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Les notions de Bien et de Mal.

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Frelser

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Les notions de Bien et de Mal peuvent-elles être démontrées comme telles scientifiquement ? Pourquoi y a-t-il tant de débats sur ce qui est bien ou mal depuis que l'homme est homme ? Ce qui est bien pour une personne A en un lieu x en un temps t1 peut-il être mauvais pour une personne B en un lieu y en un temps t2. Existe-t-il un moyen scientifique de prouver cela ? Le fait de ne pas accepter que ce que l'autre considère comme bien est bon pour moi aussi par empathie est-ce moins grave que de ne pas supporter qu'autrui ne puisse accepter comme bon ce que je penses être bon ?

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Membre, 36ans Posté(e)
Guillaume256 Membre 407 messages
Baby Forumeur‚ 36ans‚
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il me semble qu'en psychologie, nous avons une barrière "morale" qui filtre les comportements pour nous éviter de faire n'importe quoi en société (c'est vital pour la survie de l'espèce).

Ce filtre dépend de plusieurs choses, il y a certains aquis "naturels" comme une aversion du meurtre de ses semblables (qui peut cependant être détournée :o ), et d'autres par l'éducation.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conscience#Conscience_morale

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Membre, 57ans Posté(e)
noureddine2 Membre 3 996 messages
Forumeur activiste‚ 57ans‚
Posté(e)

je pense que la morale est une science compliquée et ressemble aux jeux d'echec , on apprend les regles du jeu , et pendant le jeu on fait des calculs pour faire le minimum d'erreurs , quelque fois , meme une erreur peut etre benefique . je pense qu'il y a une relation entre la morale , l'intelligence , la liberté , la responsabilité .

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

il me semble qu'en psychologie, nous avons une barrière "morale" qui filtre les comportements pour nous éviter de faire n'importe quoi en société (c'est vital pour la survie de l'espèce).

Ce filtre dépend de plusieurs choses, il y a certains aquis "naturels" comme une aversion du meurtre de ses semblables (qui peut cependant être détournée :o ), et d'autres par l'éducation.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conscience#Conscience_morale

En psychologie on a des pulsions de vie liées à la libido, et des pulsions de mort liées au thanatos. Mais cela ne dit rien sur les différences d'approches. Pourquoi au Moyen-Age, le bûcher a été considéré comme une bonne idée pour lutter contre le mal, on a lutté contre l'homosexualité, on a pratiqué l'esclavage. Cette approche psychologique élude la question. Les anciens n'étaient-ils pas éduqués. Comment prouver que l'euthanasie est ou n'est pas un crime ? L'anthropophagie peut être une façon de lutter contre la famine et a été pratiquée par nombreuses peuplades. La peine de mort fait débat. Etc. Alors, existe-t-il un fondement scientifique pour -non pas comprendre comment on décide psychologiquement, sociologiquement et ponctuellement si une chose est bien ou mal,- mais s'il y a un moyen de prouver qu'une chose est bonne ou mauvaise sinon en l'imposant ?

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 482 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

il me semble qu'en psychologie, nous avons une barrière "morale" qui filtre les comportements pour nous éviter de faire n'importe quoi en société (c'est vital pour la survie de l'espèce).

Ce filtre dépend de plusieurs choses, il y a certains aquis "naturels" comme une aversion du meurtre de ses semblables (qui peut cependant être détournée :o ), et d'autres par l'éducation.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conscience#Conscience_morale

En psychologie on a des pulsions de vie liées à la libido, et des pulsions de mort liées au thanatos. Mais cela ne dit rien sur les différences d'approches. Pourquoi au Moyen-Age, le bûcher a été considéré comme une bonne idée pour lutter contre le mal, on a lutté contre l'homosexualité, on a pratiqué l'esclavage. Cette approche psychologique élude la question. Les anciens n'étaient-ils pas éduqués. Comment prouver que l'euthanasie est ou n'est pas un crime ? L'anthropophagie peut être une façon de lutter contre la famine et a été pratiquée par nombreuses peuplades. La peine de mort fait débat. Etc. Alors, existe-t-il un fondement scientifique pour -non pas comprendre comment on décide psychologiquement, sociologiquement et ponctuellement si une chose est bien ou mal,- mais s'il y a un moyen de prouver qu'une chose est bonne ou mauvaise sinon en l'imposant ?

bonjour .je pense qu ' il faut se faire une raison .il ni aurait pas un critére unique pour définir une notion qui semble étre seulement humaine ? dans la nature , la notion du bien et du mal n ' est que relative et particuliére à chaque espéce .notre espéce à définie des régles qui ne sont valable que pour ceux qui les accepte et les respecte .le bien serai de garder une harmonie dans un milieu et le mal de désorganiser cette harmonie ? il serait , peut-étre impossible de définir le bien et le mal si il n ' existe pas un critére unique et universel , intrinsecte , transandent et immuable .la nature comme les sociétées humaine , non pas les méme normes sur les moeurs , la moral , et la façon d 'interpréter les choses .bonne journée .

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

En fait, je pense qu'on peut poser un paradigme universel à variables. Un passage du coran donne une piste intéressante. Ce qui est avantageux de façon prédominante est bon, ce qui nuit d'avantage est mal. En fonction de la prise de décision individuelle ou collective nous cherchons à démontrer les avantages de tel acte ou ses inconvéniants. Dans ce cas, le bien et le mal peuvent évoluer dans l'espace et le temps, ne sont pas des réalités démontrables, mais peuvent varier ponctuellement d'une extrémité à l'autre. Ce seraient non pas des vérités et des réalités, mais des prises de décisions individuelles et collectives dans l'intérêt d'une ergonomie anthropologique innée mais fluctuante. L'illusion de progrès serait permanente sur le plan psychologique pour conforter un fonctionnement édoniste et pragmatique qui pourait glisser d'une extrémité à l'autre en fonction de la conjoncture du moment. Une crise démographique peut impulsivement pousser à interdire l'avortement ou le favoriser dans un instinct animal de survie individuel ou collectif. On va essayer de trouver des explications philosophiques, mais la réaction serait purement animale et impulsive dans le fond ?

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Membre, Le gremlins à lunette, 35ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
35ans‚ Le gremlins à lunette,
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Je ne pense pas qu'il y ait vraiment de bien ou de mal absolu, il faut penser de manière pragmatique. Le bien c'est quand ça marche, le mal quand ça ne marche pas.

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Les changements de moeurs s'opèrent de façon impulsive, intuitive et subconsciente de sorte à perpétuellement viser une ergonomie sociale et un confort collectif optimaux. L'impression d'avoir trouvé ce qui était meilleur n'est qu'un processus psychologique qui renforce l'adhésion aux moeurs. C'est pour le moins ma conception personnelle des fondements anthropologiques des notions de bien et de mal, qui ne sont pas des réalités autonomes absolues à rechercher...

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
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Selon Saint Augustin, la morale est basée sur des principes qui ne sont pas déductibles de la seule raison.

Mais bon, c'est vrai pour tout, pour la physique, etc...

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
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Selon Saint-Augustin, de quels principes sont DEDUCTIBLES les principes moraux. C'est comme ça parceque j'en suis intimement convaincu dans ma conscience ? Spinoza considérait le bien et le mal comme des illusions, seul ce que dieu décrétait bon ou mauvais devenait bon ou mauvais. Comment se fait-il que chaqun se vante d'avoir la morale parfaite, le fondamentaliste, l'athée qui se dit libéral, le catholique, le musulman, le confucianiste... Or, il y a des divergences absolues ? Certains sont-ils plus humain et logiques ? Et les autres sans morale et crapuleux. Pour le musulman l'athée qui tolère l'homosexualité et mange du porc est dégoûtant et bestial. Pour l'européen d'origine catholique la femme qui lutte pour la polygamie est conne et manipulée...

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Selon Saint-Augustin, de quels principes sont DEDUCTIBLES les principes moraux.

D'après Saint Augustin, il ne sont déductibles de rien, ils sont révélés par Dieu.
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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Cela est un principe défaillant qui est à la base d'énormes malentendus. Si on considère que le Bien et le Mal fixés dans la Bible sont absolus, on finit dans l'intégrisme et le iota litturgique. Le Christ n'a pas interdit de rire, de prendre du plaisir charnel, de divorcer, de s'enrichir, de se défendre... Tout prophète a enseigné une loi et une sagesse : Aimer YHV de tout son coeur de toute son âme, et rechercher sa grâce en se servant de son coeur sans orgueil. L'homme sage montre la lune du doigt, l'idiot regarde le doigt.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Si on considère que le Bien et le Mal fixés dans la Bible sont absolus, on finit dans l'intégrisme et le iota litturgique.

Cette déduction me semble contestable.

En quoi cela mènerait à l'intégrisme ? Et en quoi serait-ce une mauvaise idée ?

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Tu sembles ignorer l'histoire de l'Eglise, les chasses aux sorcières, l'interdiction de la philosophie, l'inquisition contre les non chrétiens, le célibat des prêtres et la pédophilie et les bâtards etc. Le renversement de l'Eglise a conduit à l'instauration du pluralisme culturel et religieux alors que l'Eglise exécutait et torturait ceux qui ne s'évangélisaient pas. Au point que là où l'Eglise a dominé, il ne restait plus aucne trace de religion autre que celle de l'Eglise. Même après la chute de l'Eglise la tolérance des cultures autres que d'origine judéo-chrétienne est une chimère dans les décombres de l'Eglise ? Mêmes les églises se sont livrés la guerre et les anathèmes mutuels au nom de la sacro sainte évangélisation. L'antisémitisme est du crû des évangélistes, et l'islamophobie un artfact des croisades...

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Tu sembles ignorer l'histoire de l'Eglise, les chasses aux sorcières, l'interdiction de la philosophie, l'inquisition contre les non chrétiens, le célibat des prêtres et la pédophilie et les bâtards etc.

Quels rapport ?

Tu disais cela : "Si on considère que le Bien et le Mal fixés dans la Bible sont absolus, on finit dans l'intégrisme et le iota litturgique."

Quel lien y-a-t-il avec, par exemple l'inquisition ?

Je rappelle que l'inquisition romaine s'est basée en bonne partie sur les théories de Saint Dominique. L'un des aspects essentiels de cette vision de la Bible est qu'il fallait "relativiser" les interdits biblique. En effet, l'Eglise ne pouvait pas considérer que "Tu ne tueras point" était un commandement absolu, sinon, elle n'aurait pas pu condamner à mort les hérétiques.

C'est donc uniquement en considérant que le Bien et Mal fixé dans la Bible n'était pas absolu qu'on a pu faire l'inquisition, la chasse aux sorcières, etc.

Même chose pour les croisades : il a fallu fermer les yeux sur certains passages du texte. :dev:

Tes exemples vont donc dans le sens contraire de ce que tu veux montrer.

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Je ne vais pas citer les passages des évangiles qui ont permis de construire cet édifice. Mais Jésus n'a jamais interdit de tuer. Or, la Bible est truffée des prophéties qui annoncent l'armagedon. Le règne de dieu venait dans l'esprit des croisés et des inquisiteurs. Ton argumentation est, excuses-moi de le dire ainsi, bon-enfant. Jésus a décrit comment les mauvaises herbes seront moissonées par dieu. Accepter posséder la clé de la Vérité est un danger absolu.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Au final, Saint Augustin n'a tué personne et n'a pas cherché à tuer qui que ce soit.

Comme quoi, on peut croire que les principes de base de la morale ont été édictés par Dieu sans devenir un tueur sanguinaire.

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

Ce n'est évidement pas une critique ontologique des êvangiles, je lis couramment les évangiles, les védas et autres en même temps que la Bible, mais je le fais avec un esprit ouvert et critique. Evidement que Saint-Augustin n'est pas l'instigateur de ces violences. Amitié.

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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)

le bien ...le mal ...

« Le mal métaphysique consiste dans la simple imperfection, le mal physique dans la souffrance, le mal moral dans le péché. » (Leibniz, Essai de théodicée)

alors de quoi parlons nous ??? ou est la frontière entre le mal et le bien ???comment peut on appeler ce qui existe entre les deux ???est ce que le mal métaphysique peut être opposé au bien moral ????

Tu poses plus de problèmes que tu peux en résoudre ....

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Membre, 48ans Posté(e)
Frelser Membre 5 478 messages
Forumeur balbutiant‚ 48ans‚
Posté(e)

C'est le moteur de mes questionnements. Si tu exemplifies, tu trouveras que je dis précisément la même chose. Sauf si tu recèles une thèse pour définir un bien ou un mal absolus et que ton post y est une introduction théâtrale.

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