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Marche des fiertés homosexuelles


Méthylbro

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Marche des fiertés homosexuelles


Samedi 25 Juin - 16:43

La "Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans", que l'on appelait auparavant "Gay Pride", a démarré samedi après-midi à Paris, sur le thème "couples et parentalité: l'égalité maintenant".
Des milliers de personnes ont commencé à défiler de Montparnasse à la Bastille. La banderole de tête du cortège affirme "couples et parentalité : l'égalité maintenant", thème du défilé de cette année.




Alain Piriou, porte-parole de l'Inter-LGBT, qui organise la manifestation, a appelé de nouveau les partis et le gouvernement à "changer la loi" et à autoriser mariage et adoption pour les couples homosexuels.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui a demandé au gouvernement de légiférer à ce propos, participait au défilé, juste derrière la banderole de tête, ainsi que Yann Wehrling, secrétaire national des Verts.
L'an dernier, l'énorme défilé subversif et revendicatif y avait réuni 500.000 personnes selon la police, 700.000 selon les organisateurs. "Fait inédit pour une marche que l'on présente souvent comme exubérante, nous observerons en plein milieu du parcours trois minutes de silence en solidarité avec les personnes séropositives ou malades du sida", avait annoncé Alain Piriou.
"Au moment où les chiffres montrent une reprise dramatique des contaminations, particulièrement au sein de la population homosexuelle masculine, ces trois minutes montreront que tous et toutes se sentent responsables ou doivent le redevenir", insistait l'Inter-LGBT.
Au-delà de la fête, avec chars et ballons, la fédération de 65 associations veut surtout faire entendre ses revendications. Elle exige une réforme du Pacs (pacte civil de solidarité) afin de supprimer les différences qu'elle juge "injustifiables entre couples mariés et couples pacsés (droits liés à la vie quotidienne du couple, droit de séjour, droit lié au décès du partenaire, etc.)".
Elle demande que le code civil soit réformé pour permettre aux personnes de même sexe de se marier et que tous les couples, mariés ou non, puissent adopter. Vincent, qui vit avec un homme, défilera avec l'un de ses enfants.
"A l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), j'avais rencontré une femme qui vivait avec une autre femme. On avait développé un projet de coparentalité", raconte ce Parisien de 43 ans, directeur des achats dans une grande société.
"Un an après, on s'est présenté devant un gynécologue en disant que nous avions des problèmes de fécondité, dit-il. On a eu recours à l'insémination artificielle, ouverte aux couples stables. Nous n'avons jamais vécu ensemble mais avons mis en place un partage du temps autour de l'enfant". Vincent élève aussi une fille de 4 ans, adoptée.
"Avec la mère de mon fils, on avait essayé d'avoir un second enfant, on n'y était pas arrivé, dit-il. Comme je ne voulais pas avoir un fils unique, j'ai fait une demande auprès de la DDASS. Au bout de 9 mois, j'ai eu mon agrément".
"J'avais dit que j'étais célibataire, mais je ne les ai pas baratinés en prétendant avoir une copine... L'Etat fait une enquête sur ma capacité à élever un enfant, il ne me demande pas ce que je fais dans mon lit", insiste-t-il.
Vincent l'affirme néanmoins : "Il ne faut pas mentionner qu'on est homo sur son dossier. Aucun pays étranger n'acceptera de confier un de ses ressortissants à un homosexuel, encore trop souvent assimilé à un pédophile".
Quant aux femmes qui s'aiment et qui veulent enfanter, elles vont souvent à l'étranger. En France, la procréation médicalement assistée est réservée aux couples formés par un homme et une femme.
Ensemble depuis 18 ans, Wanda Marin et Valérie Perrin défileront samedi avec leur petit garçon de 16 mois. Valérie a porté l'enfant conçu en Belgique par insémination artificielle avec donneur inconnu. Et, de la même façon, Wanda (co-présidente de l'APGL) est à présent enceinte.
L'APGL avance un chiffre : "En France, on estime à plus de 100.000 le nombre de familles homoparentales et à plus de 200.000 les enfants grandissant au sein de foyers dont au moins un des parents est homosexuel".


Méthylbro
Source: AFP
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Membre, Posté(e)
Logales Membre 2 601 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est marrant, ça ne s'appelle plus la Gay Pride, un terme sans doute trop réducteur et surtout anglais ;)

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Invité Emeric
Invités, Posté(e)
Invité Emeric
Invité Emeric Invités 0 message
Posté(e)

Je ne vois pas en quoi Gay Pride (littéralement Fierté Gay) est réducteur...

En tout cas la question de l'adoption est assez sensible, je ne vois pas en quoi ils apporteraient quelque chose de meilleur à l'enfant qu'un couple classique... Je ne suis pas trop pour porter préjudice à l'enfant, il faut que les mentalités évoluent avant de donner le droit à l'adoption, et non pas de donner le droit à l'adoption pour que les mentalités évoluent !

En revanche pour ce qui est des droits du pacs, je pense que c'est tout à fait normal qu'ils aient les mêmes droits civiques que des mariés hétéro ! Sans pour autant appeler ça un mariage et dire qu'il n'y a aucune différence...

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Membre, Posté(e)
Logales Membre 2 601 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ben Gay Pride est réducteur car le terme n'englobe pas les lesbiennes. C'est pour cela qu'ils ont choisi la formule, fierté homosexuelle ;)

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Membre, 117ans Posté(e)
Maria Ivanova Membre 120 messages
Baby Forumeur‚ 117ans‚
Posté(e)

exact Logales.

Quant à ce que tu dis Emeric, je voudrais juste te préciser un truc : dans les faits, il y a pas mal de couples homosexuels qui ont des enfants, mais pour le moment ces enfants ne peuvent être que les enfants d'un seul membre du couple. Donc s'il advient que ce parent là meure, l'autre parent n'a aucun droit sur lui, et l'enfant lui est enlevé, ce qui est très traumatisant autant pour l'enfant que pour son parent...

Et puis il est possible évidemment (mais pas certain) que l'enfant subisse quelques moqueries mais pas plus que s'il était gros, ou que ses parents le sont, ou bien que ses parent sont plus vieux que la moyenne, etc. Je crois qu'à partir du moment où les choses sont dites clairement, l'enfant ne souffre pas de la situation.

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