Voltaire et l'optimisme

Bonjour,

toute l'année on nous a dit que Voltaire avait partagé la philospohie de Leibniz (l'optimisme), et que le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 a remis en cause toutes ses illusions.

Et dans Candide publié en 1759, c'est son propre cheminement intellectuel vers sa propre pensée.

Or, d'après le dossier de mon édition de Candide, c'était une de ses amis, la duchesse de Saxe-Gotha qui était partisane de l'optimisme; lui-même ne s'y étant qu'«intéressé»... Sa vision de l'optiùisme leibnizien est vite devenue dans ses lignes une caricature mettant en avant un optimsme «jusqu'au-boutiste»... A un autre endroit, «Voltaire, qui fut un temps tenté de se rallier à ses idées [celles de Leibniz] - Zadig en est une illustration - ne retiendra de Leibniz - via Wolff - que ce qui l'a marqué»...

Voltaire était-il vraiment partisan de Leibniz jusqu'en 1755?

Et une dernière question : comment avez-vous compris la dernière phrase de Candide « il faut cultiver notre jardin »? Je sais qu'il y a plusieurs interprétations, moi j'ai retenu : travaillons sans réfléchir, une philosophie comme celle du derviche de Constantinople.

Tu peux dire sans insister que Voltaire a acheté un domaine où il jardine.

Les deux interprétations selon moi sont de s'élever intellectuellement, se "cultiver". Mais principalement comme tu l'as souligné vivre modestement. (avec ses proches, sans se préoccuper de problèmes qui nous dépassent)

Voltaire?

Il est tout sauf optimiste!

Il critique durant tout Candide la philosophie de Lebniz.