Le Romantisme ou la Rêverie Sentimentale ?

Le mot romantique vient de romance ,romanesque.

Ce mot populaire sentimental, attendrissant déforme plus ou moins les faits.

Le nom de romantisme a été donné à l'origine pour un mouvement de libération du moi. Ce mot désigne aussi une exaltation ou une rêverie.

J'ai écris trois poèmes pour faire comprendre que le mot: romantique (ou romantisme)

rejoint, par des liens direct : la rêverie sentimentale, puis la tristesse,vers la mélancolie, la déprime puis vers la dépression.

Je souhaite,par ailleurs,un débat sur la tristesse et la mélancolie et aussi sur la déprime et la dépression.

Racontez vos expériences personnelles,je suis certain que ces diverses histoires seront bénéfique,pour la plupart d'entre-nous.

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PRELUDE / imaginez:

Une route forestière de montagne très éloigné de toutes habitations.

Un accident de voiture, loin de tout secours.

Un jeune homme courant, aux abois, vers de lointains secours.

En courant, il se rappelle toute sa vie passée, en rétrospective.

Pour lui et sa compagne c'est déjà trop tard.

Il ne peut ni remonter les aiguilles du temps,

ni recommencer les actes de sa vie.

DESESPERANCE

Fabien est seul sur l'asphalte mouillé ///// toute la nuit, sous la pluie, il a marché.

Il avance, sous les étoiles, le dos courbé,

droit, devant lui, le front baissé.

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Fabien hurle dans le vent et la nuit,

le c¿ur opprimé par le remord qui le poursuit.

Sans se retourner, aux abois, il s'enfuit,

là-haut, dans le ciel, la lune luit.

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Ce soir toutes les portes sont fermées sur l'espérance

l'âme de Fabien pleure sur la mort et l'absence.

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Il a fallu cet accident stupide à ce carrefour,

si loin de la ville et des secours,

et un seul instant d'inattention sur ce maudit parcours,

pour changer la trajectoire et le cours d'une histoire d'amour.

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Souviens-toi ! la bruine et la mélancolie

tombait sur les pavés de la place Clichy.

Souviens-toi ! de cette rencontre avec Cathy

c' était un soir dans les rues de Paris ¿

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Souviens-toi, Fabien, combien la vie était belle,

lorsque Cathy te murmurait encore je t'aime à l'oreille.

Souviens-toi, des baisers fous sous la tonnelle

des désirs, des élans, des promesses éternelles

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Cathy de nous aimer ne sois jamais lassée,

je t'aime tant : j'en vis ! tu le sens ! tu le sais !

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J'aime tant à t'aimer ! c'est si bon vivre ensemble,

et sentir que son c¿ur, épris, s'approche et tremble

auprès d'un autre c¿ur, qui lui ressemble.

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Oui, je t'aime Cathy plus fort que l'espérance,

tu es mon seul amour, mon unique chance.

Vivre sans toi c'est vivre sans abondance,

car ma seule peur, vois-tu, c'est ton absence.

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Nous vivions notre bohème sous les toits de Paris,

sans argent, sans travail, la tête pleine de rêveries.

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Que de projets sans suite et sans lendemain,

rêves d'infini prenez nous par la main¿

Conduisez nous vers des horizons lointains,

vers une autre vie, un autre regain.

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A vivre d'amour et d'eau fraîche, sans argent¿

tout le monde le sait, cela ne dure qu'un temps.

La facilité, la peur de quitter Cathy ne serait-ce qu'un instant,

a engendrer un dessein fou, un volcan, un carcan.

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Où vas-tu Fabien avec cette arme dans ta poche ?

vers quel néant ? vers quel joug ? vers quel rush ?

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Non, Fabien, n'entre pas dans cette bijouterie,

pour y voler les joyaux, l'or, l'argenterie.

Ne vise pas, avec ce pistolet, le vendeur ahuri.

avant qu'il soit trop tard arrête ta folie.

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Cathy attends avec anxiété et lassitude

le retour de Fabien, la fin de l'incertitude.

Fabien, en courant, ouvre violemment la portière de la voiture

déjà l'automobile roule, à tombeau ouvert, dans le clair-obscur.

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La route se déroule et s'étire vers l'infini,

comme un long ruban sous un ciel de pluie.

Le vent souffle et pousse des hurlements

au loin les nuages semblent apporter un châtiment.

SPLEEN

Derrière les carreaux un horrible ciel gris ///// verse un poison dans mon c¿ur : L'ennui,

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Les arbres déshabillés de leurs feuilles blondes,

se cachent pour échapper au décor de ce monde.

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La route se déroule, s'étire vers l' infini,

comme un long ruban sous un ciel de pluie.

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Le vent souffle et pousse des hurlements,

au loin les nuages semblent apporter un châtiment,

aux hommes, qui la tête courbée par les efforts du vent,

avancent péniblement dans un silence angoissant.

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Des voitures, tel des monstres, surgissent du néant,

sortent du brouillard, roulent en sifflant.

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J'écoute doucement tomber les gouttes de pluie,

elles entrent dans mon c¿ur, s'installent sans bruit.

La nuit descend lentement, elle engloutit dans le noir

ce monde irréel, cet étrange cauchemar.

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PAROLIER37

Bravo !!! j'aime beaucoup spleen. :smile2:

moi aussi , ça me fait poete poete :smile2:

Plus je te lis parolier , et plus j adore !!! je suis déjà un grand fan !! :smile2:

J'aime beaucoup ton premier poème! J'en écrit souvent, aussi, surtout quand je suis triste ou blessée mais suis pas si sûre d'avoir envie de les mettre ici!

En tout cas, bravo! :smile2:

Il faut oser se lancer,il faut oser écrire,allez il faut un commencement à tout...