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Question aux libéraux: quand est-ce que la France serait libérale?


economic dream

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Le libéralisme ne se démodera jamais, il évoluera.

C'est pour cette raison que ses concurrents sont tous morts (communisme, socialisme, hyper-protectionnisme, ultra-nationalisme...), quand lui se régénère.

C'est le seul système qui présente autant de souplesse et qui puisse prendre autant de formes possibles.

A part à quelques indécrottables, ici, chacun peut se retrouver dans une forme de libéralisme.

Vous l'avez dit aussi, le libéralisme actuel est mort . Faudrait savoir !

Vous ne pouvez pas prétendre que tous les systèmes économiques sont libéraux, c'est absurde.

Par exemple : la sociale démocratie n'est pas un système libéral au vrai sens du terme

La sociale démocratie, c'est forcément un minimum de recul de la part de l'Etat dans les affaires d'un pays.

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Comme je m'y attendais, personne n'a su répondre à ma question :

- Pourquoi les crises récentes ne sont-elles pas la conséquence du libéralisme ?

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Membre, 38ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
Je ne vois pas pour quelle raison on a laissé ce pouvoir à l'état.

Le fait qu'une monnaie garantisse l'échange sur le territoire national (ou régional, ou supranational) impose un contrôle national (ou régional, ou supranational). Le pouvoir monétaire est loin d'être anodin. Et il est loin d'être détenu pas le seul Etat. C'est le principal problème du capitalisme : les banques se sont substituées à l'Etat dans la gestion de la masse monétaire, imposant à l'Etat de se financer comme n'importe quel particulier. Rothbard avait écrit un bon papier où son bon sens avait surpassé son libertarisme primaire. Comme disait Jefferson :

« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession,d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. »

Et nous y sommes. Toutes les dérives monétaires, pour exemple les hyper-inflations dont ont s'évertuent à incomber la faute à l'Etat, la crise actuelle née en partie par l'explosion d'une bulle de crédit et la faillite d'une institution bancaire américaine, les crises de liquidités, sont en fait le résultat de la multiplication du crédit.

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Membre, 32ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

La multiplication du crédit a été encouragée par l'état, ensuite des banques ont fait n'importe quoi, l'état en a sauvé. Conclusion de l'histoire: quand on est une banque on peut faire n'importe quoi, l'état va nous sauver.

Le problème des institutions bancaires c'est leur puissance qui vient du manque de concurrence dans le secteur qui vient des régles pour devenir une banque. Le danger ne vient pas spécifiquement des banques mais de la taille qu'elles peuvent acquérir si il n'y a pas assez d'acteurs.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)
Comme disait Jefferson :

« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession,d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. »

Tu dévis le propos de Jefferson, ce qu'il tend à dénoncer ce n'est pas le rôle des banques, mais la possibilité qui leur est offerte de devenir propriétaire. Et c'est une dérive qu'on a vu lors des subprimes : des millions de personnes se sont vu retirés leur maison au profit de leur banque pour quelques malheureux dollars d'impayés parfois.

Les banques peuvent ainsi acquérir un patrimoine illimité au dépend de leurs clients. Il y a là un système à dénoncer, lorsqu'une banque prête à quelqu'un elle prend un risque, mais c'est toujours elle qui gagne, les dés sont pipés.

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Membre, 32ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

@economic dream: Preuve négative impossible à faire, question absurde. Prouve plutôt que c'est la faute du libéralisme et les libéraux répondront à tes arguments, s'il est nécessaire.

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Invité Imanouèl
Invités, Posté(e)
Invité Imanouèl
Invité Imanouèl Invités 0 message
Posté(e)

Il a eu des éléments de réponse.

Non, ce n'est pas la faute du libéralisme.

Du capitalisme d'Etat, peut-être, de l'hyper-régulation, peut-être, mais certainement pas du libéralisme.

Le libéralisme est censé défendre la personne contre les collectivités. Il permet de contracter librement.

Etre contre le libéralisme pour la défense des faibles, ok, mais être contre le libéralisme c'est ni plus ni moins être contre la propriété privée.

Le libéralisme est un acquis.

Et c'est un libéralisme assez restreint qu'on observe dans notre société, puisque le gouvernement régule beaucoup d'aspects de nos vies.

C'est confondre capitalisme à outrance et libéralisme.

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Membre, 38ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
Tu dévis le propos de Jefferson, ce qu'il tend à dénoncer ce n'est pas le rôle des banques, mais la possibilité qui leur est offerte de devenir propriétaire. Et c'est une dérive qu'on a vu lors des subprimes : des millions de personnes se sont vu retirés leur maison au profit de leur banque pour quelques malheureux dollars d'impayés parfois.

Les banques peuvent ainsi acquérir un patrimoine illimité au dépend de leurs clients. Il y a là un système à dénoncer, lorsqu'une banque prête à quelqu'un elle prend un risque, mais c'est toujours elle qui gagne, les dés sont pipés.

Non, il parle bien du contrôle monétaire. De la gestion de la masse monétaire, dans une lettre au Secrétaire du Trésor. Et c'est d'ailleurs ce que Ron Paul aux Etats Unis défend en dénonçant le statu spécial de la FED, étant attaché au fondement de sa république.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Je te rappelle tes propos :

Et nous y sommes. Toutes les dérives monétaires, pour exemple les hyper-inflations dont ont s'évertuent à incomber la faute à l'Etat, la crise actuelle née en partie par l'explosion d'une bulle de crédit et la faillite d'une institution bancaire américaine, les crises de liquidités, sont en fait le résultat de la multiplication du crédit.

Les consommateurs et les entreprises demandent des prêts à leurs banques, qui elles-mêmes doivent demander de la monnaie à la banque centrale pour respecter les exigences réglementaires en termes de réserve.

La banque centrale a les moyens de limiter la quantité de monnaie nouvelle, et de la rendre plus chère en augmentant son taux directeur, et ainsi elle peut limiter l'offre de prêts par les banques.

Elle peut rendre cette contrainte plus ou moins forte en jouant sur le niveau de taux et l'émission de monnaie, mais le mieux qu'elle puisse faire c'est de réduire cette contrainte à zéro en offrant gratuitement autant de monnaie que demandée. Si elle essaie d'offrir plus de monnaie qu'il n'est demandé, même en payant ses emprunteurs (en appliquant un taux d'intérêt négatif), elle ne fera qu'ouvrir une possibilité de s'enrichir à ses dépens.

Je te rajoute un lien : Politique monétaire....

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Membre, 38ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
Les consommateurs et les entreprises demandent des prêts à leurs banques, qui elles-mêmes doivent demander de la monnaie à la banque centrale pour respecter les exigences réglementaires en termes de réserve.

Et les états. L'Etat se finance comme les entreprises, obligation souveraine, comme les obligations corporate.

La banque centrale a les moyens de limiter la quantité de monnaie nouvelle, et de la rendre plus chère en augmentant son taux directeur, et ainsi elle peut limiter l'offre de prêts par les banques.

Les limites fixés par la BCE sont ridicules et ne contraignent absolument pas au prêt. Les réserves actuelles des banques sont aux alentours de 8%, alors que le seuil légal est de 1% depuis quelques semaines (2% avant). Ce que la BCE impose se sont des limites, des limites dans la gestion de la masse monétaire, c'est tout. Si aujourd'hui les banques prêtaient leur 7% de surplus à l'économie réelle, elles provoqueraient une inflation monstrueuse, et incontrôlable. Mais les banques aujourd'hui disposent de ce surplus pour jouer sur les marchés avec des effets de levier (d'où la récente inflation des actions), elle ne prêtent presque rien à l'économie réelle. Mais si les actions dégringolent, les leviers mangeront non seulement les 7%, mais aussi les 1% qui leur restent à la BCE. Si elles ne sont pas renflouées, c'est une déflation.

Malgré les limites de la BCE, qui n'a d'ailleurs aucun lien avec l'électeur, et qui est remplie d'anciens banquiers privés, style employé de Goldman Sachs qui imprime des billets à tour de bras pour ses petits copains, les banques privés disposent d'une marge non négligeable dans la gestion de la masse monétaire. Elles peuvent l'augmenter, avec une limite ridicule qui si elle était atteinte provoquerait une possible hyper-inflation, ou la réduire, dans la limite de l'argent issu du crédit, c'est à dire 86% de la masse monétaire.

La monnaie est en grande partie gérée par les aléas de l'activité bancaire, sans prendre en compte le statu spécial de la FED, de la BCE et des agences Trésor des états européens, qui, si ont s'y attardent un peu, nous révèleraient que la monnaie est entièrement contrôlée par le privé.

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Membre, 32ans Posté(e)
Mirisme Membre 1 346 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Elle n'est pas entièrment controlée par le privée mais par une poignée d'acteur privés. Si encore il y avait un peu de concurrence.

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

De la concurrence au niveau de la création monétaire?:smile2:

Mais pourquoi est-ce qu'ils se feraient de la concurrence si le système actuel les arrange très bien?

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Membre, 38ans Posté(e)
Donny Membre 621 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Allez, une planche à billet pour tout le monde ! Ca va être fun.

" Après la planche à billet, la guillotine "

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 587 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Existe toujours cette pensée caricaturale et idiote, notamment à gauche des mots qui désigneraient le mal absolu et d’autres qui sont synonymes du bien absolu.

Le libéralisme (le mal absolu), notamment le libéralisme économique qui s'oppose au contrôle de l'État, notamment dans le domaine des moyens de production, de la circulation des capitaux, de la propriété.

L'étatisme (le bien absolu), ou ses variantes conjuguées que sont le dirigisme, le socialisme, le communisme,synonyme du bonheur assuré et garantis sur terre.

L’étatisme en fait n’est économiquement applicable que si l’on verrouille toutes les frontières.

Les résultats observés du bonheur garantis grandeur nature par l'étatisme sont la Corée du Nord, Cuba, l'ex-urss,c'est-à-dire le contraire absolu de ce qu'ils prétendaient promouvoir.

Pour autant, si le libéralisme a fait preuve de son efficacité dans le domaine économique sur la durée, est-il exempt de toute critique?

Évidemment,NON.

Si la notion de concurrence est un élément essentiel du libéralisme, il faut bien reconnaitre que le jeu de la concurrence est fondamentalement déséquilibré donc injuste.

Exemple : Mettre en concurrence des entreprises entre elles, dont les prélèvements sociaux, notamment sur les salaires, sont importants chez les uns et absentes chez les autres est une distorsion qui ne plaide pas en faveur du libéralisme et d'une saine concurrence, mais plutôt incite au protectionnisme, qui en réaction plaide en faveur de la fermeture des frontières.

Entre deux mots, il faut choisir lemoindre. Plutôt le libéralisme que l’étatisme.

Mais jamais l’un sans l’autre.

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Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Existe toujours cette pensée caricaturale et idiote, notamment à gauche des mots qui désigneraient le mal absolu et d’autres qui sont synonymes du bien absolu.

Mais ce sont justement les libéraux qui disent que les crises proviennent d'un manque de libéralisme!

Et que le "vrai" libéralisme, c'est le bien absolu.

Le libéralisme (le mal absolu), notamment le libéralisme économique qui s'oppose au contrôle de l'État, notamment dans le domaine des moyens de production, de la circulation des capitaux, de la propriété.

Mais aussi les privatisations, dérégulations des marchés, des faibles taxes pour les plus riches.

L'étatisme (le bien absolu), ou ses variantes conjuguées que sont le dirigisme, le socialisme, le communisme,synonyme du bonheur assuré et garantis sur terre.

L’étatisme en fait n’est économiquement applicable que si l’on verrouille toutes les frontières.

:smile2: Pourtant on s'en est très bien tiré pendant des décennies, et surtout lors des 30 Glorieuses, époque de l'Etat-Providence.

Les résultats observés du bonheur garantis grandeur nature par l'étatisme sont la Corée du Nord, Cuba, l'ex-urss,c'est-à-dire le contraire absolu de ce qu'ils prétendaient promouvoir.

Tu mélanges étatisme et communisme.

Le communisme exige la propriété publique de tous les moyens de production tandis que l'étatisme respecte la propriété privée.

Pour autant, si le libéralisme a fait preuve de son efficacité dans le domaine économique sur la durée, est-il exempt de toute critique?

Évidemment,NON.

Si la notion de concurrence est un élément essentiel du libéralisme, il faut bien reconnaitre que le jeu de la concurrence est fondamentalement déséquilibré donc injuste.

Mais pourquoi est-ce que le socialisme annulerait la concurrence?

Exemple : Mettre en concurrence des entreprises entre elles, dont les prélèvements sociaux, notamment sur les salaires, sont importants chez les uns et absentes chez les autres est une distorsion qui ne plaide pas en faveur du libéralisme et d'une saine concurrence, mais plutôt incite au protectionnisme, qui en réaction plaide en faveur de la fermeture des frontières.

Entre deux mots, il faut choisir lemoindre. Plutôt le libéralisme que l’étatisme.

Maux?

Pour ceux qui ne sont pas dégoûtés par 30 ans de libéralisme.

Mais jamais l’un sans l’autre.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 587 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Economic dream

Ce qui nous différencie, c’est d’abord une question d’âge.

Ce qui, je veux bien en convenir, ne justifie en rien que le plus âgé ne dise jamais de bêtise. (autrement cela se saurait)

Les 30 glorieuses, c’est un peu comme une icône symbolique que certains voudraient nous présenter, comme une période économique fascinante parée de toutes les vertus ?

Pour ceux qui l’on vécut, effectivement cela s’inscrivait dans une amélioration de leur condition sociale, puisque précédemment l’on manquait chroniquement de tout.

Par ailleurs, que l’état-providence est pris en charge à la libération des pans entiers de l’économie,était incontestablement un facteur de stabilité correspondant aux nécessités de l’époque, pour concentrer les moyens de décision.

Non seulement dans le domaine du logement, mais aussi dans le domaine de l’agriculture, puisque notre pays n’était même pas auto-suffisant dans le domaine de l’alimentaire.

Bref, les époques ne sont plus les mêmes, hier nous étions dans l’ère du charbon et de l’acier, puis progressivement remplacé par celle du pétrole.

Pétrole et gaz qui voit à leur tour leur déclin, inscrit dans la multiplication de la demande mondiale et des réserves qui ne sont pas éternelles.

Dans le secteur de l'emploi, la notion de société de services ayant substitué une société productiviste, qui font que l'ouvrier d'hier est un mot que l'on ne prononce même plus aujourd'hui. (À part certains dinosaures de la politique)

Si dans vos raisonnements et votre jugement de l’économie,vous n’inscrivez pas cette variable de changement permanent et de contexte,vous serez toujours à côté de la plaque.

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  • 3 semaines après...
Membre, Posté(e)
alcodu Membre 6 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Question aux libéraux : quand est-ce que la France sera libérale ? question aux communistes : quand est-ce qu'on verra un vrai système Marxiste dans ce monde ?

Réponse à toutes ces questions : j'espère que jamais ça n'arrivera, ni pour l'un ni pour l'autre, ça voudrait dire d'un côté la loi de la jungle et de l'autre la tyranie assurée.

Evitez de parler de "Loi de la jungle" à propos du libéralisme, David Web. C'est le pire lieu commun que l'on puisse sortir sur le sujet. On peut discuter sans utiliser ce cliché ridicule.

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Tu appelles ça comment ? ce cliché ridicule n'est-il qu'une caricature ridicule ? revois un peu les théories libérales avant de m'avancer que je suis ridicule.

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Membre, Posté(e)
pololastico Membre 25 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Au vol! On nous a volé la liberté! Libéralisme mes fesses! Les capitalistes ont réduit la liberté individuelle à la liberté économique! Ils ont volé leurs pire ennemi: les anarchistes, qui sont les seuls véritables libéraux au sens démocrate du terme! Or cette fameuse liberté économique, liberté d'entreprendre, d'acheter, de vendre et de s'endetter ne vaut que pour les riches, les possédants et en aucun cas pour les pauvres qui ne peuvent ni acheter faute d'argent, ni vendre faute de bien, ni s'endetter car on ne prête qu'aux riches (et quand on prête aux pauvres ça donne la crise des subprimes qu'on fait payer au peuple et en plus ceux qui se sont endettés se retrouvent à la rue parceque leur maison est saisie).

La France sera un pays complètement libéral au sens économique quand l'état aura disparu et quand tout le secteur public (police, santé, éducation, et même la justice et l'armé) sera aux mains d'acteurs privés. Ce sera le règne des banques, des fond d'investissement, en gros des ultras-riches et l'immense majorité sera soumis à leurs lois en n'ayant d'autres libertés que celles de travailler et de consommer.

Un exemple frappant de l'absence de lien entre libéralisme économique et libéralisme social ainsi que politique c'est la Chine: ce pays qui a un des systèmes les plus répressif sur le plan politique est devenus l'eldorado des entreprise libérales qui y exploitent joyeusement un population misérable et soumise. On me dira que les règles chinoise en matière d'économie sont loin d'être libérales vu que le PCC a la main haute sur à peu près tout; ce a quoi je répondrai que ce n'est pas vrais du fait de l'immense corruption qui règne là bas parmi les cadres du parti, un dessous de table et tout est permis (pollution, expulsion illégales...). Pour moi, et je sais que beaucoup ne seront pas d'accord, mais, la corruption est un des principaux outils du système libéral.

Pour finir il est évident que la crise est due au libéralisme économique (j'affirme que toute personne soutenant le contraire est sois un couillon aveugle sois de mauvaise foi). Et je le prouve! A l'origine de la crise il y a les subprimes (si vous connaissez pas il faut absolument comprendre comment s'est déroulé le processus, faites des recherches) qui ont contaminé toute l'économie mondiale. Ces subprimes sont le résultat de failles qui sont dans le génome du libéralisme économique, je connait deux de ces failles (la création monétaire par les banques privées et l'absence de tout contrôle indépendant et démocratique sur les marchés financiers) et je vais tenter de vous les expliquer. D'abord la création monétaire, il se trouve que depuis longtemps déjà l'immense majorité des état a abandonné la création monétaire aux banques privées (savez vous que la banque d'Angleterre ou bien la FED sont des banques privées?); les banques peuvent donc créer de l'argent et c'est ce qu'elles font à chaque fois qu'elles accordent un prêt: elles prêtent de l'argent qu'elles n'ont pas, donc elles le créent. Or à chaque fois qu'une banque crée de l'argent cette argent revient aux banques puisque c'est là qu'on met l'argent, il est dans l'intérêt des banques de prêter (créer) toujours plus de monnaie puisque celle ci leur revient et les enrichit. Or quand toutes les classes moyennes américaines se sont endettées jusqu'au cou il a fallu trouver d'autres clients qui furent les pauvres qui tout contents d'accéder au crédit et donc à la richesse se sont surendettés sans pouvoir rembourser. Ainsi laisser la création monétaire aux banques privés est un facteurs de crise économique alors que cette création monétaire privée est constituante de la base du libéralisme capitaliste. Mais cette crise des crédits "pourris" aurait pu se cantonner aux seuls établissement bancaires ayant délivrés ces crédits; ce ne fut pas le cas à cause de la seconde faille que je connait et qui est l'absence de contrôle efficace sur les marchés financiers. Je pense que tout le monde connait "la main invisible", cette petite blague prise au sérieux par nos dirigeants, qui veut que les marchés s'auto-régulent sans aucun contrôle extérieure. Les banques irresponsables ayant délivré leurs crédit inremboursables ont profité de l'absence de véritable contrôle sur les marchés financiers pour refiler leurs avoirs pourris au monde entiers comme si c'était des produits financiers de premières qualité. C'est ainsi que le libéralisme nous a foutu dans la merde. Et ceux qui me diront que les marchés financiers ont des mécanisme de contrôle mentent: les agences de notations justement sensées contrôler la qualité des acteurs économiques donnaient la meilleure note aux produits "subprimes" et les états plutôt que de punir les banques fautives volent à leur secours leur accordant des prêts gigantesques sans contrepartie.

j'espère n'avoir pas été trop long et suffisamment clair.

une petite vidéo sur la création monétaire

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Membre, Posté(e)
alcodu Membre 6 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vous avez été parfaitement clair pololastico. Votre post est une synthèse de toutes les erreurs les plus courantes que les dirigistes portent sur les libéraux.

Allons du général au particulier : Les dépenses publiques sont passées de 12,6% du PIB en 1912 à 39% sous de Gaulle et à plus de 56% aujourd’hui. Curieux pour un pays qui serait la victime du "libéralisme". Il s'agit plutot d'un État-providence en faillite.

En fait nous sommes victimes d'un État étouffant et liberticide. Après l'absolutisme tribal, féodal, clérical puis royal, voici installé un absolutisme social qui est d'autant plus dangereux qu'il prétend agir pour le "Bien". C'est la ruse absolue et ultime. Les autres absolutismes utilisaient des prétextes moins vicieux. La force du chef de tribu, le salut de l'âme ou le caractère divin du roi ça a le mérite d'être clair. Le "Bien" et le "Bon" utilisés par les socialistes de gauche ou de droite c'est sournois. Tromper et voler l'ensemble de la société en prétendant aider les plus pauvres c'est vicieux.

Contrairement à ce que vous affirmez la crise des "subprimes" est principalement due à l’État américain qui a incité et même obligé les banques à émettre des prêts à risque. Du pur clientélisme électoral pour que les hommes de Washington puissent se targuer d'avoir donné un toit aux membres des communautés ethniques minoritaires. Résultat, une catastrophe économique planétaire qui touche des Etats très endettés qui ne trouvent rien de mieux à faire qu'une relance keynésienne, c'est à dire encore plus de dépenses pour corriger leurs incurie !

Contrairement à ce que vous affirmez les secteurs de la finance et de la banque sont les plus réglementés du monde (loin devant les centrales nucléaires) et mobilisent des armées de fonctionnaires qui font appliquer des dizaines de milliers de pages de textes législatifs.

Contrairement à ce que vous affirmez les libéraux se sont toujours prononcés contre le renflouement des banques. Les préceptes libéraux associent liberté avec responsabilité. Une banque qui fait faillite ne doit jamais être recapitalisées par l'Etat et les actionnaires doivent perdre leur mise.

Les libéraux se prononcent également pour l'arrêt immédiat de toutes les aides d’État aux entreprises.

Contrairement à ce que vous affirmez la création monétaire n'est pas "laissée" aux banques puisque ce sont les banques centrales (organismes d’État) qui déterminent le volume de création monétaire. Les banques n'en sont que l'instrument et obéissent. Les libéraux sont opposés au concept de monnaie centrale qui n'a fait que provoquer des catastrophes tout au long de l'histoire de l'humanité.

Contrairement à ce que vous affirmez la crise actuelle - dite crise de la dette - est provoquée par les dépenses et le déficit abyssal des Etats-Nations qui ne savent pas freiner leurs dépenses. Le clientélisme électoral est le moteur des sociales-démocraties.

Quand une personne physique ou morale, ne peut plus rembourser ses prêts ce n'est pas de la faute des préteurs comme les étatistes veulent le faire croire, c'est de la faute de celui qui s'est trop endetté.

Ne vous croyez ni révolutionnnaire ni rebelle pololastico, vous êtes un exemple parfait de ceux qui défendent l'ordre établi en croyant le combattre.

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