Emile Munier, 19e siècle

Emile Munier

Il naît en 1840 à Paris et son père travaille à la Manufacture nationale des Gobelins

Emile aura deux frères, les trois intègreront les Gobelins.

Il se marie en 1861 dans la chapelle des Gobelins où il habite dorénavant et devient artiste sous les ordres de son père, tout en étudiant notamment les ¿uvres de Boucher.

Après un accouchement suivi de sévères rhumatisques, sa femme meurt quatre ans plus tard en 1871. Emile quitte les Gobelins, enseigne trois soirs par semaine et devient artiste indépendant.

En 1872, il intègre définitivement l'atelier de Bouguereau, ils seront très liés.

La même année, il se remarie avec une étudiante, ils auront Marie-Louise.

Il succombe en 1895 d'une congestion cérébrale.

Son ¿uvre :

Ses enfants Henri et Marie Louise seront ses principaux sujets.

Certains tableaux seront peints en Auvergne, scènes rurales : les confitures, la fille aux cerises entre autres, la fillette au tricot, la lettre d'amour.

Sujets religieux : le tableau « mère et enfant » est une évocation de Marie et Jésus, des cupidons.

1860 et ensuite : médaillé trois fois par les Beaux-Arts de Paris

1893, médaillé à Chicago

Précisons, il admire et copie Bouguereau, même style, même sujet, les enfants et une amitié lente et profonde naîtra entre eux-deux.

On retrouve la même peinture académique, la précision dans les traits, les drapés, les sujets ¿religieux, campagnards, thème de la mère et l'enfant.

1873. Il reçoit la visite de George A. Lucas, un agent artistique américain vivant à Paris. Pendant les 12 prochaines années, beaucoup d' ¿uvres de l'artiste transiteront vers l'Amérique pour le compte de collectionneurs ou acheteurs intermédiaires : Samule P. Avery, William T. Walters, Cornelius Vanderbilt (la fameuse collection Vanderbilt !), John T. Johnson, and Henry Walters.

Certains de ses tableaux sont au New Orleans Museum of Art.

Il faut savoir que des acheteurs américains sillonnaient l'Europe à l'affût de tableaux

de peintres connus ou pas.

1873, le retour du marché

1874, un moment d'exception

1875, la fillette au tricot

1877, la jeune fille et le panier aux cerises rouges

1879, en pétinence - sa fille Marie-Louise née en 1874

1879, la grande soeur

1880, est-ce que je peux en avoir un, moi aussi ?

1880, le repas matinal

1880, pardon maman

Superbe

1880, portrait de sa fille à six ans

1881, les nouveaux chatons

1881, partage mutuel

1882, fillettes en prière

Sublimation des visages par le contraste noir et blanc.

Il a abordé des sujets religieux, ici la prière

1882, la fillette et la poupée

1882, meilleur ami

1883, animaux de compagnie

1885, étude

1885, mère et fille (je reconnais Marie-Louise sa fille)

Suite demain.....

Il était doué :smile2:

C'est intéressant de voir les progrès de la représentation de l'enfant, par rapport aux tableaux médiévaux/Renaissance... où l'enfant était plutôt un "mini adulte"...