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Maximilien de Robespierre


Olivier1985

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Membre, 62ans Posté(e)
Nihil Membre 166 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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Robespierre était un mégalo ambitieux qui pensait qu'il pouvait se moquer des lois des autres et appliquer les siennes ( il était pas c** d'un côté, c'est comme ça qu'on devient l'homme le moins emmerdé du monde), mais comme tous les amibitieux un peu trop extrémiste, il s'est cassé les dents sur son idéal et il est passé à la moulinette. L'ambition du pouvoir, c'est tjs mortel :smile2:

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Membre, Posté(e)
Vaudémont Membre 387 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Robespierre était un mégalo ambitieux qui pensait qu'il pouvait se moquer des lois des autres et appliquer les siennes

Je crois au contraire qu'il ne suivait qu'une loi : celle de ce qu'il appelait la Vertu (c'est pour ça qu'on l'appelait l'Incorruptible). Il croyait que tout est possible et permis, dès lors qu'on agit dans la vertu. Dans ces circonstances terribles où il s'en fallait de peu que la Révolution s'abîme, il pensait qu'il fallait la Terreur et la Vertu : "la Vertu sans laquelle la Terreur n'est que tyrannie, et la Terreur sans laquelle la Vertu est impuissante".

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Membre, 62ans Posté(e)
Nihil Membre 166 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Donc d'après toi il aurait appliqué la terreur par peur de voir la vertu et donc la révolution vouée à l'échec ?

Encore un pauvre idéaliste qui a sombré dans le pire des extrémismes...

Quoique c'est bien Che Guevara qui disait ceci aussi : "la Révolution est comme une bicyclette : quand elle n'avance pas, elle tombe". Quand on voit où la sienne s'est terminée, on comprend que l'idéalisme poussé trop loin n'apporte jamais rien de bon.

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Membre, Posté(e)
Vaudémont Membre 387 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Donc d'après toi il aurait appliqué la terreur par peur de voir la vertu et donc la révolution vouée à l'échec ?

Il a accepté la Terreur instaurée par les autres parce que c'était -selon lui- le seul moyen de sauver la Révolution qui était assaillie de toutes parts à ce moment-là, mais c'était une "Terreur vertueuse" parce que le but final poursuivi par la Révolution était louable.

Encore un pauvre idéaliste qui a sombré dans le pire des extrémismes...

En effet, à partir du moment où on pense que la fin (si louable soit-elle) justifie tous les moyens (y compris les plus terribles, fussent-ils "vertueux"), le pire finit toujours par arriver

Quoique c'est bien Che Guevara qui disait ceci aussi : "la Révolution est comme une bicyclette : quand elle n'avance pas, elle tombe". Quand on voit où la sienne s'est terminée, on comprend que l'idéalisme poussé trop loin n'apporte jamais rien de bon.

Quand on est arrivé à destination, il faut poser sa bicyclette. Mais Robespierre n'était pas encore arrivé...

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Membre, 62ans Posté(e)
Nihil Membre 166 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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Quand on est arrivé à destination, il faut poser sa bicyclette. Mais Robespierre n'était pas encore arrivé...

A partier de cet instant, on peut imaginer que deux choix s'offrent à ce type de personnage : la tyrannie parce que l'usage de la peur et de la répression a tjs eu une efficacité relative, sauf que ce genre de pouvoir finit un jour par être mal accepté et c'est la rébellion, ou l'anarchisme dans le sens où la révolution marque une stabilité toute aussi relative que la tyrannie, parce qu'aucun gouvernement n'est instauré et aucune limite n'est imposée, laissant juste le temps de créer un nouvel ordre qui aux yeux de tous prône la liberté, mais se révèle tout aussi dominateur que ne l'était le précédent. C'est une spirale éternelle qui ne prend fin qu'avec la mort des penseurs en question, mais qui dans certains esprits laissent des traces et un désir de changement progressif ou radical, et c'est comme ça que la révolution recommence, parce qu'elle est revenue à son point de départ et qu'elle entame un nouveau cycle

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Membre, 45ans Posté(e)
Anksunamun Membre 1 572 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)
Il a accepté la Terreur instaurée par les autres parce que c'était -selon lui- le seul moyen de sauver la Révolution qui était assaillie de toutes parts à ce moment-là, mais c'était une "Terreur vertueuse" parce que le but final poursuivi par la Révolution était louable.

En effet, à partir du moment où on pense que la fin (si louable soit-elle) justifie tous les moyens (y compris les plus terribles, fussent-ils "vertueux"), le pire finit toujours par arriver

Quand on est arrivé à destination, il faut poser sa bicyclette. Mais Robespierre n'était pas encore arrivé...

Lui pensait ne pas être arrivé, mais en 1794 la révolution n'avait plus rien à craindre...

Craintes d'être envahit ?

En 1794 les armées françaises étaient victorieuses sur tous les fronts.

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Membre, Posté(e)
Vaudémont Membre 387 messages
Baby Forumeur‚
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Et sur le "front" intérieur ?

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Membre, 45ans Posté(e)
Anksunamun Membre 1 572 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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Le front intérieur ?

La Vendée n'était plus une menace. Les Chouans de même. Et les royalistes ils ont tous émigrés...

Je conçois qu'en 1792-1793 et au début de 1794 il y avait encore des menaces, mais après la réforme de Carnot et les nombreuses victoires suivante ils n'y avait plus de danger.

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Membre, 62ans Posté(e)
Nihil Membre 166 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

De toutes façons pour un homme comme Robespierre, les ennemis de la Révolution étaient tous ceux qui avaient soutenu les Girondins, mais qui a jeté le premier le pavé dans la mare ? Les Montagnards. Et un Montagnard qui ne vivait pas exclusivement pour la Révolution n'était pas un homme de confiance pour Robespierre. C'était "tu me suis fidèlement ou tu meurs". Si Robespierre avait été aussi mégalo que ça, il n'aurait pas été surprenant de l'entendre dire : "La Révolution c'est moi", comme le disait un certain Louis XIV pour la France.

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Membre, Posté(e)
Vaudémont Membre 387 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le front intérieur ?

La Vendée n'était plus une menace. Les Chouans de même. Et les royalistes ils ont tous émigrés...

Je conçois qu'en 1792-1793 et au début de 1794 il y avait encore des menaces, mais après la réforme de Carnot et les nombreuses victoires suivante ils n'y avait plus de danger.

Ah bon ?

Si les royalistes avaient tous émigré et si la République était solidement établie, il faut m'expliquer comment il se fait que les royalistes aient emporté les élections organisées par le Directoire deux ans plus tard en 1797, où presque tous les départements sont passés dans l'opposition à la révolution et où les royalistes ont pris le contrôle des assemblées.

Le Directoire a même fait occuper Paris par l'armée (Augereau) et a engagé une épuration, comme soius la Convention: 160 aristocrates ont été condamnés à mort, un millier de prêtres réfractaires arrêtés, 263 mis au bagne, les autres sur des pontons.

On cherche à cet époque un général qui pourra défendre la république si besoin en est...

Vraiment, la République était en danger, et elle tombera d'ailleurs... sous la botte de celui sur qui on comptait pour la défendre par le sabre...

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