La vie peut-être merveilleuse même si la réalité ne l'est pas.

J'aimerais avoir votre avis sur cette phrase de Liv Ullman.

Merci

Bah, je suppose que c'est parce que le bonheur est subjectif. Chacun en a une appréhension particulière et peut donc se considérer comme heureux, même si sa vie ne paraît pas rose à quelqu'un d'autre.

Il faut être un sacré mythomane pour se suggérer cela.

la vie t'en a qu'une alors elle est déjà merveilleuse pour moi

la chance de vivre, ( un cadeau inestimable ) malgré la réalité

il y a toujours un coté de toi, quand il se passe quelque chose de grave, ou quand tu as frôlé la mort, qui se dit " heureusement que je suis envie "

un soulagement évident d'avoir échappé a la mort

un coté instinctif de la survie, où la vie est précieuse, donc merveilleuse ( malgré tout ).

La vie devient merveilleuse lorsqu'elle surprend. Je prefère quand elle est faite en grand genre magnifique.

développe d'avantage

ça peut être une bonne surprise comme une mauvaise surprise

dans les deux cas elle sera merveilleuse ?

L'étonnement reste une forme d'émerveillement. Vive les tétons.

J'aimerais avoir votre avis sur cette phrase de Liv Ullman.

Merci

La réalité et ses contraintes, la réalité et ses désillusions, la réalité et sa dureté...

Le présent pragmatique et les malheurs d'un monde qui ne tourne pas rond, notre situation réelle qui désarçonne nos désirs, envies, aspirations.

A l'opposé de ça, il y a la faculté de se projeter dans l'avenir, de rêver, de se laisser surprendre par ce qu'on croit déjà connaître, d'espérer, d'agir non pas par dépit mais par volonté future.

Il y a aussi le regard que l'on porte sur les choses. Il peut-être désabusé et négatif autant que curieux et positif. Toutes nos perceptions, nos conceptions découlent de ce regard fondamental qu'on a sur le monde.

La lucidité et le fantasme.

Tout dépend où l'on place ses attentes, la faculté qu'on a d'occulter certaines choses pour mieux savourer le peu qu'on a.

C'est pas évident à expliquer.

En gros, cette phrase m'évoque la non résignation à l'immuabilité du monde, des choses, des gens. Transcender le réel aide à se transcender ?

La réalité et ses contraintes, la réalité et ses désillusions, la réalité et sa dureté...

Le présent pragmatique et les malheurs d'un monde qui ne tourne pas rond, notre situation réelle qui désarçonne nos désirs, envies, aspirations.

A l'opposé de ça, il y a la faculté de se projeter dans l'avenir, de rêver, de se laisser surprendre par ce qu'on croit déjà connaître, d'espérer, d'agir non pas par dépit mais par volonté future.

Il y a aussi le regard que l'on porte sur les choses. Il peut-être désabusé et négatif autant que curieux et positif. Toutes nos perceptions, nos conceptions découlent de ce regard fondamental qu'on a sur le monde.

La lucidité et le fantasme.

Tout dépend où l'on place ses attentes, la faculté qu'on a d'occulter certaines choses pour mieux savourer le peu qu'on a.

C'est pas évident à expliquer.

En gros, cette phrase m'évoque la non résignation à l'immuabilité du monde, des choses, des gens. Transcender le réel aide à se transcender ?

ne serait-ce pas comme une sorte d'auto-défense inconsciente de l'esprit ?

se dire que ce n'est pas grave, le futur sera meilleur

( aie, je sais pas si ca se dis comme ca , j'ose , je sais pas si tu vois se que je veux dire )

ne serait-ce pas comme une sorte d'auto-défense inconsciente de l'esprit ?

se dire que ce n'est pas grave, le futur sera meilleur

( aie, je sais pas si ca se dis comme ca , j'ose , je sais pas si tu vois se que je veux dire )

Si, je vois ce que tu veux dire. Il y a surement de ça. C'est un moyen d'occulter sa propre raison pour pouvoir vivre dans un certain confort mental.

Prenons juste l'exemple de la mort. On sait tous qu'on va mourir, or on "l'oublie", on n'y pense pas au quotidien, sinon tous nos actes se résumeraient dans l'absolu à ne servir à rien. Et l'angoisse de la mort serait insupportable.

Pareil pour la souffrance d'autrui dans le monde, pour ceux qui y sont sensibles. Il y a une faculté de l'esprit à cloisonner les choses.

Notre réalité, elle tient uniquement à nos perceptions-conceptions. C'est pour ça que pour deux individus en situation complexes, les appréciations seront différentes. L'un se trouvera dans une merde totale, l'autre y verra un défi. L'un y verra le déluge-malheur, l'autre y verra un remous. L'un sera totalement miné, l'autre trouvera quand même des pépites de joies dans ces moments.

La réalité? quelle réalité? Chacun a sa propre perception du monde, vue à travers les verres déformants et colorés de notre psychologie personnelle, intégrant donc notre sensibilité, notre vécu, les conditionnements religieux... Une réalité objective cela me paraît impossible ; même la science, et son histoire le prouve, doit revisiter sa perception du monde à chaque nouvelle découverte. Quand à la vie elle n'a pas besoin de l'homme ni de ce qu'il pense d'elle ; l'évolution a organisé la vie de manière admirable (d'un point de vue humain) ; ça fonctionne parfaitement tout ça! Quand à la vie de l'être humain, c'est à lui de faire en sorte qu'elle soit merveilleuse ; si le monde ne nous plaît pas, on a la possibilité d'agir pour le changer (pour l'instant on est en train de le pourrir).

Et ça c'est merveilleux...d'agir! Agir par sois même, sans manipulations, en ayant pleinement conscience des travers humains, sans dieux, sans carcants idéologiques.

Alors, oui je trouve la vie merveilleuse car on est libre de la modeler et d'en faire quelque chose de meilleur.

Ouvrez les yeux, soyez libres et agissez! Qui sait, votre vie pourrait être utile à l'humanité, disons pour essayer d'élever d'un cran l'être humain.

Evidemment et heureusement !

Tout dépend de ton état de conscience ...ni plus ni moins .