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Sujet constructif


SN3 The last.

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Réplique courante :

Quelle réponse constructive :smile2:

(Ou equivalente)

Question :

Est-ce de l'auto-critique ? ;)

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Membre, 57ans Posté(e)
Nicole G. Membre 74 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Question sibylline ; il eût fallu que vous l'étayâtes...

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Membre+, 38ans Posté(e)
Mel&Yo Membre+ 21 245 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Fais pas ta malines toi :smile2:

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Membre, 65ans Posté(e)
Agrenoble Membre 722 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Le sujet traite t'il des dérives langagières, des tics rhétoriques sur un forum en général, de l'usage de l'humour, ou doit-on se focaliser sur la "réponse constructive" ?

Moi, je pourrais dire : quel topic intéressant ! :smile2:

Mais non, car il est intéressant. ;) en tout cas, il pourrait l'être.

Donc je dis : quelle introduction intéressante de ce topic ! ;)

Insuffisamment étaillassée, certes.

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

En fait quand je lis une réplique du genre "quelle réponse constructive :smile2: ", celle-ci ne l'est pas pour autant. D'où la question, est-ce une auto-critique ?

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Membre, 65ans Posté(e)
Agrenoble Membre 722 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

éa, tout le monde avait compris en première lecture. Mais, comment dire ? oh! le beau cas :smile2:

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
éa, tout le monde avait compris en première lecture.

Justement, j'ai des doutes. :smile2:

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

C'est juste une façon de mettre un "moins" à un propos sans aucunement se justifier.

Et cette absence d'argumentaire justificatif signifie en elle-même que l'interlocuteur ne juge même pas le propos digne d'un quelconque effort de contre argumentaire. Il y a une connotation négative, un avis totalement gratuit, une légère insulte du fait de la totale non constructivité intrisèque dudit commentaire.

De plus, la phrase, très mécanique, indique clairement la façon dont le posteur perçoit le propos, juge qu'il est absolument et clairement inepte et ne lui offre pour toute pâture qu'un ersatz de dialogue.

Car évidemment, le but second de "Quel propos constructif ! ;) " vise à couper le propos précédent (ou cité) ne lui laissant aucune marge en signalant au monde son ineptie. C'est une sorte d'avertisseur général qui fait office de "Attention connerie !" et de ce fait, permet aux forumeurs de ne pas s'attarder sur une partie du débat endémique et ostentatoire, sans fond ou erroné, ou bien de venir s'amuser de l'idiotie du propos.

Cela dit, cette arme de rhétorique peut être utilisée dans le registre de la calomnie afin d'appliquer les effets cités précédemment à un propos pourtant défendable.

:| Exemple pratique :

L'analyste Antony Pasty-Pinkcock avait expérimenté un discours où deux interlocuteurs, l'un jouant le sensé et l'autre l'idiot, débattaient devant une foule (moyennement intéressée au sujet de la discussion) dans un amphithéâtre néo-colonialiste.

L'idiot répondait à chaque fois des propos ayant le même effet que celui relevé par SN3 : " Idioties !" " Monsieur, réfléchissez avant de sortir de telles âneries !" " Gargarismes de philosophe de comptoir !" Et avec gestuelle, intonations, mimiques et emphase de circonstance. :|;) :smile2: ;):|

Le sensé argumentait ses propos (de façon neutre), l'idiot non, tenant sa ligne calomnieuse. Les deux débatteurs, faisant monter la tension belliqueuse, l'intérêt de la foule s'accrut. Le débat se clôturait sur une incompréhension mutuelle.

L'analyse des réactions et sentiments des spectateurs révéla que malgré l'argumentaire plutôt sensé du personnage sensé (les spectateurs n'étaient pas informés qu'il s'agissait de rôles), l'idiot calomnieur gardait un certain crédit le désignant comme... vainqueur.

Sa répartie assurée, critique, insultante, rapide et directe, lui donnaient une apparence de maîtrise du sujet, d'avantage intellectuel, psychologique et sexuel. Un ascendant, en quelque sorte, sur la courtoisie et les efforts incessants de l'interlocuteur à argumenter.

Pire même ! Le sensé redoublant d'efforts pour essayer de faire entendre sa logique à l'idiot lui donnait une image négative. Les efforts du sensé, image laborieuse, contrastant avec la facilité de l'idiot. Facilité = grande maîtrise.

Le professeur Bijan Charba repris cette expérience dans divers milieu et avec divers sujets, catégories d'individus, spectateurs.

Il s'avéra que l'impression persistante à la fin du débat laissait l'idiot vainqueur.

L'agressivité, la rapidité, la critique, le mépris même, la facilité... tout cela donne à n'importe quel discours une apparence qui a presque le poids de l'argumentaire de grande classe.

Néanmoins, Charba (et B. Reddick) a mis en lumière que le phénomène chutait à partir du moment où les spectateurs connaissaient les interlocuteurs, l'a-priori de départ orientant le choix du vainqueur et établissant même l'ante-vainqueur, celui désigné avant même le début de la confrontation d'un débat.

La psychanalyste Sarah D'Amante a même été plus loin en établissant un mécanisme liant l'image de départ de l'interlocuteur et la perception de sa posture calomnieuse de non-débat. Un "seuil de crédibilité" est nécessaire et en dessous de 20%, le propos se retourne immédiatement contre celui qui le profère. Dans une fourchette de 21 à 50%, le doute peut profiter au calomnieur et au-delà de 50%, la calomnie lui donne automatiquement l'ascendant.

Mais tout dépend du discours de l'interlocuteur en face. Si la même arme est utilisée, on en arrive à une interaction dite "rapport de Schwanz". A crédit égal dans une marge de 10 points, peu importe le pourcentage de crédit, le spectateur ne peut trancher et la calomnie ne donne pas ascendant. A 10 point de pourcentage d'écart, celui qui a le crédit le plus haut écrase son interlocuteur.

La linguiste Indira Patichapachavulavesh a établit que le seuil de crédit au long d'un discours était variable, d'une fréquence et amplitude très fortes et que la mesure dépendait aussi de l'état d'écoute (active ou passive) du spectateur.

Bref, utilisée sur un forum, la phrase "Quel propos constructif ! ;) " est soit une arme de non-débat, un outil de dénigrement ou alors un simple constat de la bêtise d'un propos.

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Membre, 65ans Posté(e)
Agrenoble Membre 722 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)
La psychanalyste Sarah D'Amante a même été plus loin en établissant un mécanisme liant l'image de départ....

Sarah D'Amante... c'est Rhadamante qui va être content :smile2:

Par contre Schopenhauer, il existe : "L'art d'avoir toujours raison".

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