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la democratie n'est pas eternelle


ELKHAYATI

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
il est de mise de penser que la democratie ou plutot la façon on la consoit(representative)est un aboutissement en soit et non une simple parenthese dans l'histoire.pourtantrien ne nous permet d'etre aussi affirmatifs.les taux d'abstention records,le revirement des elus une fois en place,la main mise des decideurs economique(non elus ceux la) sur la politique financiere et le desinteressement du fait politique grandissant des masse,ne sont ils pas les premices d'une prise de conscience sur la nessecité de redefinir notre conseption de la democratie?

Je crois partager au fond ton analyse quoique je ressentirais le besoin de la formuler de façon plus limpide.

« les taux d'abstention records, le revirement des elus une fois en place, la mainmise des decideurs economique(non elus ceux la) sur la politique financiere et le desinteressement du fait politique » témoignent de ce que nous ne vivons pas en démocratie.

De ce que le pouvoir n'est pour l'essentiel pas exercé par le peuple. De ce que les décisions politiques (privatisations), économiques (mépris de la menace de chaos climatique), n'ont pas été et ne sont ni à l'initiative du peuple, ni même soumise à son approbation.

il n' est la nullement question de mettre un frein a nos libertés bien au contraire.la democratie comme on l'entend actuellement "representative"n' est pas obligatoirement la seule option possible et sans doute pas la meilleure.

Elle n'est peut-être même pas réellement démocratique.

La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point. elle est la même, ou elle est autre; il n'y a point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle; ce n'est point une loi. Le peuple anglais pense être libre; il se trompe fort, il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement; sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien.

Rousseau, Du contrat social III, 15

Maintenant, on peut estimer que le scrution a la proportionnelle est plus " démocratique" dans le sens ou il représenterait la pluralité des partis . Mais cela n enleve en rien le caractere democratique du premier.

Le scrutin majoritaire pour élire une personne est juste.

Le « scrutin majoritaire » pour élire une assemblée, c'est-à-dire le scrutin d'arrondissement, permet à un parti nettement minoritaire d'accaparer le pouvoir.

Il est donc clairement moins démocratique que le scrutin de liste avec représentation proportionnelle.

Non. Donc, pas d'acte anti démocratique a exercer le pouvoir en fonction de la politique pour laquelle ont a été élu et si cela implique une volonté de modifier une carte électorale qui n'a pas vocation a etre figée ad vitam eternam, y'a pas de probleme ni d'atteinte au principe démocratique.

Le problème tient à ce que le mandat représentatif permet aux élus de faire ce qu'ils veulent, même si ça ne figurait pas dans leur programme, et y compris s'il s'agit de redécouper la carte électorale dans le sens d'une injustice manifeste.

En meme temps que le parti voté majoritairement est le plus de siège ne me parrait pas antidémocrate.

Ceci n'est précisément pas mathématiquement garanti par un scrutin d'arrondissement (même si l'excès inverse est plus fréquent), mais l'est par le scrutin proportionnel.

La proportionnelle a la qualité d'une représentativité plus grande certes, mais le gros défaut opérationnel de ne pas dégager des majorités nécéssaires a la prise de décision et peu donc tout a fait avoir un effet paralysant pour la prise de décision parlementaire.

Mieux vaut une prise de décision plus réfléchie, faisant suite à un accord entre plusieurs partis représentant au total une majorité de la population, qu'une décision éclair ne représentant qu'une minorité de la population.

On ne souffre pas depuis De Gaulle d'absence de politique publique, de « réformes », en dépit de ce que peuvent éructer les sarkozystes, mais la plupart du temps d'une politique contraire à l'intérêt public.

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