Quel personnage mythologique vous correspond le mieux ?

Beaucoup de personnes s'identifient à certains héros mythiques dans les choix qu'ils peuvent faire. Vous sentez vous plus proche d'un aventurier comme Héraclès, d'une paisible et douce nymphe ou d'un homme naïf mais néanmoins fidèle, à l'image d'Adapa ? En bref, quel personnage mythologique vous ressemble le plus ?

*En ce qui me concerne, je choisirais volontiers Loki, le dieu Nordique

Malgré ses origines, il fut considéré comme un Ase après qu'Odin l'a accueilli à Ásgard. Seuls Odin et Thor acceptaient de le côtoyer.

D'aspect très agréable à regarder, son esprit est malveillant et son humeur capricieuse. Il a le don de mettre les Ases en grande difficulté, mais trouvera toujours une échappatoire ingénieuse pour les en sortir. Loki a la capacité de se transformer en toutes sortes d'animaux et même de changer de sexe (devenant par exemple la « mère » du cheval Sleipnir). Il a le don de l'éloquence et de la ruse.

Son penchant pour les actes malveillants exposait les Ases à de nombreux dangers, même si sa présence d'esprit les sauva à plusieurs reprises des Géants. Il participa notamment à la construction de la muraille d'Ásgard, provoqua l'enlèvement puis le retour d'Idunn, offrit à Sif une chevelure d'or après lui avoir rasé la tête, et aida à retrouver le marteau Mjöllnir disparu (Thrymskvida).

Loki est torturé par le venin d'un serpent qui le touche lorsque sa femme Sigyn ne peut le recueillir. Ses soubresauts de douleurs sont les tremblements de terre.

Un personnage à double facette, très intéressant et qui fait beaucoup de "bourdes" dirons-nous^^ Il me correspond parfaitement !

Et vous, quel personnage vous correspond le plus ? ^_^

Je me verrais bien être un Nibelungen, un de ces nains de la mythologie germanique.

Je sais pas s'il me correspond le mieux, mais mon préféré c'est Thésée. Sa bonté, son abnégation et son intelligence, le fait qu'il ait renoncé à ses pouvoirs royaux sur Athènes pour fonder la démocratie, j'ai trouvé ça cool. En plus c'est un héros hors pair, il y avait un proverbe grec qui disait "Rien sans Thésée", tellement le nombre d'aventures auxquelles il a participé était énorme. C'est le héros intemporel d'Athènes, alors que toute la Grèce penchait pour Héraclès, l'homme le plus fort du monde, le cousin de Thésée. Violent dans ses accès de colère, il a commis des meurtres, mais bon à la fois car littéralement esclave dans le repentir de ses fautes. Mais vraiment pas fute-fute. Du tout. Contrairement à Thésée qui alliait la force, le courage, et l'intelligence.

Sinon Odin. Lui aussi connu pour son intelligence (je dois aimer les gens futés). C'est le père céleste. Un peu comme Zeus, mais la comparaison s'arrête là. La mythologie nordique est très différente de la mythologie grecque. Odin est un peu distant, étrange solennel. Même dans les festins il ne mange rien. Sur ses épaules, deux corbeaux, Hugin et Munin, la pensée et la mémoire, qui parcourent le monde pour lui raconter ce que font les hommes. C'est une figure un peu triste, un peu comme tout dans ma mythologie nordique. Il cherche sans arrêt à acquérir le plus possible de connaissances, il en était avide. On dit qu'il a donné un ¿il pour que le puits de la sagesse lui donne la science des runes, et qu'il l'a transmise aux hommes. C'était une sorte de bienfaiteur de l'humanité.

Les dieux grecs et nordiques sont très très différents les uns des autres. Chez les nordiques ils sont, comme les hommes, destinés à mourir. C'est une mythologie très triste. Y a pas cette notion du bonheur qu'on retrouve chez les grecs. Ni pour les humains, ni même pour les dieux. Pour les nordiques, un bon héros est un héros mort après moultes souffrances. En fait il n'y a pas de bonheur même dans le repos éternel, puisque même après la mort, les héros s'allient aux dieux contre les forces du mal et perdent. Et tout le monde le sait. Même les dieux savent qu'ils vont mourir à Ragnarok, les humains savent qu'ils vont mourir à Ragnarok, ils perdront mais devront se battre quand même. C'est une fatalité effrayante. Le seul salut est dans l'héroïsme, la seule valeur sur laquelle peuvent compter les forces du bien. Ils doivent lutter et continuer le combat même en se sachant perdus, et sans aucune chance d'échapper à ce destin. C'est vraiment triste. Chez les grecs, les dieux sont immortels, invulnérables, et les humains bons finissent dans les Champs Elysées. Tout ce qui attend les nordiques c'est la destruction. L'angoisse.

Je connais mal la mythologie égyptienne, je pallierai à ce problème bientôt, je me suis déjà fourni en bouquins.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Rhadamanthe :D (sauf peut-être sur le fait qu'Héraclès ne soit pas fute-fute ).

J'avais remarqué cette fatalité effrayante des nordiques, j'en avais même fait un post^^ Je trouve ça passionnant comme vision du monde, de la vie et de la mort !

sauf peut-être sur le fait qu'Héraclès ne soit pas fute-fute

Disons que ça aurait été très très risqué de lui confier un royaume, comme pour Thésée. Il avait déjà trop de peine à se gouverner lui même. Héraclès était clairement guidé par ses émotions, pas sa raison. Il a tué gratuitement, souvent des innocents, par simple colère ou manque de discernement (son premier meurtre, son professeur de musique tué sur un coup de colère, ou le messager innocent qui lui apporta la robe empoisonné de Déjanire, qui l'a tué... et je lui accorde le bénéfice du doute sur sa famille, on attribue à Héra sa folie passagère). Cela dit, c'est vrai qu'il a été sincère dans ses repentirs, il a passé la majeure partie de sa vie a expier ses fautes, les plus connus étant ses 12 travaux. Après ça dépend des auteurs, mais il semblerait qu'il n'y ait eu qu'Atlas qui fut assez nunuche pour s'être fait duper par Héraclès.

Je ne sais pas s'il me correspond mais c'est celui que je préfère et dont je me sens le plus proche : Prométhée.

Le pouvoir de la création, la volonté de pousser vers le mieux, le don de la connaissance à plus humbles que lui et décrétés non méritant. Cette façon de transmettre me parle beaucoup. Le défi aux dieux aussi, qui vaut à Prométhée la torture de se faire manger le foie tous les jours (il se reformait la nuit) par les aigles de Zeus, enchaîné à une montagne.

Prométhée s'abaisse, prend le risque, sans vraiment d'intérêt personnel dans son acte de donner le feu (matériel et symbolique = le leg de la connaissance) aux hommes.

Ce don est-il une malédiction ? Un danger réel méritant la punition ? Ou un acte de rébellion, d'émancipation, de vérité ? Prométhée a t-il bien fait ?

Ne sachant pas ce que les dieux dissertent ni daignent, je prends le parti de mon héros.

J'aime bien Hermès aussi, pour certaines similarités avec Prométhée mais aussi le côté plus machiavélique (je considère Prométhée comme un peu candide). La face sombre, secrète et complexe des mêmes dons aux humbles et défis aux puissants en quelque sorte. Avec peut-être aussi plus de distance dans la démarche hermétique.

Je ne sais pas ,mais jadore la mythologie

Celui que je préfère est le prince Hector de Troie d'ailleurs son caractère est très bien démontrer dans le film "Troie".

Même si le film prend des liberté avec la légende, son caractère, son sens tactique est bien retranscris dans le film.

bonsoir athena et nérée

Moi personnellement je dirait éole dans la mythologie grecque

Athéna sous sa version Nikè.et pas que pour le triomphe sur les perses lors des guerres médiques.

Personnellement et sans hésitation Sisyphe.

parfois Tantale mais surtout Lilith

Kerridwenn tout comme mon pseudo , legende celtes , bien trop longue pour être écrite ici .

http://www.lodace.net/histoire/outils/kerriden.htm

Aaltar, peux-tu développer ?

Ca me semble intéressant

Kerridwenn, je lirais ton lien ce soir mais aux premières lignes... choix intéressant aussi !

Le mythe de Sisyphe (wikipedia)

Fondateur mythique de Corinthe, fils d'éole ; son ascendance et sa descendance sont citées dans l'Iliade. De son vivant, on dit que Sisyphe aurait fondé les Jeux isthmiques en l'honneur de Mélicerte dont il avait trouvé le corps gisant sur l'isthme de Corinthe. Depuis l'époque des poèmes d'Homère, Sisyphe conserve la réputation d'être le plus astucieux des hommes : il avait développé la navigation et le commerce, mais se montrait avare et trompeur et tuait les voyageurs. Il passe parfois pour le vrai père d'Ulysse[réf. souhaitée].

Sisyphe est surtout connu pour s'être montré assez malin pour déjouer Thanatos lui-même. Quand son heure fut venue et que ce dernier vint pour le chercher, il l'enchaîna de sorte qu'il ne pût l'emporter aux Enfers. S'apercevant que plus personne ne mourait, Zeus envoya Hadès délivrer Thanatos. Mais Sisyphe avait préalablement convaincu sa femme de ne pas lui faire de funérailles adéquates. Il put ainsi convaincre Hadès de le laisser repartir chez les vivants pour régler ce problème. Une fois revenu à Corinthe, il refusa de retourner parmi les morts. Thanatos (ou même Hermès, selon certaines traditions) dut alors venir le chercher de force. Certains disent qu'il avait dénoncé Zeus dans une de ses aventures. Un jour, il vit un aigle immense enlevant une jeune fille et reconnut Zeus en l'oiseau. Quand Asopos rechercha sa fille, égine, il dénonça Zeus.

Pour avoir osé défier les dieux, Sisyphe fut condamné à faire rouler éternellement, dans le Tartare, un rocher jusqu'en haut d'une colline dont il redescendait chaque fois avant de parvenir à son sommet, tel que raconté dans l'Odyssée. Toutefois, Homère ne faisait pas mention de la raison de ce châtiment. Certaines traditions le justifient par la réputation de brigand et de malfaiteur que Sisyphe avait acquise de son vivant.

Interprétation

D'après la théorie solaire, Sisyphe représente le soleil qui s'élève chaque jour pour replonger le soir sous l'horizon. D'autres y voient la personnification des marées ou des vagues qui montent pour soudain redescendre. Il peut s'agir aussi d'une métaphore de la vie elle-même où cette punition signifiait qu'il n'y avait de châtiment plus terrible que le travail inutile et vain. On perçoit l'absurdité du personnage tant dans le désespoir de tenter d'échapper à une mort inévitable, que dans la tentative d'achever un travail interminable.

Dans son premier essai philosophique, le Mythe de Sisyphe, Camus qualifie Sisyphe d'ultime héros absurde. Il y établit pourquoi la vie, malgré l'absurdité du destin, vaut la peine d'être vécue.

Ce mythe n'est pas exclusif aux traditions gréco-romaines. Il existe d'autres exemples de personnages qui parviennent à capturer la Mort en l'attachant dans un sac ou encore, en la cachant dans une bouteille de sorte que personne ne mourait des années durant.