Les maux font des mots

Vie futile

Vie fragile

Absente hier

Retour amer

Joie se cache

Distance efface.

Peu à peu, pas

à pas, la forte glace

enviant le trépas

dans mon coeur s'enlace.

S'embrase en moi

la douleur d'une trace

semblant, encore là

où s'évertuent les lâches,

être l'incarnation conquérente du monde :

Colère! Eprise mon âme d'absoudre la fronde.

Puissant enfer!

Puisses-tu défaire

L'emprise impériale

stigmatisant le mal :

cet autre exil

perdu infertile.

Modifié le 8 avril 2008 par PierreLebel

Deux ans s'éffacent; qui rongent mon âme

Quand dépassé et lâche, tu éteins la flamme

Ta douce image s'embrase et s'enflame

Tandis que dans ton coeur, tu efface mon âme

De bataille en bataille, jamais je ne gagne

A reconquérire ton coeur, qui doucement s'éloigne

Les larmes de peine, doucement s'évadent

De mon coeur qui trop lourd, supporte mal ce drame

De mon dur caractère, tu ne supportes plus un gramme

Triste et maintenant solitaire, je baisse vaincue les armes

Rien ne comble

Rien ne remplace

Un être dont pourtant

Je n'ai aucune traces

Pas de souvenirs

J'étais trop jeune alors

Pas de souvenirs

Que me reste-t-il alors?

Je n'ai pourtant pas manqué

Maman c'est remariée

J'ai grandi à ses côté

Mais mon coeur ne l'a pas laissé te remplacé

Et aujourd'hui encore

Ce vide ne reste pas indolore

Même si j'ai moins d'agresivité

Il est trop tard pour qu'il puisse le comblé

Et je te pleure encore

Sous la terre il n'y a même plus de corps

Pour qui je souffre alors

Une image, un souvenir, un mort

J'acepte cette souffrance, elle fait partie de moi

Si certains mot me manquent, je ne les dis que pour toi

En regardant le ciel, en brûlant un cierge

Je t'envois mes pensées, mes larmes et mes baisers

Assis table trente-six donnant sur une vue générale et stratégique,

Je suis accompagné d'une chaise vide et d'un gin tonic.

J'ai mes habitudes dans ce sympathique bistrot au décor rétro

Où j'aime observer mes semblables trinquer après le resto¿

Célibataire, ma charmante voisine est une bien jeune maman,

Et les cris de sa poussette deviennent de plus en plus strident¿

Qu'elle le fasse taire ce petit monstre qui me brise les valseuses.

Il est des thés tard aux conséquences réellement désastreuses¿

Soudain je sursaute et de mon verre en main s'échappe un glaçon¿

« Garçon !!! éa fait 5 minutes que j'attends après ma pression ! »

Ce cri de colère émane d'un petit monsieur vermillon et très ventripotent

A tel point qu'il n'a pas dû voir ses bourses depuis un sacré bout de temps.

Il y a cette jeune femme, seule, la tête plongée dans un livre,

Une petite trentaine, les cheveux relevés, habillée en tailleur.

J'ai remarqué la beauté de son visage et ses lèvres m'enivrent.

Elle m'offre un très beau regard mais semble avoir la tête ailleurs.

Je me retourne car derrière moi s'élèvent des voix muantes qui rigolent.

Je compte quatre boutonneux qui visiblement n'utilisent pas Biactol.

Ils rougissent en scrutant le décolleté de deux filles sur une banquette,

Ce soir j'en connais au moins quatre qui vont s'astiquer la courgette¿

Eh beh, ça fait trois fois en vingt minutes que ce type va aux toilettes.

S'il continue ainsi, je suppute que dans 6 mois il aura flingué sa braguette.

Surtout qu'à chaque fois il abandonne celle qui pourrait partager ses heures,

J'utilise le conditionnel parce qu'elle mate sans cesse les fesses du serveur.

La jeune femme au livre détache ses cheveux qui tombent sur son cou,

M'adresse un sourire de ceux qui rendraient le plus stable des hommes fou.

Je joue le mec blasé qui ignore l'appel de son corps et ses gestes de séduction,

Et pour être franc si je me lève maintenant je ne pourrai dissimuler mon érection.

éa gueule au comptoir où un troupeau agité semble sérieusement refaire le monde,

Je me délecte de ces discussions engagées qui ne sont jamais bien fécondes.

En terrasse j'aperçois également une foule compacte derrière un rideau de fumée,

Ils s'embrasent les uns les autres et quoi de plus mortel qu'une telle solidarité ?

Ohhh¿ Deux tourtereaux se tiennent amoureusement la main en table sept,

Je suis jaloux de ce mâle qui glisse quelques mots tendres à l'oreille de sa conquête.

Je m'imagine alors embrasser ma princesse et boire la tasse dans ses beaux yeux,

Mais face à moi j'ai juste une chaise en bois qui me nargue avec ses gros n¿uds.

La jeune femme range son livre et sort un petit bout de papier de son sac à main,

Griffonne quelque chose, s'approche de moi et me tend son copeau de parchemin¿

« - Voici le numéro où tu pourras me joindre. Nous pourrions alors nous embraser,

Refaire nôtre monde et emmerder tous les clients avec nôtre braillard de bébé¿ »

Je n'ai rien trouvé de mieux à répondre qu'un solennel « merci mademoiselle ».

Cette jeune femme fait partie de ces adorables pépites qu'on voit exceptionnelle,

Princesse talentueuse de la pointe de ses seins jusqu'au bout de ses lèvres,

Capable par sa présence d'empêcher tout mâle sain de chasser plusieurs lièvres¿

Elle était là, dans mon rade préféré, au milieu de ceux que nous serons un jour¿ ...Ou pas¿

ghost j'adore!! c'est sur ce change de d'habitude mais c'est super vivant et une scene de vie de tout les jours!!

pierrelebel j'ai adore aussi!!

Nouveau style Ghost!

J'aime beaucoup, ca pourrait faire un joli tableau, ou une belle photo, c'est selon.

Ton texte me fait penser un peu à ceux d'un chanteur francais qui s'appelle Yves Jamait.

A écouter et tu me diras ce que tu en penses.

ce soir, je me sens triste

ce soir j'ai envie de crier

crier ma tristesse de me sentir seule

Seule dans ce désert sans fin

Est ce si impossible ce que je demande?

Même les rimes me manquent pour expliquer mon manque

Je te cherche depuis tant de temps

Je t'attends depuis si longtemps

Penser à toi simplement, ou que tu sois

Me coucher à tes côtés et pouvoir me blottir contre toi

Sentir ta chaleur et sentir le désir monter en moi

Pouvoir ne pas dire un mot et te voir me comprendre

Te parler pendant des heures et te voir en sourire

Prendre la route sur un coup de tete et partir à l'aventure

Mais merde! Je veux juste vivre un amour

Un amour qui me fasse vibrer

Un amour pour me transcender

étre là pour l'être aimé

Peut etre suis je trop utopiste

L'amour ne viendra peut être pas

Je sais mon discours est triste

Mais que voulez vous, IL n'est pas la pour changer ca

Ni ange ni démon

Rien de mal et rien de bon

Juste un mélange

Une douce illusion

Gentille, douce et sage

Beau portrait sans aucun nuage

Il me ressemble je fait rarement des ravages

Mais le calme fuit souvent quand la tempête fait rage

J'ai en moi des facette

Qui ne reflètent aucune lumière

Sombres et ténébreuses

fugaces mais nombreuses

Et quand l'ange dort

Le démon sort ses griffes

Il mord et frappe sans remord

Sur tout ce qui lui fait du tort

L'ange peut sortir de ses gonds

Le démon se poser des questions

L'un détein en agressivité

L'autre adouci les humeurs

Ni ange ni démon

Rien de mal et rien de bon

Juste un mélange

Une douce illusion

Toujours beaucoup de sensibilité dans tes textes Ghost et toujours un plaisir de te lire.

Me pardonner d'avoir été trompée, dûpée, écrasée,

Me pardonner de m'être fait enrolée,

Me pardonner d'avoir été à ce point aveuglée,

Pouvoir faire de nouveau confiance,

Et mettre un peu de côté ma méfiance,

Ouvrir de nouveau mon coeur,

Sans avoir peur que l'on me leurre,

C'est peut être enfin l'heure

De croire encore au bonheur.

j'ai oublié te de t'oublier,

je pleure des larmes sèches de mon ignorance,

j'ai perdu ce que j'avais abandoné,

mon coeur bat la mort de mon enfance.

Aujourd'hui je souhaite rencontrer

Celui qui sera mon bien aimé

Des ailes je voudrai lui donner

Se compléter, échanger, avancer

Mutuellement se surpasser

Sans aucune arrière pensée

Sauf celle d'aimer

Un avenir pouvoir envisager

S'aménager un petit nid douillet

Regarder nos enfants gambader

De l'amour j'en ai à donner

Certains en ont d'ailleurs bien profité¿.

Mort, mort

Viens t'en me prendre

Et qu'on m'enterre

Dans du bois bien noir

Vie, Vie

Va te faire pendre

Belle, cruelle

Tu as tué mon espoir

Mon blanc linceul

Et toutes ces choses

Qu'on les prépares

Je meurt tout seul

Que nul n'ose

Un aurevoir

Fleurs, fleurs

Plus de parfum

Envolez-vous

Loin de mon noir cerceuil

Amis

Plus de chagrin

Mes pauvres os

Pourrirons sous les feuilles

Cacher ma tombe

Aux amants tristes

A leurs soupirs

Cacher ma tombe

L'amour viendrais

Viendrais trop gêner

C'est pas de moi, c'est un tete chanté tiré d'une pièce de théhâtre que j'avais vu, mais je trouve ça très beau

Et si l'on pouvait ouvrir mon coeur

Que trouverait-on à l'interieur?

De vagues souvenirs d'amours passés

Que j'ai essayer d'effacer

Mais qui par bribes sont restés

Des imgages incomplètes

Que de ci de là j'ai piochées

De ce père que la vie m'a arraché

De l'amour à n'en plus finir

Pour cet homme qui à su sans prévenir

Trouver mon coeur et le retenir

Un peut de tout, un peut de rien

Un peut de joie et de chagrin

Des rires et des larmes du soir au matin

Mais tout ceci n'est pas réel

Intouchable et invisible

Pas de matière seulement du vide

Et si l'on pouvait ouvrir mon coeur

Que trouverait-on à l'interieur?

Juste des veines et des artères

Imbibées de sang

Recouvertes de chair

Modifié le 3 mai 2008 par Nougattine

Pour toi que je ne connais pas encore

Tu es loin de moi

je te connais pas encore

je te devine

viens à moi ou je viendrais à toi

devant toi je mettrais mon ame à nue

ou es tu ?

dans le nord ? dans le sud ? dans l'ouest ? dans l'est ?

sur le macadam mouillé et dans le froid

tu marches tu avances la tete baissée

tes pas laissent une trace

comment te croiser ?

comment te rencontrer ?

que te dire pour ne pas te déplaire

et te donner envie de me connaître

comment te donner l'envie de te marier avec moi

je suis si timide

il ne faut pas se forcer

laisser faire la vie et son destin

crois tu au hasard ?

ou bien penses-tu que c'est un autre nom pour une déité ?

je cherche mes mots

pendant que dehors il pleut et que la nuit est en train de nous recouvrir

de son long manteau si noir et si lugubre

encore une nuit sans toi

encore un moment sans calins, sans tendresses

je regarde le ciel oscillant entre le bleu et l'orange

voire le gris des nuages

tout les animaux, sauf les diurnes,

sont rentrés se coucher

et moi je vais faire pareil

je te dis bonne nuit à toi

l'inconnue que je ne connais pas encore

mais que je souhaite un jour rencontrer

pour me marier avec toi

et vivre heureux

au grand jour

il y a longtemps que je n'avais écrit ici l'oubli est réparé

je remonte ce topic

En voyant ce soleil m'illuminer,

ces arbres couleur d'automne,

ce froid qui se me saisit dès la porte franchie

ces mots qui se bousculent par milliers

et ces souvenirs qui s'enfuient à tire d'ailes

ces champignons qui n'attendent qu'une omelette

pour se mettre en valeur,

cette guitare qui me revient pour casser ce silence

j'ai compris que pour grandir

il faudrait que je mise sur mes initiales

sur ce curé en pataugas qui me benirait de sa droite évangélique,

avant de contempler mon appareil photo,

fidèle compagnon de mes balades,

de mes errances, de mes délires nocturnes

de mes nuits electriques,

de cette histoire sans fin

de ce stylo qui refuserait de l'ecrire

de ce clavier qui n'en ferait qu'à sa tête,

de cette chanson de lavilliers qui m'accompagnerait

jusqu'au bout de la nuit

mais qui suis-je ? que suis-je devenu ?

je regarde autour de moi,

de ce regard désabusé qui autrefois me plaisait

et qui maintenant ne me fais plus rien

même plus sourire

je sais que ces escaliers, un jour,

faudra que je les prenne

pour me rejoindre

mais je remets toujours à hier

ce que demain et aujourd'hui je n'aurais pas fait

de toute façon

car en manque de courage en moi,

et puis aussi

de cette musique si belle et si triste

venant du coeur

venant de moi

un jour je grandirais

me promis-je

et enfin je mettrais le mot fin

à cette histoire sans fin.

Modifié le 17 octobre 2008 par philippe du web

Il y a trop de silence dans tes paroles

trop de non dits dans tes mots

trop de bruits dans tes silences

pourtant je suis là devant toi

qu'attends tu de moi ?

j'erre dans un état second dans cette prairie

si grande et si verte

je remonte mon col de ma veste

je frissone, je marche de long en large

mais rien n'y fait

je regarde le soleil se coucher derrière ces montagnes d'italie

te souviens tu quand je posais ma tête sur tes genoux

et que tu me carressais les cheveux

on était bien tous les deux

il a fallu que tu parte pour un ailleurs m'a tu dis

mais dis moi cet ailleurs est il mieux que moi ?

j'ai des doutes

je me repasse ces moments si fabuleux

je repense à moi, à nous

et maintenant que vais je faire de tout ce temps ?

Je vais allez tirer la queue de lucifer

histoire de rire pour mettre le mot fin

en bas de ce poème si ...

Perdu

je me suis perdu dans ces paradis artificiels

trop souvent je me suis jeté dans les bras d'inconnu(e)s

qui me promettaient la lune

et qui en fait me prenaient la mienne

et maintenant que vais-je faire de tout ce temps

comme chantait le poète

je suis absent

aux abonnés absent

depuis que tu es partie

je n'ai pas su te retenir

pas su te comprendre

et comment maintenant alors que tu m'as cassé

je dois refaire ma vie

comment me reconstruire

comment faire à nouveau confiance

trop souvent j'ai donné

trop souvent je me suis fait avoir

dont la plus douloureuse avec toi

alors que vais-je devenir ?

je me laisse aller

je mange pour manger

mais ai-je vraiment faim ?

de quoi ai-je envie ?

j'en sais rien

dehors la nuit est tombée sur moi et mon univers

mes peurs reviennent,

mes cauchemars vont pas tarder à rappliquer aussi

de quoi demain sera fait ?

en ai-je une idée ?

non pas la moindre

alors dois-je me souler pour continuer à avancer

ou bien prendre ses pillules bleues

pour faire plaisir à mon docteur

et qui me font rien

meme pas rire

demain sera un autre jour

demain il fera beau

sur ma vie

sur mon coeur

parce un jour je te trouverais

et tu viendra à moi

comme je viendra à toi

alors je dis bonne nuit

et surtout au 2e feu à gauche

tu me trouveras sous la tonelle

une tasse de thé à la main

le thé

était-ce du thé de chine ou du thé de ceylan

que je bois ce soir ?

je n'en sais rien

la nuit est tombée

sur moi et sur ma vie

une nouvelle journée va finir

demain sera un autre jour

et dans quel état je serais demain

je ne sais pas encore

les étoiles apparaissent

peut-être que sur l'une d'elles

il y a du monde

peut-être pas

ils doivent nous trouver rigolos

de nous voir s'agiter et courir

comme des mouches

après des chimères

et des utopies

je sirote mon thé

depuis la nuit des temps

jusqu'à l'armagueddon

cette bonne vieille terre

nous aura hebergé

et dans quel état

nous la laissons

la grande forêt d'amazonie

complétement dévastée

dois-je comme Jésus marcher sur l'eau

pour dire arrêtez les bétises

que dois-je faire ?

alors que je ne suis meme pas capable

de diriger ma vie

et de parler avec certaines personnes

dont la mère de mes enfants

faut-il un bon coup de clairon pour

alertez les bébés et leur faire prendre conscience

que demain si on ne fait pas attention

ce ne sera que le début de la fin

et la faim pour beaucoup pour beaucoup d'entre nous

aussi

il faut faire du tri séléctif

un geste que tu kiffes

et plein d'autres choses encore

c'est peut-être la politique de la goutte d'eau mais

au moins on aura fait un effort

en attendant

je vais finir ce thé

amusement

je me frottes les yeux

tu as mal ? me demande-t-elle ?

simplement une poussière dans l'oeil

lui répondis-je

et maintenant ça va mieux ?

non pousses-toi un peu

tu prends toute la place dans le lit

et comme ça ?

super encore un peu

et vlam elle est tombée du lit

dommage pour elle

moi qui voulait encore lui faire un calin