d'un coté, et tu les minimise de l'autre.

Fais un peu preuve d'objectivité au moins.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 semaines après...
Membre, 44ans Posté(e)
Hamourabi Membre 1 819 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

En revanche, toi tu mens en affirmant que dans cette guerre, il y avait les criminels d'un coté et les gentils bisounours de l'autre.

Tu dénonces les crimes d'un coté, et tu les minimise de l'autre.

Propagande.

Les victimes de ces criminels étaient des non-combattants qui n'avaient rien demandé à personne.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Budweiser addict, 33ans Posté(e)
US_eyes Membre 2 785 messages
33ans‚ Budweiser addict,
Posté(e)

Prend du recul, et sois plus objectif. Je ne nie aucun crime.

Mais toi tu nies les crimes d'un coté, et insiste sur les crimes de l'autre coté.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 44ans Posté(e)
Hamourabi Membre 1 819 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Tu te fous de ma tronche ? C'est toi qui a commencé à nier les crimes en question, à nier qu'il faille faire des reportages sur les crimes d'un côté particulier. Tu cherches à enfumer qui ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Budweiser addict, 33ans Posté(e)
US_eyes Membre 2 785 messages
33ans‚ Budweiser addict,
Posté(e)

Je nie ça ou ?

Au contraire, je dis que des crimes il y en a eu des 2 cotés ! C'est faire preuve d'objectivité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
pauv_type Membre 104 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le sujet de ce topic est en lui-même idiot ; pas par son sujet en lui-même ; mais parce qu'il le poste en partie histoire ; hors, dans l'historie militaire : les viols ont toujours existé.

Alors pourquoi faire de la provocation en parlant de la guerre d'Algérie ?

Je suis sûr que le créateur du topic le savait. Car qui dit "Guerre d'Algérie" sur un forum francophone, dit FORCEMENT topic-qui-va-partir-en-couille : ça c'est évident.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 44ans Posté(e)
Hamourabi Membre 1 819 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

C'est de la provocation de parler de la guerre d'Algérie ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
pauv_type Membre 104 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si tu avait bien lu mon post, tu verrais que se n'est pas se que je dis.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 ans après...
Membre, Posté(e)
LiseH3H Membre 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

j'effectue un travail de recherche sur la mémoire collective de la guerre d'Algérie en France et je souhaiterais vous poser quelques questions:

En 2000, le journal Le Monde a relancé le débat sur la torture pendant la guerre d'Algérie. Je m'adresse donc à la génération qui se souvient de ce débat:

-Que connaissiez-vous de la guerre d'Algérie avant 2000?

-Pourquoi, selon vous, a-t-il fallu attendre quarante ans avant que le tabou de la torture soit levé?

-Comment vous positionnez-vous quant à l'histoire coloniale française? Condamnez-vous les pratiques de l'armée française de l'époque?

Tous les avis sont les bienvenus: il s'agit ici d'une étude journalistique/sociologique. (Aucun nom ni pseudo ne sera divulgué)

J'aimerais vous soumettre une expérience: Ci-dessous l'article de Florence Beaugé, paru en une du Monde le 20 juin 2000.

Cet article est à l'origine du "retour du refoulé" lié à la guerre d'Algérie.

En lisant cet article:

-Que ressentez-vous? Quelles émotions vous animent?

-Quel est votre avis sur le témoignage de "Lila"? Vous touche-t-il et pourquoi?

-Pourquoi, selon vous, cet article a-t-il eu un tel impact( débat public, regrets d'anciens tortionnaires...)?

-Le témoignage a-t-il plus d'impact sur vous qu'un récit historique, ou que la dénonciation de la torture comme contraire aux Droits de l'Homme? Si oui, pourquoi?

Torturée par l'armée française en Algérie, " Lila " recherche l'homme qui l'a sauvée

BEAUGE FLORENCE

" ALGER de notre envoyée spéciale - " J'étais allongée nue, toujours nue. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour.

Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes dans le couloir, je me mettais à trembler. Ensuite, le temps devenait interminable.

Les minutes me paraissaient des heures, et les heures des jours. Le plus dur, c'est de tenir les premiers jours, de s'habituer à la douleur.

Après, on se détache mentalement, un peu comme si le corps se mettait à flotter. " Quarante ans plus tard, elle en parle avec la voix blanche.

Elle n'a jamais eu la force d'évoquer avec sa famille ces trois mois qui l'ont marquée à vie, physiquement et psychologiquement. Elle avait vingt ans.

C'était en 1957, à Alger. Capturée par l'armée française le 28 septembre, après être tombée dans une embuscade avec son commando, elle avait été

transférée, grièvement blessée, à l'état-major de la 10e division parachutiste de Massu, au Paradou Hydra. " Massu était brutal, infect. Bigeard n'était

pas mieux, mais, le pire, c'était Graziani. Lui était innommable, c'était un pervers qui prenait plaisir à torturer. Ce n'était pas des êtres humains. J'ai souvent

hurlé à Bigeard : " Vous n'êtes pas un homme si vous ne m'achevez pas ! " Et lui me répondait en ricanant : "Pas encore, pas encore ! " Pendant ces trois mois,

je n'ai eu qu'un but : me suicider, mais, la pire des souffrances, c'est de vouloir à tout prix se supprimer et de ne pas en trouver les moyens. " Elle a tenu bon,

de septembre à décembre 1957. Sa famille payait cher le prix de ses actes de " terrorisme ". " Ils ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et soeurs. Maman a subi le supplice de la baignoire pendant trois semaines de suite. Un jour, ils ont amené devant elle le plus jeune de ses neuf enfants, mon petit frère

de trois ans, et ils l'ont pendu... " L'enfant, ranimé in extremis, s'en est sorti. La mère, aujourd'hui une vieille dame charmante et douce, n'avait pas parlé.

Sa fille aurait fini par mourir, dans un flot d'urine, de sang et d'excréments, si un événement imprévu n'était intervenu. " Un soir où je me balançais la tête de droite à gauche, comme d'habitude, pour tenter de calmer mes souffrances, quelqu'un s'est approché de mon lit. Il était grand et devait avoir environ quarante-cinq ans. Il a soulevé ma couverture, et s'est écrié d'une voix horrifiée : " Mais, mon petit, on vous a torturée ! Qui a fait cela ? Qui ? " Je n'ai rien répondu. D'habitude, on ne me vouvoyait pas. J'étais sûre que cette phrase cachait un piège. " Ce n'était pas un piège. L'inconnu la fera transporter dans un hôpital d'Alger, soigner, puis transférer en prison. Ainsi, elle échappera aux griffes de Massu, Bigeard et Graziani. Louisette Ighilahriz, " Lila " de son nom de guerre, retrouvera la liberté cinq ans plus tard, avec l'indépendance de l'Algérie. Depuis, elle recherche désespérément son sauveur. Ce souhait est même devenu une idée fixe, une obsession. " J'ai tout essayé, envoyé des messages partout, avec de moins en moins d'espoir de le retrouver vivant. S'il l'est encore, il doit avoir à peu près quatre-vingt-cinq ans. Je ne veux qu'une chose : lui dire merci. "

Elle ne sait presque rien de Richaud, sinon son nom, pour l'avoir entendu - mais elle n'est même pas sûre de l'orthographe -, sa fonction probable : médecin militaire, et son grade : commandant. A défaut de le revoir, Louisette Ighilahriz voudrait remercier sa fille : " Je me souviens qu'il m'avait dit : "Je n'ai pas vu ma fille depuis six mois, vous me faites terriblement penser à elle." Alors, je la cherche, elle aussi. Je voudrais lui dire combien son père l'aimait et à quel point il pensait à elle, là-bas, en Algérie... "

MERCI À TOUS CEUX QUI VOUDRONT BIEN M'AIDER À MENER À BIEN MA RECHERCHE.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bon, apparemment il faut éclaircir certains points.

  1. Je ne me considère pas dans la faction "extreme droite". Je suis loin de voter Marine. Si tu lisais mes messages dans la section politique, tu le saurais... Et l'échiquier politique n'a rien à faire ici.
  2. Dire que celui qui ne pense pas comme toi est un menteur ne fera pas de toi le détenteur de la vérité.

  3. Enfin, après ces futilités malheureusement necessaires, sache que dans une guerre,
    il n'y a jamais les gentils d'un coté et les méchants de l'autre.
    Tu ne peux le nier, sauf si tu ne tiens pas à être objectif.

  4. Dire qu'il y a eu des atrocités des 2 cotés, c'est relativiser ces crimes?
    Je ne pense pas.

:blush: C'est un peu facile comme argument et faux !

En Algérie, comme dans tout " l'empire colonial français"

il y avait les "colons" d'un côté et les "colonisés" de l'autre !

Il y avait un peuple qui, selon le DROIT international demandait la LIBERTE et l'indépendance !

Il y avait d'un côté le peuple algérien qui revendiquait ses DROITS et de l'autre l'occupant

qui l'agressait !

Les algériens qui " se défendaient " contre l'armée française qui l'attaquait !

C'est ça l'objectivité !

70 ans plus tard, il serait temps d' accepter la vérité et la réalité historique !

Voilà la carte des empire coloniaux, en Bleu, l'empire colonial français !

dtempires_coloniauxen1914-1.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le sujet de ce topic est en lui-même idiot ; pas par son sujet en lui-même ; mais parce qu'il le poste en partie histoire ; hors, dans l'historie militaire : les viols ont toujours existé.

Alors pourquoi faire de la provocation en parlant de la guerre d'Algérie ?

Je suis sûr que le créateur du topic le savait. Car qui dit "Guerre d'Algérie" sur un forum francophone, dit FORCEMENT topic-qui-va-partir-en-couille : ça c'est évident.

L'historien cherche "la vérité", il cherche à savoir et comprendre !

En quoi serait-ce provocateur ? On ne peut préjuger des intentions de l'historien !

Cela dérange ceux qui n'acceptent pas de regarder en face "l'histoire coloniale de la France "

et ses crimes ! Pourtant, il vaut mieux savoir et réfléchir sur ce passé ^pas si lointain"

de façon à ne pas recommencer, et aussi, à laver la haine que ces crimes ont entrainée ...

Quant au forum francophone, de nombreux pays d'Afrique sont des pays francophones !

Prend du recul, et sois plus objectif. Je ne nie aucun crime.

Mais toi tu nies les crimes d'un coté, et insiste sur les crimes de l'autre coté.

Il y avait d'un côté l'agresseur, de l'autre l'agressé !

Ce n'est pas équivalent, du tout ! :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LiseH3H Membre 2 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

j'effectue un travail de recherche sur la mémoire collective de la guerre d'Algérie en France et je souhaiterais vous poser quelques questions:

En 2000, le journal Le Monde a relancé le débat sur la torture pendant la guerre d'Algérie. Je m'adresse donc à la génération qui se souvient de ce débat:

-Que connaissiez-vous de la guerre d'Algérie avant 2000?

-Pourquoi, selon vous, a-t-il fallu attendre quarante ans avant que le tabou de la torture soit levé?

-Comment vous positionnez-vous quant à l'histoire coloniale française? Condamnez-vous les pratiques de l'armée française de l'époque?

Tous les avis sont les bienvenus: il s'agit ici d'une étude journalistique/sociologique. (Aucun nom ni pseudo ne sera divulgué)

J'aimerais vous soumettre une expérience: Ci-dessous l'article de Florence Beaugé, paru en une du Monde le 20 juin 2000.

Cet article est à l'origine du "retour du refoulé" lié à la guerre d'Algérie.

En lisant cet article:

-Que ressentez-vous? Quelles émotions vous animent?

-Quel est votre avis sur le témoignage de "Lila"? Vous touche-t-il et pourquoi?

-Pourquoi, selon vous, cet article a-t-il eu un tel impact( débat public, regrets d'anciens tortionnaires...)?

-Le témoignage a-t-il plus d'impact sur vous qu'un récit historique, ou que la dénonciation de la torture comme contraire aux Droits de l'Homme? Si oui, pourquoi?

Torturée par l'armée française en Algérie, " Lila " recherche l'homme qui l'a sauvée

BEAUGE FLORENCE

" ALGER de notre envoyée spéciale - " J'étais allongée nue, toujours nue. Ils pouvaient venir une, deux ou trois fois par jour.

Dès que j'entendais le bruit de leurs bottes dans le couloir, je me mettais à trembler. Ensuite, le temps devenait interminable.

Les minutes me paraissaient des heures, et les heures des jours. Le plus dur, c'est de tenir les premiers jours, de s'habituer à la douleur.

Après, on se détache mentalement, un peu comme si le corps se mettait à flotter. " Quarante ans plus tard, elle en parle avec la voix blanche.

Elle n'a jamais eu la force d'évoquer avec sa famille ces trois mois qui l'ont marquée à vie, physiquement et psychologiquement. Elle avait vingt ans.

C'était en 1957, à Alger. Capturée par l'armée française le 28 septembre, après être tombée dans une embuscade avec son commando, elle avait été

transférée, grièvement blessée, à l'état-major de la 10e division parachutiste de Massu, au Paradou Hydra. " Massu était brutal, infect. Bigeard n'était

pas mieux, mais, le pire, c'était Graziani. Lui était innommable, c'était un pervers qui prenait plaisir à torturer. Ce n'était pas des êtres humains. J'ai souvent

hurlé à Bigeard : " Vous n'êtes pas un homme si vous ne m'achevez pas ! " Et lui me répondait en ricanant : "Pas encore, pas encore ! " Pendant ces trois mois,

je n'ai eu qu'un but : me suicider, mais, la pire des souffrances, c'est de vouloir à tout prix se supprimer et de ne pas en trouver les moyens. " Elle a tenu bon,

de septembre à décembre 1957. Sa famille payait cher le prix de ses actes de " terrorisme ". " Ils ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et soeurs. Maman a subi le supplice de la baignoire pendant trois semaines de suite. Un jour, ils ont amené devant elle le plus jeune de ses neuf enfants, mon petit frère

de trois ans, et ils l'ont pendu... " L'enfant, ranimé in extremis, s'en est sorti. La mère, aujourd'hui une vieille dame charmante et douce, n'avait pas parlé.

Sa fille aurait fini par mourir, dans un flot d'urine, de sang et d'excréments, si un événement imprévu n'était intervenu. " Un soir où je me balançais la tête de droite à gauche, comme d'habitude, pour tenter de calmer mes souffrances, quelqu'un s'est approché de mon lit. Il était grand et devait avoir environ quarante-cinq ans. Il a soulevé ma couverture, et s'est écrié d'une voix horrifiée : " Mais, mon petit, on vous a torturée ! Qui a fait cela ? Qui ? " Je n'ai rien répondu. D'habitude, on ne me vouvoyait pas. J'étais sûre que cette phrase cachait un piège. " Ce n'était pas un piège. L'inconnu la fera transporter dans un hôpital d'Alger, soigner, puis transférer en prison. Ainsi, elle échappera aux griffes de Massu, Bigeard et Graziani. Louisette Ighilahriz, " Lila " de son nom de guerre, retrouvera la liberté cinq ans plus tard, avec l'indépendance de l'Algérie. Depuis, elle recherche désespérément son sauveur. Ce souhait est même devenu une idée fixe, une obsession. " J'ai tout essayé, envoyé des messages partout, avec de moins en moins d'espoir de le retrouver vivant. S'il l'est encore, il doit avoir à peu près quatre-vingt-cinq ans. Je ne veux qu'une chose : lui dire merci. "

Elle ne sait presque rien de Richaud, sinon son nom, pour l'avoir entendu - mais elle n'est même pas sûre de l'orthographe -, sa fonction probable : médecin militaire, et son grade : commandant. A défaut de le revoir, Louisette Ighilahriz voudrait remercier sa fille : " Je me souviens qu'il m'avait dit : "Je n'ai pas vu ma fille depuis six mois, vous me faites terriblement penser à elle." Alors, je la cherche, elle aussi. Je voudrais lui dire combien son père l'aimait et à quel point il pensait à elle, là-bas, en Algérie... "

MERCI À TOUS CEUX QUI VOUDRONT BIEN M'AIDER À MENER À BIEN MA RECHERCHE.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×