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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Il est assez évident que le mensonge et la manipulation font partie de notre environnement, il suffit pour cela de comparer ce que les politiques disent et ce qu'ils font, les annonces officielles des gouvernements et ce qu'on apprend quelques années plus tard, la liste interminable des opérations des services secrets, etc. Parfois cela apparait à tout le monde comme avec la guerre en Irak. Ce n'est pourtant que le sommet de l'iceberg.

Le conspirationnisme part de ce constat, à la recherche de la vérité sur les responsabilités et sur les enjeux. Il y a pourtant de nombreuses errances possibles.

Errance n°1 : la déréalisation

Tout d'abord, de croire que des êtres qu'on ne voient pas sont responsables de ce qui se passe. Par exemple :

- les extraterrestres

- les reptiliens

- les êtres de lumières

- les dieux

etc.

Dans ce cas, on est dans la déréalisation, comme quand on regarde des séries télévisées ou des films, ou qu'on lit des livres de fiction. Une telle attitude a un effet apaisant parce que l'on met à distance mentalement ceux qui peuvent nous nuire et on évite les conflits avec les gens de pouvoir qui existent réellement. Paradoxalement, on admet que les gens de pouvoirs sont pour quelque chose, mais en même temps, on dit que ce ne sont pas eux.

Errance n°2 : le groupe social bouc émissaire

Ensuite, en ayant les pieds sur Terre, on peut se tromper en croyant qu'un groupe qui n'a pas de pouvoir politique ou économique particulier domine le monde, le dirige en sous-main. Cela peut être :

- les illuminati

- les juifs

- les suppots de Satan

Ou bien le groupe considéré, même s'il est influent, peut être trop restreint, et confondant les classes sociales :

- les franc-maçons (nombreux niveaux très différents)

- les américains (nombreuses classes très différentes)

Dans ce cas, on est dans un phénomène de bouc émissaire. Un telle attitude a un effet apaisant parce que l'on dirige la culpabilité, la condamnation vers un groupe bien délimité, dont ne fait pas partie. Cette errance se base sur une ignorance des mécanismes de pouvoirs et l'ignorance du fonctionnement réel des groupes en question.

Errance n°3 : un groupe de pouvoir particulier

On peut aussi trop se focaliser sur un groupe particulier, de gens qui ont certes du pouvoir, mais qui ne sont pas les seuls à en avoir. Ces mini-groupes peuvent être :

- un club ou une secte (Skull and bones, le groupe Bilderberg, le club Le Siècle)

- un cercle de réflexion (le PNAC, le Cercle de l'Oratoire)

- une catégorie de personne dans un groupe (les élites de la franc-maçonnerie, les élites d'un gouvernement, les élites de la finance)

Dans ce cas, on est dans l'exagération du pouvoir de certains individus. Il n'est pas erroné de chercher parmi ces gens des enjeux de pouvoir, mais par la focalisation sur certaines personnes, on ignore les autres. De telles exagérations sont parfois mêlées de mysticisme, un peu comme on a considéré les rois, ayant des liens avec une divinité, ignorant que leur pouvoir dépendait tout autant de la noblesse par exemple.

Un problème sémantique

Malgré tout cela, il y a des gens qui conspirent, et durant l'histoire cela a été souvent le cas. Mais qu'on s'entendent bien sur le terme. La définition stricte de la conspiration est "une entente secrète entre plusieurs personnes, en vue de renverser un pouvoir établi, ou une organisation en vue d'attenter à la vie d'une personne d'autorité." Or les gens qu'on appelle conspirationnistes ne parlent pas vraiment de cela, puisque généralement, ils parlent de gens qui ont déjà du pouvoir et qui n'ont pas pour but de renverser les gens au pouvoir, mais plutôt de les manipuler. D'autre part, la victime désignée par les "conspirationnistes" est la majorité, comme par exemple le peuple. En fait la définition du conspirationnisme serait plutôt :

- croyance qu'une minorité de personne manipule la majorité des personnes contre leur intérêt

Les racines du conspirationnisme moderne

Il n'y a donc pas de renversement de pouvoir, mais une continuité du pouvoir sous une apparence de discontinuité des événements. Une telle approche n'est pas absurde, parce que la plupart du temps, la répartition du pouvoir évolue lentement. Les personnes influentes, que ce soit des personnalités politiques, des personnes riches ou des intellectuels dévoués au pouvoir, ne change pas beaucoup malgré les événements. Les révolutions, qu'on présente comme de événements très localisés dans le temps, sont en fait généralement des processus sur le long terme d'évolution de la répartition des richesses et du pouvoir. Par exemple, l'appauvrissement progressif de la noblesse et l'enrichissement de la bourgeoisie a mené à la transition entre les régimes de royauté vers les démocraties bourgeoises. Au début, il y avait un suffrage censitaire, c'est-à-dire que les plus riches pouvaient voter. Le suffrage universel n'est apparu que plus tard, avec un progrès contestable d'un point de vue démocratique, parce que les partis sont soutenus financièrement de façon sélective par les gens qui ont les moyens des les soutenir. Avec le développement des moyens de communication de masse est apparue la démocratie d'opinion, où les moyens financiers sont déterminants pour le contrôle de l'espace médiatique publique.

Voilà sans doute la tromperie fondamentale qui alimente le sentiment conspirationniste : l'affichage d'une démocratie universelle, de la liberté, des droits de l'homme, et en même temps ce qui transparait, à savoir l'illusion démocratique, la réalité ploutocratique et élitiste du pouvoir, les droits de l'homme piétinés à travers le monde par les mêmes gouvernements et le soutien aux dictatures pour des intérêts privés. La duplicité des gens de pouvoir est apparente pour qui veut bien ouvrir les yeux. Voilà sans doute le message qu'il faut retenir du conspirationnisme.

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Je me méfie toujours de celui qui se proclame porteur d'une vérité plus vraie que celle des autres.

Le conspirationniste devrait juste amener à se poser des question, or il apparait que bien souvent sont amener de nouvelles "vérités" alternatives et dans ce cas là qu'est ce qui les rendraient plus légitime d'être considérées que celles qu'elles dénoncent ?

Posez vous des questions, affutez votre jugement, mais à aucun moment ne tombez conquis comme des benêts devant ce qu'un autre vous dit de croire.

Le mouvement conspirationniste (ou alternatif) n'est pas plus digne de confiance que ce qu'il combat.

Ne perdez jamais de vue non plus que la paranoïa est une pathologie.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 15 624 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Je me méfie toujours de celui qui se proclame porteur d'une vérité plus vraie que celle des autres.

Le conspirationniste devrait juste amener à se poser des question, or il apparait que bien souvent sont amener de nouvelles "vérités" alternatives et dans ce cas là qu'est ce qui les rendraient plus légitime d'être considérées que celles qu'elles dénoncent ?

Posez vous des questions, affutez votre jugement, mais à aucun moment ne tombez conquis comme des benêts devant ce qu'un autre vous dit de croire.

Le mouvement conspirationniste (ou alternatif) n'est pas plus digne de confiance que ce qu'il combat.

Ne perdez jamais de vue non plus que la paranoïa est une pathologie.

:plus: :plus:

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
La paranoïa (du grec "παράνοια" (paranoia)' date=' "folie", des mots "παρά" (para) : "à côté de" et "νόος" (noos) : "pensée, esprit"[1]) est une maladie mentale alimentée par l'anxiété ou la peur, souvent jusqu'à un point d'irrationalité et de délire (délire paranoïaque). La pensée paranoïaque inclut typiquement des croyances de persécution concernant une menace perçue envers les individus. Historiquement, cette caractérisation est utilisée pour décrire un état délirant. Il est opportun d'en différencier la personnalité paranoïaque, qui est un caractère particulier chez certains sujets, mais sans développement d'un délire (même si une personnalité paranoïaque peut évoluer vers une authentique paranoïa). Au début du XXIe siècle, dans un sens dérivé, le langage commun ou journalistique utilise le terme « paranoïa » pour rendre compte d'états comme la méfiance, la suspicion ou le scepticisme, qui ne sont pas pathologiques.

Je me méfie toujours de celui qui se proclame porteur d'une vérité plus vraie que celle des autres.

Traumatisme lié à la religion ?

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)
La paranoïa (du grec...

T'as eu besoin d'aller sur wikipédia pour te servir d'argumentaire ? Je ne sais pas si tu l'as remarqué mais tu n'as rien dit, sur quoi tu comptais au juste en faisant ça ? T'avais un truc à dire ?

Traumatisme lié à la religion ?

Besoin de trouver des arguments fallacieux ? T'es dans le déni ?

Ah oui, j'oubliais, le conspirationisme est totalitaire, il ne supporte pas d'être remis en question, surtout ne pas s'interroger, surtout ne pas penser, croire et obéir, marrant c'est un peu tout ce qu'il dénonce.

Donc pour te répondre puisque tu m'interroges, non je n'ai aucun traumatisme lié à la religion, merci de t'en soucier.

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

Il est assez évident que le mensonge et la manipulation font partie de notre environnement, il suffit pour cela de comparer ce que les politiques disent et ce qu'ils font, les annonces officielles des gouvernements et ce qu'on apprend quelques années plus tard, la liste interminable des opérations des services secrets, etc. Parfois cela apparait à tout le monde comme avec la guerre en Irak. Ce n'est pourtant que le sommet de l'iceberg.

Le conspirationnisme part de ce constat, à la recherche de la vérité sur les responsabilités et sur les enjeux. Il y a pourtant de nombreuses errances possibles.

Errance n°1 : la déréalisation

Tout d'abord, de croire que des êtres qu'on ne voient pas sont responsables de ce qui se passe. Par exemple :

- les extraterrestres

- les reptiliens

- les êtres de lumières

- les dieux

etc.

Dans ce cas, on est dans la déréalisation, comme quand on regarde des séries télévisées ou des films, ou qu'on lit des livres de fiction. Une telle attitude a un effet apaisant parce que l'on met à distance mentalement ceux qui peuvent nous nuire et on évite les conflits avec les gens de pouvoir qui existent réellement. Paradoxalement, on admet que les gens de pouvoirs sont pour quelque chose, mais en même temps, on dit que ce ne sont pas eux.

Errance n°2 : le groupe social bouc émissaire

Ensuite, en ayant les pieds sur Terre, on peut se tromper en croyant qu'un groupe qui n'a pas de pouvoir politique ou économique particulier domine le monde, le dirige en sous-main. Cela peut être :

- les illuminati

- les juifs

- les suppots de Satan

Ou bien le groupe considéré, même s'il est influent, peut être trop restreint, et confondant les classes sociales :

- les franc-maçons (nombreux niveaux très différents)

- les américains (nombreuses classes très différentes)

Dans ce cas, on est dans un phénomène de bouc émissaire. Un telle attitude a un effet apaisant parce que l'on dirige la culpabilité, la condamnation vers un groupe bien délimité, dont ne fait pas partie. Cette errance se base sur une ignorance des mécanismes de pouvoirs et l'ignorance du fonctionnement réel des groupes en question.

Errance n°3 : un groupe de pouvoir particulier

On peut aussi trop se focaliser sur un groupe particulier, de gens qui ont certes du pouvoir, mais qui ne sont pas les seuls à en avoir. Ces mini-groupes peuvent être :

- un club ou une secte (Skull and bones, le groupe Bilderberg, le club Le Siècle)

- un cercle de réflexion (le PNAC, le Cercle de l'Oratoire)

- une catégorie de personne dans un groupe (les élites de la franc-maçonnerie, les élites d'un gouvernement, les élites de la finance)

Dans ce cas, on est dans l'exagération du pouvoir de certains individus. Il n'est pas erroné de chercher parmi ces gens des enjeux de pouvoir, mais par la focalisation sur certaines personnes, on ignore les autres. De telles exagérations sont parfois mêlées de mysticisme, un peu comme on a considéré les rois, ayant des liens avec une divinité, ignorant que leur pouvoir dépendait tout autant de la noblesse par exemple.

Un problème sémantique

Malgré tout cela, il y a des gens qui conspirent, et durant l'histoire cela a été souvent le cas. Mais qu'on s'entendent bien sur le terme. La définition stricte de la conspiration est "une entente secrète entre plusieurs personnes, en vue de renverser un pouvoir établi, ou une organisation en vue d'attenter à la vie d'une personne d'autorité." Or les gens qu'on appelle conspirationnistes ne parlent pas vraiment de cela, puisque généralement, ils parlent de gens qui ont déjà du pouvoir et qui n'ont pas pour but de renverser les gens au pouvoir, mais plutôt de les manipuler. D'autre part, la victime désignée par les "conspirationnistes" est la majorité, comme par exemple le peuple. En fait la définition du conspirationnisme serait plutôt :

- croyance qu'une minorité de personne manipule la majorité des personnes contre leur intérêt

Les racines du conspirationnisme moderne

Il n'y a donc pas de renversement de pouvoir, mais une continuité du pouvoir sous une apparence de discontinuité des événements. Une telle approche n'est pas absurde, parce que la plupart du temps, la répartition du pouvoir évolue lentement. Les personnes influentes, que ce soit des personnalités politiques, des personnes riches ou des intellectuels dévoués au pouvoir, ne change pas beaucoup malgré les événements. Les révolutions, qu'on présente comme de événements très localisés dans le temps, sont en fait généralement des processus sur le long terme d'évolution de la répartition des richesses et du pouvoir. Par exemple, l'appauvrissement progressif de la noblesse et l'enrichissement de la bourgeoisie a mené à la transition entre les régimes de royauté vers les démocraties bourgeoises. Au début, il y avait un suffrage censitaire, c'est-à-dire que les plus riches pouvaient voter. Le suffrage universel n'est apparu que plus tard, avec un progrès contestable d'un point de vue démocratique, parce que les partis sont soutenus financièrement de façon sélective par les gens qui ont les moyens des les soutenir. Avec le développement des moyens de communication de masse est apparue la démocratie d'opinion, où les moyens financiers sont déterminants pour le contrôle de l'espace médiatique publique.

Voilà sans doute la tromperie fondamentale qui alimente le sentiment conspirationniste : l'affichage d'une démocratie universelle, de la liberté, des droits de l'homme, et en même temps ce qui transparait, à savoir l'illusion démocratique, la réalité ploutocratique et élitiste du pouvoir, les droits de l'homme piétinés à travers le monde par les mêmes gouvernements et le soutien aux dictatures pour des intérêts privés. La duplicité des gens de pouvoir est apparente pour qui veut bien ouvrir les yeux. Voilà sans doute le message qu'il faut retenir du conspirationnisme.

Je ne sais pas comment te remercier de ce texte qui remet les pendules à l' endroit !!!!!

Attends toi tout de même d' être insultés : ce texte ne serais que la preuve que la conspiration existe puisque tu es payé pour dire le contraire !!!!!!!:smile2:

un petit lien : http://www.conspiracywatch.info/

et tiens celui là : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article3222

et celui là aussi :http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/index.php

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Mouais... c'est avis ce billet. Je suis d'accord sur le fond, mais cela n'explique pas bien le sens, le fond et les racines du conspirationnisme. Il commence à y avoir une épaisse littérature là-dessus. Dernièrement, c'est le bouquin de Bruno Fay qui résume un peu les champs d'études sociologiques et historiques sur ce sujet. Il a donné une interview il y a quelques jours pour le site affaires stratégiques où il redit, pour reprendre un peu le dernier paragraphe d'existence qui m'a un peu laissé en carafe, sur quoi reposerait ce "phénomène" :

- Le sentiment de puissance, bien sûr, en ayant l’impression d’accéder à une vérité cachée du commun des mortels.

- Le besoin de trouver des réponses simples à la complexité du monde, aux mystères de la science.

- Une forme de « raison paresseuse », pour reprendre l’analyse de Kant, qui évite de rechercher des causes qui nous échappent en apportant des explications logiques et rationnelles en se contentant des connaissances acquises.

- Le refus de la fatalité et du hasard dans la marche du monde.

- Le besoin de réenchantement, parfois d’essence religieuse, pour comprendre notre environnement et donner du sens à l’absurde.

- La recherche d’un bouc émissaire.

"Quand la société souffre, écrivait le sociologue Emile Durkheim au moment de l’affaire Dreyfus pour expliquer la montée de l’antisémitisme, elle éprouve le besoin de trouver quelqu’un à qui elle puisse imputer son mal, sur qui elle puisse se venger de ses déceptions. Un jour, le Juif que l’on imagine manipuler le monde en secret. Un autre jour, le Maghrébin que l’on soupçonne d’appartenir à un grand complot islamique ou l’homme politique qui œuvrerait secrètement pour l’avènement d’un Nouvel Ordre Mondial, etc.", source.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 502 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Il est assez évident que le mensonge et la manipulation font partie de notre environnement, il suffit pour cela de comparer ce que les politiques disent et ce qu'ils font, les annonces officielles des gouvernements et ce qu'on apprend quelques années plus tard, la liste interminable des opérations des services secrets, etc. Parfois cela apparait à tout le monde comme avec la guerre en Irak. Ce n'est pourtant que le sommet de l'iceberg.

Le conspirationnisme part de ce constat, à la recherche de la vérité sur les responsabilités et sur les enjeux. Il y a pourtant de nombreuses errances possibles.

Errance n°1 : la déréalisation

Tout d'abord, de croire que des êtres qu'on ne voient pas sont responsables de ce qui se passe. Par exemple :

- les extraterrestres

- les reptiliens

- les êtres de lumières

- les dieux

etc.

Dans ce cas, on est dans la déréalisation, comme quand on regarde des séries télévisées ou des films, ou qu'on lit des livres de fiction. Une telle attitude a un effet apaisant parce que l'on met à distance mentalement ceux qui peuvent nous nuire et on évite les conflits avec les gens de pouvoir qui existent réellement. Paradoxalement, on admet que les gens de pouvoirs sont pour quelque chose, mais en même temps, on dit que ce ne sont pas eux.

Errance n°2 : le groupe social bouc émissaire

Ensuite, en ayant les pieds sur Terre, on peut se tromper en croyant qu'un groupe qui n'a pas de pouvoir politique ou économique particulier domine le monde, le dirige en sous-main. Cela peut être :

- les illuminati

- les juifs

- les suppots de Satan

Ou bien le groupe considéré, même s'il est influent, peut être trop restreint, et confondant les classes sociales :

- les franc-maçons (nombreux niveaux très différents)

- les américains (nombreuses classes très différentes)

Dans ce cas, on est dans un phénomène de bouc émissaire. Un telle attitude a un effet apaisant parce que l'on dirige la culpabilité, la condamnation vers un groupe bien délimité, dont ne fait pas partie. Cette errance se base sur une ignorance des mécanismes de pouvoirs et l'ignorance du fonctionnement réel des groupes en question.

Errance n°3 : un groupe de pouvoir particulier

On peut aussi trop se focaliser sur un groupe particulier, de gens qui ont certes du pouvoir, mais qui ne sont pas les seuls à en avoir. Ces mini-groupes peuvent être :

- un club ou une secte (Skull and bones, le groupe Bilderberg, le club Le Siècle)

- un cercle de réflexion (le PNAC, le Cercle de l'Oratoire)

- une catégorie de personne dans un groupe (les élites de la franc-maçonnerie, les élites d'un gouvernement, les élites de la finance)

Dans ce cas, on est dans l'exagération du pouvoir de certains individus. Il n'est pas erroné de chercher parmi ces gens des enjeux de pouvoir, mais par la focalisation sur certaines personnes, on ignore les autres. De telles exagérations sont parfois mêlées de mysticisme, un peu comme on a considéré les rois, ayant des liens avec une divinité, ignorant que leur pouvoir dépendait tout autant de la noblesse par exemple.

Un problème sémantique

Malgré tout cela, il y a des gens qui conspirent, et durant l'histoire cela a été souvent le cas. Mais qu'on s'entendent bien sur le terme. La définition stricte de la conspiration est "une entente secrète entre plusieurs personnes, en vue de renverser un pouvoir établi, ou une organisation en vue d'attenter à la vie d'une personne d'autorité." Or les gens qu'on appelle conspirationnistes ne parlent pas vraiment de cela, puisque généralement, ils parlent de gens qui ont déjà du pouvoir et qui n'ont pas pour but de renverser les gens au pouvoir, mais plutôt de les manipuler. D'autre part, la victime désignée par les "conspirationnistes" est la majorité, comme par exemple le peuple. En fait la définition du conspirationnisme serait plutôt :

- croyance qu'une minorité de personne manipule la majorité des personnes contre leur intérêt

Les racines du conspirationnisme moderne

Il n'y a donc pas de renversement de pouvoir, mais une continuité du pouvoir sous une apparence de discontinuité des événements. Une telle approche n'est pas absurde, parce que la plupart du temps, la répartition du pouvoir évolue lentement. Les personnes influentes, que ce soit des personnalités politiques, des personnes riches ou des intellectuels dévoués au pouvoir, ne change pas beaucoup malgré les événements. Les révolutions, qu'on présente comme de événements très localisés dans le temps, sont en fait généralement des processus sur le long terme d'évolution de la répartition des richesses et du pouvoir. Par exemple, l'appauvrissement progressif de la noblesse et l'enrichissement de la bourgeoisie a mené à la transition entre les régimes de royauté vers les démocraties bourgeoises. Au début, il y avait un suffrage censitaire, c'est-à-dire que les plus riches pouvaient voter. Le suffrage universel n'est apparu que plus tard, avec un progrès contestable d'un point de vue démocratique, parce que les partis sont soutenus financièrement de façon sélective par les gens qui ont les moyens des les soutenir. Avec le développement des moyens de communication de masse est apparue la démocratie d'opinion, où les moyens financiers sont déterminants pour le contrôle de l'espace médiatique publique.

Voilà sans doute la tromperie fondamentale qui alimente le sentiment conspirationniste : l'affichage d'une démocratie universelle, de la liberté, des droits de l'homme, et en même temps ce qui transparait, à savoir l'illusion démocratique, la réalité ploutocratique et élitiste du pouvoir, les droits de l'homme piétinés à travers le monde par les mêmes gouvernements et le soutien aux dictatures pour des intérêts privés. La duplicité des gens de pouvoir est apparente pour qui veut bien ouvrir les yeux. Voilà sans doute le message qu'il faut retenir du conspirationnisme.

bonjour .la conspiration serait obligée dans un état ou il ni aurai pas de partis politiques d ' opositions .en réalitée , il y à presque toujours une " élite " intellectuelle et d 'entrepreneurs décideurs qui domine et dirigent les classes moyennes .la complexitée de la sphére politico- financiére au niveau mondial n ' arrange rien . il est aussi interressent de relire la conspitation de catilina et la démonstration magistral de cicéron dans l ' antiquitée romaine . bonne journée .

Il est assez évident que le mensonge et la manipulation font partie de notre environnement, il suffit pour cela de comparer ce que les politiques disent et ce qu'ils font, les annonces officielles des gouvernements et ce qu'on apprend quelques années plus tard, la liste interminable des opérations des services secrets, etc. Parfois cela apparait à tout le monde comme avec la guerre en Irak. Ce n'est pourtant que le sommet de l'iceberg.

Le conspirationnisme part de ce constat, à la recherche de la vérité sur les responsabilités et sur les enjeux. Il y a pourtant de nombreuses errances possibles.

Errance n°1 : la déréalisation

Tout d'abord, de croire que des êtres qu'on ne voient pas sont responsables de ce qui se passe. Par exemple :

- les extraterrestres

- les reptiliens

- les êtres de lumières

- les dieux

etc.

Dans ce cas, on est dans la déréalisation, comme quand on regarde des séries télévisées ou des films, ou qu'on lit des livres de fiction. Une telle attitude a un effet apaisant parce que l'on met à distance mentalement ceux qui peuvent nous nuire et on évite les conflits avec les gens de pouvoir qui existent réellement. Paradoxalement, on admet que les gens de pouvoirs sont pour quelque chose, mais en même temps, on dit que ce ne sont pas eux.

Errance n°2 : le groupe social bouc émissaire

Ensuite, en ayant les pieds sur Terre, on peut se tromper en croyant qu'un groupe qui n'a pas de pouvoir politique ou économique particulier domine le monde, le dirige en sous-main. Cela peut être :

- les illuminati

- les juifs

- les suppots de Satan

Ou bien le groupe considéré, même s'il est influent, peut être trop restreint, et confondant les classes sociales :

- les franc-maçons (nombreux niveaux très différents)

- les américains (nombreuses classes très différentes)

Dans ce cas, on est dans un phénomène de bouc émissaire. Un telle attitude a un effet apaisant parce que l'on dirige la culpabilité, la condamnation vers un groupe bien délimité, dont ne fait pas partie. Cette errance se base sur une ignorance des mécanismes de pouvoirs et l'ignorance du fonctionnement réel des groupes en question.

Errance n°3 : un groupe de pouvoir particulier

On peut aussi trop se focaliser sur un groupe particulier, de gens qui ont certes du pouvoir, mais qui ne sont pas les seuls à en avoir. Ces mini-groupes peuvent être :

- un club ou une secte (Skull and bones, le groupe Bilderberg, le club Le Siècle)

- un cercle de réflexion (le PNAC, le Cercle de l'Oratoire)

- une catégorie de personne dans un groupe (les élites de la franc-maçonnerie, les élites d'un gouvernement, les élites de la finance)

Dans ce cas, on est dans l'exagération du pouvoir de certains individus. Il n'est pas erroné de chercher parmi ces gens des enjeux de pouvoir, mais par la focalisation sur certaines personnes, on ignore les autres. De telles exagérations sont parfois mêlées de mysticisme, un peu comme on a considéré les rois, ayant des liens avec une divinité, ignorant que leur pouvoir dépendait tout autant de la noblesse par exemple.

Un problème sémantique

Malgré tout cela, il y a des gens qui conspirent, et durant l'histoire cela a été souvent le cas. Mais qu'on s'entendent bien sur le terme. La définition stricte de la conspiration est "une entente secrète entre plusieurs personnes, en vue de renverser un pouvoir établi, ou une organisation en vue d'attenter à la vie d'une personne d'autorité." Or les gens qu'on appelle conspirationnistes ne parlent pas vraiment de cela, puisque généralement, ils parlent de gens qui ont déjà du pouvoir et qui n'ont pas pour but de renverser les gens au pouvoir, mais plutôt de les manipuler. D'autre part, la victime désignée par les "conspirationnistes" est la majorité, comme par exemple le peuple. En fait la définition du conspirationnisme serait plutôt :

- croyance qu'une minorité de personne manipule la majorité des personnes contre leur intérêt

Les racines du conspirationnisme moderne

Il n'y a donc pas de renversement de pouvoir, mais une continuité du pouvoir sous une apparence de discontinuité des événements. Une telle approche n'est pas absurde, parce que la plupart du temps, la répartition du pouvoir évolue lentement. Les personnes influentes, que ce soit des personnalités politiques, des personnes riches ou des intellectuels dévoués au pouvoir, ne change pas beaucoup malgré les événements. Les révolutions, qu'on présente comme de événements très localisés dans le temps, sont en fait généralement des processus sur le long terme d'évolution de la répartition des richesses et du pouvoir. Par exemple, l'appauvrissement progressif de la noblesse et l'enrichissement de la bourgeoisie a mené à la transition entre les régimes de royauté vers les démocraties bourgeoises. Au début, il y avait un suffrage censitaire, c'est-à-dire que les plus riches pouvaient voter. Le suffrage universel n'est apparu que plus tard, avec un progrès contestable d'un point de vue démocratique, parce que les partis sont soutenus financièrement de façon sélective par les gens qui ont les moyens des les soutenir. Avec le développement des moyens de communication de masse est apparue la démocratie d'opinion, où les moyens financiers sont déterminants pour le contrôle de l'espace médiatique publique.

Voilà sans doute la tromperie fondamentale qui alimente le sentiment conspirationniste : l'affichage d'une démocratie universelle, de la liberté, des droits de l'homme, et en même temps ce qui transparait, à savoir l'illusion démocratique, la réalité ploutocratique et élitiste du pouvoir, les droits de l'homme piétinés à travers le monde par les mêmes gouvernements et le soutien aux dictatures pour des intérêts privés. La duplicité des gens de pouvoir est apparente pour qui veut bien ouvrir les yeux. Voilà sans doute le message qu'il faut retenir du conspirationnisme.

bonjour .la conspiration serait obligée dans un état ou il ni aurai pas de partis politiques d ' opositions .en réalitée , il y à presque toujours une " élite " intellectuelle et d 'entrepreneurs décideurs qui domine et dirigent les classes moyennes .la complexitée de la sphére politico- financiére au niveau mondial n ' arrange rien . il est aussi interressent de relire la conspitation de catilina et la démonstration magistral de cicéron dans l ' antiquitée romaine . bonne journée .

conspiration , pardon , lol .

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Un problème sémantique

En fait, y a bien un problème sémantique. En gros ce que tu es en train de nous dire, c'est que le conspirationnisme c'est bien, à condition de penser qu'il n'y a pas vraiment de conspiration.

La duplicité des gens de pouvoir est apparente pour qui veut bien ouvrir les yeux. Voilà sans doute le message qu'il faut retenir du conspirationnisme.

C'est un message qui n'est pas vraiment nouveau...

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Ne perdez jamais de vue non plus que la paranoïa est une pathologie.

Quel rapport ?

Tu penses sérieusement que les conspirationnistes sont, en totalité ou au moins en bonne partie, atteint de cette pathologie mentale ? :gurp:

De toute manière, je doute que la paranoïa soit un "choix". Ce n'est pas parce qu'on est convaincu par telle ou telle idée conspirationniste qu'on est un malade mental.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
La paranoïa (du grec...

T'as eu besoin d'aller sur wikipédia pour te servir d'argumentaire ? Je ne sais pas si tu l'as remarqué mais tu n'as rien dit, sur quoi tu comptais au juste en faisant ça ? T'avais un truc à dire ?

J'avais envie de sortir de l'effet épouvantail du mot "paranoïa" pour lui donner une définition objective.

T'es dans le déni ?

Où se situe le déni ?

Ah oui, j'oubliais, le conspirationisme est totalitaire, il ne supporte pas d'être remis en question, surtout ne pas s'interroger, surtout ne pas penser, croire et obéir, marrant c'est un peu tout ce qu'il dénonce.

La forme de conspirationnisme dont tu parles ne me sied pas. Certaines personnes sont effectivement comme cela, et la discussion est pénible avec eux.

Donc pour te répondre puisque tu m'interroges, non je n'ai aucun traumatisme lié à la religion, merci de t'en soucier.

Tu m'en vois ravi.

Je ne sais pas comment te remercier de ce texte qui remet les pendules à l' endroit !!!!!

Attends toi tout de même d' être insultés : ce texte ne serais que la preuve que la conspiration existe puisque tu es payé pour dire le contraire !!!!!!!:smile2:

Ah oui, en plus je risque d'être insulté par les deux camps, parce qu'en même temps je démonte le conspirationnisme parano, et en même temps j'affirme que le conspirationnisme peut avoir du sens.

Un problème sémantique

En fait, y a bien un problème sémantique. En gros ce que tu es en train de nous dire, c'est que le conspirationnisme c'est bien, à condition de penser qu'il n'y a pas vraiment de conspiration.

La duplicité des gens de pouvoir est apparente pour qui veut bien ouvrir les yeux. Voilà sans doute le message qu'il faut retenir du conspirationnisme.

C'est un message qui n'est pas vraiment nouveau...

Bon, je crois que je vais devoir développer.

Considérer que tous les événements qui arrivent sont créés par une minorité de personnes est effectivement du délire, parce que cela surestime clairement le pouvoir que peuvent avoir des individus sur le monde. Les gens de pouvoirs dirigent, ils gèrent, mais ils ne créent pas à partir de rien. Ils peuvent utiliser les circonstances, influencer l'opinion publique, mais ils ne peuvent pas tout créer.

Cependant, considérer que les média racontent la vérité est de la naïveté ou du déni devant les mensonges répétés et les méthodes connues de propagandes telles que développées par Edward Bernays. Ce n'est pas de la psychose que de penser cela. La psychose est une sorte de refus de la réalité, or la télévision n'est pas la réalité, ce sont des images, des sons, des fictions qui, pour le coup, sont orchestrés par les réalisateurs. Une partie des informations sont réelles, mais sont exagérées, comme par un effet de loupe, et accompagnées de la voix des journalistes qui ne représentent que leur subjectivité ou bien ce qu'ils sont disposés à raconter. La télévision n'est pas une fenêtre sur le monde mais sur les réalités subjectives proposées par ceux qui ont le droit de s'y exprimer.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
La paranoïa (du grec...

T'as eu besoin d'aller sur wikipédia pour te servir d'argumentaire ? Je ne sais pas si tu l'as remarqué mais tu n'as rien dit, sur quoi tu comptais au juste en faisant ça ? T'avais un truc à dire ?

J'avais envie de sortir de l'effet épouvantail du mot "paranoïa" pour lui donner une définition objective.

:plus:

En soi, ça se justifie, d'autant que la plupart des conspirationnistes ne sont pas des paranoïaques. La paranoïa c'est une maladie mentale, pas une opinion politique.

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Dés lors où ton opinion politique est de douter de tout ce qui est dit au point qu'il faille systématiquement élaborer de nouvelles versions alternative, permet moi de mettre une sévère nuance à ton affirmation.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)

Dés lors où ton opinion politique est de douter de tout ce qui est dit au point qu'il faille systématiquement élaborer de nouvelles versions alternative

Ce que tu viens de décrire s'appelle le scepticisme. C'est une vision philosophique du monde qui dit qu'il faut douter de tout, absolument tout.

Je ne pense pas que tous les sceptiques soient des paranoïaques.

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Membre, Con de Sysiphe, 47ans Posté(e)
Aaltar Membre 11 523 messages
47ans‚ Con de Sysiphe,
Posté(e)

Ah mais je suis aussi sceptique parfois, c'est la notion systématique qui indique un problème selon moi.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Il y a quelque chose de systématique à partir du moment où parmi les personnes de la classe dirigeante ou proches de la classe dirigeante la norme est de maintenir le peuple dans l'ignorance ou bien de lui raconter des choses simplifiées, fausses ou disproportionnées dans le but d'arriver à un résultat. Dans de telles conditions, le scepticisme à l'égard des média de masses et de la parole des politiques peut tout à fait se justifier. Après, bien sûr, si on en arrive à penser qu'une information à la télévision est nécessairement fausse, là il y a un excès, et d'ailleurs, on peut s'enfermer en suivant aveuglément tout aussi bien qu'en s'opposant systématiquement.

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
Polycete Membre 33 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le meilleur moyen pour bien s'informer reste de varier les sources, et surtout de chercher à qui appartient chaque média. Une fois que l'on sait quel intérêt contrôle tel ou tel média, les angles sous lesquels ils présent les informations sont plus simples à comprendre. Et surtout, il faut arrêter avec la paranoïa de l'Internet, Internet contient des bêtises mais il y a beaucoup de vérités qui circulent sur Internet. Les gens ne comprennent pas encore à quel point Internet constitue le dernier rempart de la liberté d'information et d'expression. Ils ne s'en rendront compte qu'une fois qu'ils l'auront perdu.

Variez vos sources c'est le meilleur moyen. Et puis dire que douter de tout est de la paranoïa est une insulte aux esprits scientifiques. Les scientifiques doutent d'absolument de tout dans leur métier avant qu'ils n'aient des indices ou des preuves. Je ne vois pas en quoi leur philosophie ne pourrait être acceptée en politique, en économie et en géopolitique. La meilleure arme d'un homme complet ? L'esprit ouvert !

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Membre, 42ans Posté(e)
alexdesdébats Membre 4 280 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

les médias etretiennent à eux même le conspirationnisme (sans calamboures...)

L'info d'aujourd'hui est comparable à ce que pourrait-être scary movie 6... Du n'importe quoi servi sur un plateau de manière sérieuse!

Qu'est-ce que c'est que c'est infos de moins en moins crédibles? A méditer....)

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Membre, Posté(e)
Polycete Membre 33 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Hélas tu as raison alex. Concernant les médias il y a des citations très interessantes et révélatrices sur le monde d'aujourd'hui, qui sont dites par des hommes très influents, des intellectuels, philosophes, journalistes, hommes politiques, hommes de la haute finance et autres, telles que celles que je vous écris ci-dessous :

“Des centaines de milliards de dollars sont dépensés chaque année pour contrôler l’opinion publique.”

Noam Chomsky, professeur et auteur américain

“Il est aussi dans l’intérêt d’un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu’il ne puisse pas se protéger par les armes, et qu’il soit si occuppé à ses tâches quotidiennes qu’il n’aie pas le temps pour la rebellion.”

Aristote (384-322 A. J.-C.) , extrait de Aristote sur la Politique - traduction de J. Sinclair, publié en 1962

Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin.”

Henry Ford (1863-1947)

“Comme la civilisation devient plus complexe, et que la nécéssité d’un gouvernement invisible a été démontrée de façon croissante, les moyens techniques par lesquels l’opinion publique peut être régimentée ont été inventés et développés. Avec la presse écrite et les journaux, le téléphone, le télégraphe, la radio et les avions, les idées peuvent êtres rapidement répandues, voire instantanément, à travers l’Amérique toute entière.”

Edward Bernays (1891-1995), auteur et ancien dirigeant de CBS Television, dans son livre “Propaganda”, publié en 1928

“Notre travail est de donner aux gens non pas ce qu’ils veulent, mais ce que nous décidons qu’ils doivent avoir.”

Richard Salant, ex-président de CBS News

“Les nouvelles sont ce que nous voulons supprimer. Tout le reste est de la publicité.”

Frank Reuven, journaliste, producteur, et ex-president de NBC News

“L’opinion publique est la clé. Avec l’opinion publique, rien ne peut faillir. Sans lui, rien ne peut réussir. Celui qui manipule les opinions est plus important que celui qui applique les lois.”

Abraham Lincoln (1809-1865), 16e président américain

“Il y a deux histoires: l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où se trouvent les véritables causes des évènements.”

Honoré de Balzac (1799-1850), écrivain français

“Nous vivons dans un monde sale et dangereux. Il y a des choses que le grand public n’a pas besoin de connaître, et ne devrait pas connaître. Je crois que la démocratie prospère quand le gouvernement peut prendre des actions légitimes pour garder ses secrets, et quand la presse peut décider de publier ce qu’elle sait ou non.”

Katherine Graham, éditrice du Washington Post et Bilderberg

“Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés.”

David Rockefeller, Baden-Baden, Allemagne, 1991

“Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croieront.”

“Le terrorisme est la meilleure arme politique, puisque rien ne fait réagir davantage les gens que la peur d’une mort soudaine.”

Adolf Hitler (1889-1945)

Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique.”

Marshall McLuhan (1911-1980), auteur et chercheur canadien

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