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Iter sera construit en France


Méthylbro

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Iter sera construit en France


Mardi 28 Juin - 10:40

éNERGIE C'est à Moscou, cet après-midi, que l'accord entre l'Europe et le Japon doit être annoncé
Le réacteur de fusion nucléaire Iter sera construit en France
Les partenaires du projet Iter ont signé ce matin à Moscou une déclaration commune par laquelle ils choisissent la France, avec son site de Cadarache dans le sud, pour accueillir ce réacteur expérimental de fusion nucléaire, un programme de 10 milliards d'euros étalés sur trente ans. Jacques Chirac s'est aussitôt «félicité» de se choix, évoquant «un grand succès pour la France, pour l'Europe et pour l'ensemble des partenaires d'Iter». L'Elysée a en outre annoncé que le chef de l'Etat se rendra sur le site prévu pour Iter à Cadarache après-demain.




Sauf surprise de dernière minute, un accord doit être conclu cet après-midi à Moscou pour entériner officiellement l'implantation d'Iter en France, à Cadarache dans les Bouches-du-Rhône. Depuis plus d'un an et demi, l'Europe et le Japon opposaient leurs candidatures pour héberger le futur réacteur de fusion nucléaire, qui pourrait offrir une solution énergétique presque sans limites pour les siècles à venir.

Le Japon s'est battu bec et ongles pratiquement jusqu'au dernier jour pour défendre le site de Rokkasho-mura, dans le nord de l'Archipel, mais le gouvernement japonais a laissé entendre la semaine dernière qu'il allait retirer sa candidature. De source proche du dossier, les compensations accordées au Japon portent sur deux domaines bien distincts. D'une part, l'Union européenne a accepté de financer un programme de recherche qui s'ajoutera à Iter, et qui sera installé au Japon. Les coûts de ce programme supplémentaire, dont le thème de recherche précis est encore inconnu, seront partagés à parts égales entre l'Europe et le Japon, pour un montant atteignant 16% du coût d'Iter.

Les autres termes de l'accord concernent les conditions avantageuses octroyées au Japon pour le programme Iter proprement dit. Sur les 4,7 milliards d'euros nécessaires à la construction, le financement japonais ne sera que de 10%. Malgré cette relativement faible contribution, les Japonais disposeront de 20% du personnel total, ainsi que de 20% des contrats industriels liés à la construction. L'Union européenne s'est également engagée à soutenir la candidature japonaise pour le poste de directeur général d'Iter.

Le coût de cet accord est en contrepartie très élevé pour l'Europe et la France, qui vont devoir apporter respectivement 40% et 10% du budget total du programme. Les 40% du budget restants seront apportés par les quatre autres pays partenaires, les états-Unis, la Russie, la Chine et la Corée du Nord.

Depuis le choix d'une candidature unique européenne (le site espagnol concurrent de Cadarache a été écarté en novembre 2003), c'est officiellement la Commission européenne qui menait les négociations internationales. Mais des discussions au plus haut niveau ont jalonné ce marathon diplomatique telle la rencontre, au Japon, entre Jacques Chirac et le premier ministre japonais Junichiro Koizumi en mars dernier. Les chefs d'état souligneront l'importance stratégique qu'ils accordent au projet Iter lors du sommet du G 8, la semaine prochaine en écosse.

Pour la France, l'installation du futur réacteur Iter à Cadarache, sur un terrain au statut international en bordure du centre de recherche nucléaire du CEA (Commissariat à l'énergie atomique), sera une source directe de débouchés pendant les dix années de construction et les vingt ans d'exploitation.

Les 10 milliards d'euros qui y seront investis en trente ans apporteront 500 emplois directs sur le chantier de construction lui-même ainsi qu'au moins 3 000 emplois indirects dans la région, d'après une étude. La phase de fonctionnement emploiera 1 000 personnes sur le site, ainsi que 3 500 emplois indirects dans la région. En revanche, les bénéfices sur la qualité de la recherche européenne, dans le domaine précis de la fusion, ainsi que sur bien des branches de la physique qui sont proches, sont plus difficiles à estimer avec précision.


Méthylbro
Source: Le Figaro
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Membre, Posté(e)
Logales Membre 2 601 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Hé bien, un grand projet qui a enfin l'air d'aboutir ... cependant allons-nous savoir jouer avec la matière sans tout faire exploser ???

ET j'en appelle aux spécialistes quels sont les différences entre la fission et la fusion ?

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Membre, 44ans Posté(e)
madness Membre 163 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

la fision d'atome consiste à "casser" un noyau d'atome radioactif. Ce cassage libère une énergie.

(noyaux d'uranium, de plutonium...)

la fusion consiste à fusionner 2 atomes en 1 seul ( pour iter, 2 atomes d'hydrogène pour donner de l'hélium) . cette fusion produit une énergie nettement supérieure à celle de la fision, et produit très peu de déchets ...

PAr contre, elle ne s'effectue qu'à certaines conditions de pression et de température. (1 million de degrés environ) il faut donc confiner le flux d'atomes est d'énergie dans un réacteur "sans contact" pour ne pas faire fondre les matériaux qui composent le réacteur...

pour en savoir plus : http://www.cea.fr/fr/sciences/Iter/index.htm

cliquer sur "la réaction de fusion" en bas, à droite

le site officiel :

http://www.iter.org/

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