A la découverte d'une mythologie...

Bonjour :blush: j'ai décidé de lancer une petite série pour découvrir ou redécouvrir des civilisations anciennes fascinantes.

Ce soir, je commencerai donc avec la mythologie Maya, mais d'abord, une rapide présentation.

La plupart des historiens pensent que les Mayas sont les descendants des Olmèques dont un groupe s'est séparé vers 1500 av. notre ère puis est venu s'établir dans le Yucatán. Petit à petit ils occupèrent la totalité de la péninsule du Yucatán jusqu'à la côte du Pacifique.

L'évolution culturelle des Mayas peut se diviser en 3 périodes.

- Pré classique de 1500 av. notre ère à 250 après.

- Classique de 250 à 950

- Post classique de 950 à la conquête espagnole.

Ils développèrent l'écriture et les systèmes numériques, ils étudièrent les étoiles et ils inventèrent un système avancé de calendrier (c'est d'ailleurs la base de cette fameuse "fin du monde tel que nous le connaissont" en décembre 2012 ).

La mythologie de ce peuple est très riche mais peu connue car la plupart de leurs livres et de leurs écrits ont été brûlés par les espagnols lors de la conquête.

Les Mayas ont imaginé un panthéon complexe de dieux principaux comme Hunab Kaku ou Kukulkan et secondaires dont nous n'arrivons pas toujours à cerner les attributions exactes.

Les nombreux prêtres au service des divinités étaient craints et vénérés par le peuple et leur influence se faisait sentir sur toutes les classes sociales.

Les Mayas croyaient à une vie après la mort et selon les actions du défunt dans sa vie terrestre il se retrouvait après sa mort soit au paradis soit aux enfers.

*Présentations fêtes, expliquons justement en quoi consistaient ces enfers selon les Mayas.

Les Mayas croyaient en l'existence de mondes successifs qui auraient été détruits par un déluge. Ils considéraient le monde comme composé de treize cieux, superposés les uns aux autres, et chacun dirigé par dieu.

Les hommes bons et vertueux menaient après leur mort une existence tranquille sous un arbre immense, Yaxche, qui étendait ses branches dans toutes les directions.

Là, oubliant toute leur fatigue et tous leurs tourments, rafraîchis par une brise fraiche qui soufflait et bercés par une musique douce, ils passaient le temps agréablement en conversations amicales et ils mangeaient une alimentation délicieuse.

Il y avait aussi neuf mondes inférieurs, également superposés, chacun avec son dieu spécifique, le plus bas étant dirigé par Ah Puch, ou seigneur de la mort.

L'enfer était sale, et crasseux. Ceux qui y demeuraient subissaient un froid horrible; persécutés par une faim tenace; épuisés de fatigue ils supportaient une angoisse perpétuelle. Comme si ce n'était pas assez, des milliers de mauvais esprits s'amusaient à les torturer et les soumettaient continuellement à des supplices inouïs.

Dans la mythologie Maya, Xibalba était le royaume des morts, où régnait le géant Hun Came. La route qui y menait était très dangereuse, semée d'embûches sans nombre, traversée par des torrents impétueux et bordée d'abîmes sans fond et son sol était jonché d'épines. Là vivaient les démons qui avaient osé défier les dieux.

Enfin, le neuvième monde infernal où les défunts qui ont mené une mauvaise vie étaient torturés se nommait Mitnal et était dirigé par Hunhau (ou Ah Punch) dans l'obscurité et le froid éternel.

Voilà déjà pour ce soir, si ce topic intéresse il est possible que je le continue avec des présentations iconographiques Maya diverses (telles que Zipacna où même la cosmogonie Maya qui est assez intéressante (cosmogonie= mythe de la formation du monde) ).

Merci pour cette initiative, très intéressant, à suivre ! :blush:

Il faut savoir qu'il existait deux peuple maya; les Maya du Yucatan et les Maya Quichés qui eux sont d'origines Toltèques.

Ici je cite le Panthéon des Maya du Yucatan:

* Hunab Ku: le dieu unique.

* Ixazaluoh: L'eau, créatrice du tissage.

* Le soleil avait un fils, Itzama, civilisateur, inventeur du dessin et des lettres. Il est souvent représenté par une main rouge.

* Les Bacabs: quatre dieux du vent, piliers du ciel.

* Echua: dieu des voyageurs

* Yuncemil: seigneur de lma mort

* Acat: dieu de la vie

* Backlum-chaam:

* Chin: dieu des vices.

Merci Chapacha :blush: Je vais continuer.

Et merci Anksunamun

* Je vais donc maintenant aborder la cosmogonie Maya :

-> Pour les Mayas du Yucatan:

Les récits de la création très complexe des univers mayas, intégraient de nombreux dieux ainsi des forces naturelles et des "ancêtres"; ils décrivaient comme dans la mythologie Aztèque une succession de mondes créés par Hunab Ku (le dieu unique).

Le premier monde était habité par les Sayam Uinicob, "hommes experts", une race de nains qui, selon les Mayas, avaient édifié les cités en ruine du passé. Les travaux avaient été faits dans l'obscurité car le soleil n'avait pas encore été créé, mais lorsque le soleil se leva à la première aube, les Saiyam Uinicob se changèrent en pierre. Ce monde fut détruit par la première grande inondation, haiyococab ("l'eau par-dessus la terre").

Le deuxième monde était habité par les Dzolob ("Offenseurs"), une race mystérieuse; eux aussi disparurent dans les flots d'une inondation sortie de la gueule du grand serpent céleste.

Le livre sacré Chilam Balam explique que le troisième monde maya arriva après la défaite des 13 seigneurs des Cieux par les neuf seigneurs du Monde souterrain . Les Bacabs (dieux du ciel) se placèrent aux quatre coins de la terre pour la soutenir. Le troisième monde, Mazehualob (classe inférieure) celui des anciens Mayas, finirait lui aussi sous les eaux.

Un quatrième monde verrait le jour; il serait peuplé par un mélange de tous les habitants des mondes précédents. Lorsque le temps serait venu, ce quatrième monde périrait dans une inondation.

Cet univers cyclique de création et de destruction se reflétait au travers de la vie quotidienne des Mayas et de leur concept de dualité, selon lequel le dieu de la pluie, Chaac, produisait chaque année de nouvelles pousses et plants de maïs, tandis que Ah Puch, le dieu de la Mort, s'efforçait de couper les bourgeons.

Ah Puch, dieu de la mort

-> Pour les Mayas Quichés :

Le mythe de la création des Mayas Quichés du Guatemala a survécu dans leur texte sacré, le Popol Vu (littéralement le " Livre du conseil" ou le "Livre de la communauté" ) . Au début, "tout était en suspens, tout était calme et silencieux; tout était immobile et sans mouvement, et l'étendue du ciel était vide... Rien n'était debout; il n'y avait que de l'eau calme, la sérénité de l'océan, seul et tranquille... Puis vint le mot. Tepeu (Dieu du ciel, un des dieux créateurs du Popol Vuh, il a participé aux trois tentatives visant à créer l'humanité) et Gucumatz(Dieu serpent créateur des Mayas des hautes-terres, C'est l'équivalent de Kukulkan pour les Mayas du Yucatan) s'entretinrent: ils parlèrent, discutèrent et délibérèrent; ils tombèrent d'accord et unirent leurs mots et leurs pensées.

Il n'y avait qu'eau et obscurité sur cette nouvelle terre. Puis les dieux créèrent les animaux, et Gucumatz et Tepeu tentèrent de façonner des humains avec de la boue; ce fut une déception car ces hommes étaient; incapables de parler et d'adorer leurs créateurs. Lorsque la boue sécha, ils tombèrent en poussière et le monde fut détruit par une inondation. Puis les dieux fabriquèrent les hommes avec du bois et les femmes avec du jonc. Incapables de se mouvoir, ils pouvaient parler, mais étaient idiots. Pervertis, ils durent être détruits. Les survivants devinrent les singes.

Finalement, les dieux façonnèrent les hommes avec de la pâte de maïs blanc et jaune. Lorsque le soleil se leva sur le premier jour de cette création, les hommes étaient de chair. Intelligents, ils reconnaissaient leurs créateurs et les adoraient, mais ils étaient trop bien informés; les dieux décidèrent donc de troubler leur vision afin de les maintenir concentrés sur les événements quotidiens.

Prochains post: Présentation des principales divinités (Kukulcan, Itzamma, Hunab Ku, Zipacna, etc...) .

Le « Printemps Sacré » ou Ver Sacrum

Ver Sacrum signifiant printemps sacré, remonte à l'Antiquité et fait référence, à un rite italique primitif consistant, chaque nouveaux printemps, à pousser les jeunes hors de leurs cités afin qu'ils puissent eux même fonder la leur. Ce rite était placé sous le signe de Mars, dieu des arts de la guerre.

En temps de crise, de pression démographique trop importante pense-t-on ou de guerre, tous les nouveaux nés (hommes, animaux et la production végétale¿) de l'année étaient consacrés au dieu Mars et placé sous la protection d'un animal totémique (le b¿uf par exemple). A l'âge adéquat, les consacrés quittaient leur « cité » pour aller fonder un nouvel établissement. Pour ce faire, ils « suivaient » l'animal et, à l'endroit où celui-ci s'arrêtait, l'emplacement de la future cité était tracé... La cité recevait alors le nom de l'animal, ainsi Forum Boarium (b¿uf), le Picenum (référence au pivert, Strabon V, 4¿).

C'est par ce mythe du Printemps Sacré que les Anciens, à l'image d'un Tite-Live, expliquent les migrations sabelliennes du Ve et IVe siècle avant J.-C. qui portèrent dans le Latium, au voisinage direct de Rome et des Latins, de farouches et remuants montagnards : Les Sabins, les Eques, les Volsques, les Herniques et les Aurunques. Pendant près de 150 ans, ils harcelèrent les latins d'incessants raids quasi annuels, contribuant aux difficultés internes de Rome à l'époque (disettes, endettement¿) et notamment le conflit entre Plèbe et Patriciat.

Le point culminant de ces « Printemps Sacrés » se situe sans doute à l'époque de la geste de Coriolan (-493 / -488).

Veturia aux pieds de Coriolan lors du siège de Rome (-488) par Gaspare Landi.

Figure semi-légendaire, ce général Romain, vainqueur des Volsques, déçu dans ses ambitions politiques, s'est opposé aux tribuns de la plèbe (Anachronisme : l'équivalent de nos représentants syndicaux en plus radicaux¿). Violent leur sacrosainté (ça déconnait pas avec les 'syndicalistes' à l'époque ^^), Coriolan fut banni. Il alla trouver les pires ennemis des romains : les Volsques. Il s'saccagea le Latium, pris une dizaine de cités, mit alors le siège devant Rome en 488. La tradition raconte que, l'Urbs sur le point de tomber, c'est finalement une délégation de femmes emmenées par la mère et la femme de Coriolan qui alla trouver les Volsques. Cédant aux prières de sa mère, Coriolan aurait alors mis fin à sa vengeance et levé le siège. De retour chez les Volsques, il périt, dit-on, lapidé. La geste de Coriolan et des Volsques inspira Shakespeare qui en fit une tragédie du même nom. Une autre thèse, très intéressante, ferait de Coriolan un volsque originaire de Corioles immigré à Rome et ayant réussi politiquement jusqu'à ce que, la balance penchant pour sa nation d'origine, il aurait pris le parti volsque...

La tradition du Ver Sacrum aurait perduré dans l'imaginaire italique jusqu'au IIIe siècle av. J.-C. Ainsi, en 217, après la cinglante défaite romaine face au carthaginois Hannibal au lac Trasimène, Rome aurait consacré un Printemps Sacré. Il s'agit d'une adaptation du rite primitif, puisque dans cette période très troublée, dans un contexte de radicalisation religieuse, la consécration s'effectue non pas au dieu Mars, mais à Jupiter. En 195, le Ver Sacrum est exécuté : mais seule la production végétale et animale est cette fois concernée, en étant sacrifiée à Jupiter.

Ce mythe, en forme de migration ritualisée, témoigne de l'effervescence démographique de l'Italie centrale aux débuts de la République romaine. Cité parmi les autres, Rome dont le territoire recula sous les coups des migrations sabelliennes suscitées poétiquement par le Printemps Sacré, dû hâter sa réconciliation avec la Ligue Latine. Sérieusement menacée, l'union des forces absorba finalement leurs remuants voisins un par un : les cités sabelliennes devinrent un laboratoire pour la colonisation romaine et son administration, alors à leurs débuts.

Passé dans l'imaginaire comme représentation de la vitalité, de la jeunesse et du renouveau, le terme de Ver Sacrum sera repris fin XIXe s. par Gustav Klimt pour une revue d'art présentant la version autrichienne de l'Art Nouveau.

Bonjour Magus C'est intéressant mais il faudrait que tu fasses plutôt un post propre à la mythologie romaine parce que celui-ci est destiné à la mythologie Maya :blush: Ce qui fait que c'est un peu hors-sujet ^^ Ceci-dit, tu peux créer un topic pour mettre ton post

Ah... le titre du sujet étant général... je me suis permis ^^ C'est sur la mythologie italique, un peu primitive ^^Si un modo passe...

Comme promis, je vais maintenant abordé le panthéon Maya en présentant quelques divinités majeures ( il me serait difficile de présenter toutes les divinités ^^).

→ Commençons donc par Kukulkan:

Kukulkan était le dieu suprême, à qui les Mayas attribuaient de nombreuses fonctions. Non seulement il était le dieu des quatre éléments, mais aussi le dieu créateur, le dieu de la résurrection et de la réincarnation.

Ses attributs représentaient chacun un élément:

- un épi de maïs (la terre),

- un poisson (l'eau),

- un lézard (le feu)

- un vautour (l'air).

Pyramide de Kukulkan (El Castillo) à Chichen Itza

Il avait pour origine le mythe de Toltec, où il était le héros divin qui apprit les lois de Toltec, la pêche, la guérison, le calendrier et l'agriculture.

Il est apparu de l'océan et y a disparu ensuite.

Son nom signifie "le serpent à plumes" et les Aztèques l'ont assimilé à leur Quetzalcoatl.

Du côté de nos amis les Quichés :

Les Mayas Quichés ont un dieu qui revêtit la forme d'un serpent couvert de plumes. Il fut vénéré sous le nom de Gucumatz. Avec Tepeu, il créa le monde, les animaux et les plantes et après plusieurs tentatives infructueuses (voir le topic sur la cosmogonie ci-dessus), il arrivèrent à créer les hommes.

→ On peut également présenter le dieux Ah Puch:

Ah Puch, qui était aussi connu sous le nom de Hun Ahau ou Hun Hau ou Yum Cimil (dans le Yucatán), était le dieu de la Mort qui régnait en maître sur Mitnal , le neuvième et dernier monde souterrain (voir topic ci dessus) et le domaine des morts. C'est le principal rival d'Itzama (voir ci-dessous ) Dans les codex il est repéré avec la lettre A.

Ah Puch

Il est dépeint avec tous les attributs de Mort : sa tête est un crâne décharné, ses cotes et ses vertèbres sont visibles; et s'il reste sur son corps quelques morceaux de chair, elles sont gonflées et couvertes de cercles noirs qui suggèrent une décomposition avancée.

Il était donc représenté par un squelette ou un cadavre boursouflé par la putréfaction et orné de clochettes.

On a retrouvé une grande quantité de clochettes en or ou en cuivre dans le cénote ( gouffres remplis d'une couche superficielle d'eau douce, ils font office de puits naturels qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de profondeur) sacré de Chichen Itza (Centre religieux Maya), où on les avait jetées vraisemblablement avec les victimes sacrificielles.

Ah Puch était bien évidemment un dieu malveillant comme semble l'indiquer sa représentation, ou les glyphes de son nom. Il était souvent associé à Buluc Chabtan qui était le dieu de la mort soudaine et des sacrifices humains.

Ses compagnons habituels étaient le chien et le hibou, créatures considérées comme un présage de maladie et mort.

On retrouve encore de nos jours cette vieille croyance indienne qui veut lorsque une personne meure on entende le hululement d'un hibou. Il était le protecteur de Mici (la mort), du sixième jour du mois maya (cimi) et du nombre dix. Il était associé à la couleur jaune et au Sud.

A la différence d'autres peuples de la Méso-Amérique, les Mayas avaient une grande peur de la mort. La famille du disparu observait un deuil très strict, pleurant en silence le jour et criant sa douleur la nuit venue. Sans doute craignaient-ils qu'Ah Puch qui rodait dans les parages soit à la recherche d'une nouvelle victime.

Divers glyphes du dieu A, Ah Puch

Les nobles préféraient la crémation et leurs cendres étaient placées dans une urne funéraire. Pour les autres gens, le corps du défunt était enterré derrière la maison, la bouche remplie de grains de maïs et les mains de perles de jade ou autre "monnaie".

→ Me vient à l'esprit que j'ai oublier Hunab Ku, par lequel il aurait été juste de commencer :

Hunab Ku était une divinité Maya inhabituelle, un dieu-créateur unique suprême des Mayas du Yucatán (une tentative évidente de se concentrer sur un concept commun de divinité).

Son nom signifie "un" (hun) "état d'être" (ab) "dieu" (ku). Hunab Ku était le dieu créateur des Mayas qui rétablit le monde après les trois déluges qui se déversèrent de la bouche du serpent du ciel.

Le premier monde fut habité par des nains qui construisirent les cités.

Le second par une race inconnue: les Dzolobs qualifiés de transgresseurs

Et finalement le troisième monde fut habité par les Mayas eux mêmes. Hunab Ku était considéré comme le père d 'Itzamna et, dans une version du mythe de la création, c'est lui qui avait fabriqué le monde et placé les Bacabs (cf au dessus) aux quatre coins pour soutenir le ciel.

A la différence des autres dieux du panthéon maya, Hunab Ku était invisible, et n'était jamais représenté (du moins, aucune représentation dans les codex ne lui a été attribuée). Il s'agissait plutôt d'un concept abstrait prêché par les prêtres au début de la période postclassique, apparemment une tentative précoce de conception de l'univers sous une philosophie monothéiste.

→ Présentons maintenant son cher fils Itzamma:

Itzamna (Maison de l'iguane) était une importante divinité de la mythologie Maya. Il était supposé être le fils d'Hunab Ku, le créateur.

On le représentait sous les traits d'un aimable vieillard aux joues creuses, au nez busqué et proéminent. Sa bouche était édentée ou garnie d'une seule dent.

Itzamna était le dieu du Ciel, de la Nuit et du Jour. Dans ces deux dernières fonctions, il était étroitement lié à Kinich Ahau, le dieu du soleil, "le seigneur de l'œil du Soleil", que l'on adorait particulièrement à Izamal, au nord d'Yucatán, et à Ix Chel, la déesse de lune dont il était sans doute l'époux.

Il inventa l'écriture, les livres et établit les rites des cérémonies religieuses. Il donna un nom aux diverses contrées du Yucatán. Il enseigna la médecine aux guérisseurs. C'était une divinité bienveillante qui était plutôt adoré par les classes riches de la société.

Itzamma était l’objet d’un culte au début de chaque année: on lui sacrifiait un chien voire un homme. Le sacrifié était précipité du haut d’une pyramide. Une fois au sol, on lui arrachait le cœur pour en faire l’offrande au dieu (un peu barbare n'est-ce pas ? ^^).

→ Enfin, parce que je ne peux pas tous les présentés, je terminerai avec Zipacna:

Géant de la mythologie maya, fils aîné de Vucub-Caquix (démon des Enfers dont il est question dans le Popol vuh et donc j'ai parlé au début) et le frère de Cabracán, Zipacna était doué d'une force prodigieuse et on dit même qu'il était capable de porter une montagne sur son dos. Mais nombreux étaient ceux qui voulaient le tuer car il était aussi méchant que fort.

Un jour il laissa un jour croire à un groupe de quatre cents guerriers qu'ils l'avaient tué. Ils étaient si heureux d'être enfin débarrasser du géant qu'ils firent la fête en buvant du pulque°. C'est alors que Zipacna écrasa sur leurs têtes le toit de la maison où ils se festoyaient .

Triste journée car aucun des valeureux guerriers ne sortit vivants des décombres et tous furent changés en étoiles.

Alors les dieux donnèrent pour mission aux jumeaux Hunahpu et Xbalanqué d'anéantir Zipacna et son frère. Les deux héros attirèrent Zipacna dans une grotte, au plus profond de la montagne, au moyen d'un crabe fort appétissant qui était son plat préféré. Lorsque le géant atteignit le fond de la caverne, ils firent s'effondrer la montagne sur lui.

Pour Cabracán dit "le broyeur de montagnes" sans doute le dieu des tremblements de terre qui était tout aussi méchant que son aîné, ils utilisèrent une autre méthode car son plat favori était la volaille bien grasse.

Les deux héros préparent donc un succulent plat de volaille qu'il truffèrent de poison. Mais le poisson ne tua pas le géant il le rendit seulement très faible, alors les jumeaux le firent brûler vivant.

Voilà je m'arrêterai ici concernant le Panthéon Maya et je m'arrêterai là également concernant la mythologie Maya car je pense en avoir dit assez pour pouvoir avoir une base de connaissance en ce qui concerne ces peuples antiques et qu'en rajouter ne serait pas forcément utile.

Je suis ouvert à toute question concernant La mythologie Maya, auxquelles j'essayerais de répondre du mieux possible. J'espère que ce sujet vous à plus et à bientôt pour un nouvel épisode d'A la découverte d'une Mythologie . :blush: