Un jour de carence pour les fonctionnaires en cas d'arrêt maladie ?

@nonobonobo: Oui ça me parle et j'ai même très bien lu la Déclaration Des Droits de l'Homme et Du Citoyen et je cite: "Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.". Il n'est nulle part question de santé ou de travail ou de je ne sais quoi. Il me paraitrait plus honnête que ce genre de décision (sécurité sociale) soit prise localement (ou en fédération de plusieurs localité) via le vote direct des personnes. Ce qui me dérange c'est que quelques chose soit imposé à tout le monde mais pas tellement l'existence de quelques chose.

Je suis certaine qu'Ambroise Croizat et comparses se retournent dans leur tombe.

A quoi pensaient ils, ces gens qui se sont battus pour que chaque travailleur puisse bénéficier des mêmes garanties suite à la maladie?

Il ne pensaient pas "local", ni "travail", puisque ce sont les caisses des mineurs et des cheminots qui sont à la base de notre système de sécurité sociale actuel.

Maintenant, sans ces gens là, et ce qu'ils ont "imposé", nous ne serions peut être pas là, nos mères n'ayant pas été prises en charge à l'hôpital (par défaut de protection sociale reconnue par l'établissement).

Le libéralisme ne peut se résumer à l'ultra libéralisme (qui est un mouvement qui d'ailleurs n'existe pas dans les faits ou alors je l'ai jamais vu).

Je ne sais pas s'il n'existe pas mais:

- 4 jours de carence pour certains dans le privé = "si t'es malade, viens bosser quand même ou tu ne seras pas payé"

Je crois qu'il manque peut-être le fait de venir bosser gratuitement... bah si tiens on a bien proposé à certains suite à une délocalisation un salaire de reclassement de 69 euro en Inde.

- Les banques qui mènent la danse.

...ça y ressemble un peu quand même...

@voilacté: C'est quoi le libéralisme selon toi? La théorie que défend le libéralisme hein.

Bonjour mirisme

C'est quoi le libéralisme? Ben, c'est la liberté de pensé, c’est la liberté d'entreprendre, et ne être assisté par les autres ou l'état fonctionnaire ou l'état patron qui étouffe dans l'œuf la créativité de l'individu a crée des richesses pour lui-même et indirectement pour le pays! Un pays sans libéraux c'est comme un train mais sa locomotive! Le libéralisme défend le mécanisme de l'économie de marché, Le libéralisme défend le droit de mener sa vie comme on l'entend, sans gêner autrui. On peut évidemment considérer que le «laisser-faire» du libéralisme a conduit à une dictature des marchés financiers, et la crise actuelle. Cependant, cette hypothèse ne résiste pas à l'analyse. En effet, la crise financière, et la crise économique, proviennent de la politique américaine de soutien à la demande par le crédit. Le gouvernement américain a assoupli les conditions de rachat de crédits hypothécaire par les agences Fannie Mae et Freddie Mac. De même, la Fed, la banque centrale américaine, a volontairement maintenu les taux d'intérêt bas, pour soutenir la demande. La crise ne provient donc pas du mécanisme de marché. Elle provient de l'interventionnisme. Elle provient de cette volonté de relancer la demande à tout prix et de développer ce qu'on appelait alors l'effet richesse.

excuse moi! voilacté d'avoir répondu a ta place! :)

Bonjour mirisme

C'est quoi le libéralisme? Ben, c'est la liberté de pensé, c’est la liberté d'entreprendre, et ne être assisté par les autres ou l'état fonctionnaire ou l'état patron qui étouffe dans l'œuf la créativité de l'individu a crée des richesses pour lui-même et indirectement pour le pays! Un pays sans libéraux c'est comme un train mais SANS sa locomotive! Le libéralisme défend le mécanisme de l'économie de marché, Le libéralisme défend le droit de mener sa vie comme on l'entend, sans gêner autrui. On peut évidemment considérer que le «laisser-faire» du libéralisme a conduit à une dictature des marchés financiers, et la crise actuelle. Cependant, cette hypothèse ne résiste pas à l'analyse. En effet, la crise financière, et la crise économique, proviennent de la politique américaine de soutien à la demande par le crédit. Le gouvernement américain a assoupli les conditions de rachat de crédits hypothécaire par les agences Fannie Mae et Freddie Mac. De même, la Fed, la banque centrale américaine, a volontairement maintenu les taux d'intérêt bas, pour soutenir la demande. La crise ne provient donc pas du mécanisme de marché. Elle provient de l'interventionnisme. Elle provient de cette volonté de relancer la demande à tout prix et de développer ce qu'on appelait alors l'effet richesse.

excuse moi! voilacté d'avoir répondu a ta place! :)

Arrêtez de dire que quelqu'un qui travaille dans le privé est obligé d'aller bosser pour ne pas perdre de salaire s'il est malade. C'est un truc de radins en fait parce qu'on a tous au moins 25 jours de congés payés dans l'année. Le mec qui s'oblige c'est qu'il ne veut pas taper dans ses congés, faut pas essayer de faire croire que c'est de l'esclavagisme moderne quand ça consiste juste à ne pas amputer ses vacances de 4 jours.

@phil: Je suis d'accord avec votre analyse (la partie sur la politique américaine m'a fait plaisir ^^). Et sinon le libéralisme ne prévient pas la survenue de crise mais limite son ampleur.

excuse moi! voilacté d'avoir répondu a ta place! :)

Pas de problème, c'était un peu HS pour moi.

Mais on voit les dérives du libéralisme lorsqu'il n' y a pas de garde-fou: travail des enfants, exploitation de la main d'oeuvre (sans compter les conditions sanitaires: contact avec des déchets toxiques sans un minimum de protection) ...

Bon bah je glisse vers le hs ...

d'accord avec toi voilacté

Arrêts-maladie : la majorité s'entend pour baisser le plafond d'indemnisation

Députés UMP et gouvernement ont fini par trouver un point d'entente. A l'occasion du petit-déjeuner de la majorité, organisé mardi 29 novembre à l'Elysée, ils ont convenu d'abaisser le plafond des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale aux salariés du privé en cas d'arrêt-maladie.

Ce plafond, actuellement situé à 48,40 euros par jour (soit 50 % de 2,15 smic), sera abaissé à 40,40 euros par jour (50 % de 1,8 smic, le nouveau plafond de salaire envisagé).

Tous les salariés rémunérés au délà de 2 500 euros bruts seront donc concernés, sauf lorsque leur employeur compense la baisse de salaire lors de leur arrêt maladie. Cette mesure doit rapporter 150 millions d'euros et compenser une partie du recul du gouvernement sur l'instauration d'un quatrième jour de carence, après une vive polémique.

Lire l'article (Le Monde)

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Vous adorerez : "Salauds de malades"

prochainement sur nos écrans.

J'attends ça avec impatience...

Arrêtez de dire que quelqu'un qui travaille dans le privé est obligé d'aller bosser pour ne pas perdre de salaire s'il est malade. C'est un truc de radins en fait parce qu'on a tous au moins 25 jours de congés payés dans l'année. Le mec qui s'oblige c'est qu'il ne veut pas taper dans ses congés, faut pas essayer de faire croire que c'est de l'esclavagisme moderne quand ça consiste juste à ne pas amputer ses vacances de 4 jours.

oui, bien sur, si vous êtes malade, prenez des congés. super comme solution. Il y a toujours une bonne raison pour laminer les petits salaires...

Plus le temps passe, plus les charges sociales augmentent et plus le service rendu diminue et plus la pression étatique augmente et plus la classe la plus riche s'en sort bien. Si nous nous projetons dans l'avenir avec les même tendances, nous arrivons à une société ou les travailleurs gagneront un minimum et paieront un maximum, n'auront droit à rien et le tout, pour un état hyper autoritaire aux ordres des possédants. Mais non, ce ne sera pas de l'esclavage...

Le Sénat a supprimé lundi la journée de carence pour les fonctionnaires lors d'un arrêt maladie, qui avait été instaurée par le gouvernement dans le cadre de l'examen de la partie dépenses du projet de loi de Finances pour 2012.

source : http://www.francesoir.fr/actualite/societe/jour-carence-senat-supprime-celui-des-fonctionnaires-163505.html?google_editors_picks=true

"Et comme à chaque détricotage de la part du Sénat, le dernier mot reviendra de toute manière à l'UMP qui a la majorité à l'Assemblée nationale. Réponse ce mardi dans le cadre de l'adoption du projet de loi."

A suivre donc ...

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En attendant la suite, le 1er opus :

Pour faire des économies, je propose une autre voie (qui existe déjà dans pas mal de professions) :

Le payement au résultat des élus.

Ils font des promesses, élaborent des programmes, et savent les défendre. Et bien on ne les paye qu'une fois les choses promises réalisées.

Et comme pour un patron de PME qui mène sa boite à la faillite: fini le train de vie de chateau, bonjour la soupe populaire. Naméo.

On va en faire des putains d'économies là. :D

Je ne suis pas sûre qu'ils seront d'accord ... (pas fous quand même...)

Bah y'en a pas beaucoup qui seraient payés...

C'est tout à fait justifié de créer un ou deux jours de carence, pour la justice et la fraternité, il faudrait que les fonctionnaires aient les mêmes droits et devoirs que les autres: même régime de retraite, licenciement possible pour faute ou incompétence, ce n'est pas le cas.

Beaucoup d'entre eux, dont je suis, sont mal à l'aise à cause de ces petits privilèges arrachés par quelques syndicalistes (je ne généralise pas) pour qui l'intérêt corporatiste prime sur tout.

Mais ce ne sont pas nos sénateurs, hyper nantis, trop nombreux et souvent absents qui vont légiférer pour plus d'équité.

D'ailleurs la fonction publique est très fortement surreprésentée à l'assemblée et au sénat.

Le seul moyen de réconcilier Public et Privé, c'est d'aller vers plus d'égalité!

Le seul moyen de réconcilier public et privé, c'est de faire en sorte que ce qu'on reproche aux fonctionnaires n'ait plus de sens.

Et on leur reproche plus souvent leur nonchalance et leur désintérêt du publique, que leurs petits avantages.

Donc, avant de manier le bâton il faudrait peut être aussi se demander pourquoi tant de désintérêt et de déresponsabilisation.

Quand un gosse ne suit plus à l'école, ça ne sert à rien de lui taper dessus jusqu'à ce qu'il s'y intéresse, ça aura l'effet inverse. Donnez lui une bonne raison de suivre, et il se sentira bien plus concerné.

Dans la même veine, tapez sur les fonctionnaires, menacez les de licenciement, de baisses de salaire (déjà misérable) et ils auront de moins en moins de raison d'être impliqués dans leur boulot.

Donnez leur une bonne raison de s'y investir et vous verrez que tout leurs avantages ne vous traumatiseront plus.

En vrac :

- leur donner les moyens d'accomplir leur mission

- recentrer leur mission sur le service publique plutôt que sur l'économie

- soutient des fonctionnaires par leur ministre de tutelle et plus généralement par les politiciens en règle général ... au lieu de les descendre à la première occasion

- valoriser leur mission

- présenter leurs avantages sous forme monétaire et vous verrez qu'ils paient largement leurs avantages par rapport aux salaires du privé à ancienneté et mission équivalente (je parle des fonctionnaires lambda hein. Pas des hauts fonctionnaires qui eux, pour le coup, se gavent vraiment ...)

- ...

Et je le précise, je ne suis pas et n'ai jamais été fonctionnaire pour parler comme ça. Justement parce que bizarrement, malgré tout les avantages dont se gave ces privilégiés, allez savoir pourquoi, je trouve le deal pas intéressant par rapport au privé :)

Au moins, dans mon boulot, une mission mené à bien, c'est un client content, donc prêt à revenir, donc un chef content, donc un patron content, donc une certaine fierté du travail accompli et même des retombés financières, quelques fois.

Bref, donnez leur une bonne raison

Merci _plop_ ! :D

Tu as très bien su détailler ce que je voulais dire.... A savoir nivelons le public et le privé, mais pas par le bas