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Concours d'écriture

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Kégéruniku 8

Concours d'écriture  

69 membres ont voté

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Membre, Privé de désert, 35ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 036 messages
35ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

La cloture des inscriptions étant passée, voici les textes présentés pour le concours d'écriture.

Je rappelle que ces textes sont présentés de façon anonyme.

Le sujet est la rupture et la forme imposée est le poème. ( en alexandrins, vers libres, en prose ou que sais je encore, peut importe.)

Les cinq auteurs dont les textes auront reçus le plus de votes accèderont à la deuxième partie du concours.

Premier texte: Ce jour là

Ma vie pourtant si calme m'a un jour échappé

Ce jour là qui a vu, tous mes rêves se briser

Et pourtant je voulais, je souhaitais la garder

Mais le destin cruel, sur moi c'est acharné

Et sans aucune pitié il me l'a enlevée

Pourtant je l'ai suivie, fidèle et acharné

Mais elle l'a préféré a mes larmes salées

Il était là, sans haine mais je le haïssais

Et quand je l'ai trouvé rien n'a pu m'arrêter

Un seul être vous manque disaient ce romantique

Et tout est dépeuplé, ainsi qu'il complétait

Il avait bien raison, ce maudit ce tragique

Tout ce qu'il avait dit était la vérité

Et quand je l'ai tué, cet amant conjuré

Elle n'a pas regardé avant de s'en aller

Ce jour là j'ai compris, et jamais n'oublierai

Que l'¿uvre de ta vie peut en un jour, un seul

étre a jamais détruite, a jamais oubliée

Mais la vengeance n'est pas du bonheur le seuil

Car ce jour là j'ai vu, pour la deuxième fois,

Ma vie se déchirer, de nouveau s'abimer

A jamais se briser, et ne plus être a moi

Et ce moment terrible, qui ne veut pas finir,

Qui voit sans se troubler votre c¿ur se flétrir

D'aucun l'ayant vécu parleront de fêlure

Moi je voudrais plutôt nommer cela rupture

Ma vie pourtant ci calme ce jour m'a échappé

Ce jour la qui a vu, tous mes rêves se briser

Deuxième texte: D'anévrisme?

Voici une bien belle cassure,

Qui ose parler de fissure ?

Voyez son coeur palpitant,

Il pleure toujours autant !

Est-ce possible d'être si têtus,

Quand la vie s'offre à nous ?

Est-ce probable d'être si émus,

Quand la mort vient à vous ?

Enfin si ça l'amuse,

De jouer les malheureux,

Mais moi personne ne m'abuse,

Certe je ne suis pas heureux,

Mais jamais je ne le crie,

(Je n'aime pas me vanter,)

Dans tous les Vidals,

A tous les vandales,

Dans l'unique but de démontrer,

Que je ne suis pas n'importe qui !

Oh et puis, coeur insolent !

Arrêter de geindre,

Petit impertinent,

Arrêter de vous plaindre !

Tout le monde n'a pas la décadence pure,

De mourir d'une rupture...

Troisième texte: Le verre

Tel un verre posé sur une table

Si seul, froid, ingérable

impossible de me maitriser, trop de silence

Ma douleur est trop dure, trop immense

Plus rien autour de moi, plus de photos

Plus de mots, que des maux...

tout est finit, tu l'as décidé

Suis je obligé de l'accepter ?

Le vide se remplit en moi

Il fait si froid...

Ce bruit infernal recommence sans cesse

Rien ne fera passer cette fichue tristesse ?

Tu es parti loin de moi

Tu es parti, le verre tomba...

Quatrième texte: Une rupture

Il y a bien des choses inutiles, en ce monde comme de celle-ci. Je participai l'autre jour à une réunion de travail. Une de ces réunions dont on devine que les thèmes évoqués seront complaisamment polémiques. Dont on sait par avance qu'il ne se décidera rien, ni de bon ni de bien, pour l'intérêt de la communauté concerné.

C'est bien la volonté d'un chef d'affirmer sa prééminence. Et il y a bien des chefs qui s'affirment, par la vexation ou l'autoritarisme. Tout cela est bien inutile, car ils se tournent en ridicule plus qu'en honnêtes.

J'assistai à une réunion de cet acabit, où il se disait, passablement, des remontrances sur les insuffisances de ceux qui font. Mon sang bouillonnait. J'avais le choix entre deux attitudes. Celle de l'assemblée, qui se tait, qui semble s'excuser, dont le silence est révélateur des faiblesses qu'on veut lui montrer.

J'avais autrement le choix de sonner le « clairon » et porter une charge contre l'accusateur aveugle et imprévoyant, tant ses récriminations étaient blessantes, injustes et inappropriées.

Le diffamateur était une femme. Je l'appréciais. Presque, je l'aimais. J'avais cru trouver chez elle la douceur, l'habileté, l'éloquence, la grâce, la fermeté.

J'avais face à moi une sauvageonne, et j'éprouvais l'irrésistible désir d'interrompre son discours.

J'optai pour « l'estocade ». Fichtre ! Qu'avais-je fait ? On me jetait des yeux noirs. Il y avait bien évidemment du mépris à l'égard de l'insolent que j'étais.

La réponse ne vint pas, jamais d'ailleurs. Et on me reproche encore mon attaque, plutôt mon honorable défense, courageuse, frontale et publique.

Ce qui y avait été dit, on n'en retint pas un seul mot. Ce qui s'y passa me causa quelques tourments dont je me serai bien dispensé.

Ma courte intervention scella donc notre rupture.

Cinquième texte: Rêves brisés

Voilà, tu pars.

Tu m'abandonnes.

Je reste sans espoir

Et sans personne.

Je songe à ces promesses

Qui ne tiennent plus.

Je songe à ces caresses

Que je ne connaîtrai plus.

Et ces rêves qui étaient notre

Ne sont plus que miens.

Maintenant tu en as d'autres.

En fait, ils ne sont plus rien.

Et toutes mes larmes

N'y changent rien.

Je suis sans armes,

Tout est vain.

Tu me dis que c'est mieux ainsi...

Mais ce n'est mieux que pour toi!

Ce n'est pas pour moi que tu fais ceci,

Alors ne dis plus ça!

Et puis vas t'en si tu le veux!

Je ne peux pas te retenir...

Il n'y a que ton bonheur qui compte à mes yeux.

C'est ce que je voudrai te dire.

Mais je ne sais pas

Si je serai assez fort

Pour vivre sans toi.

J'aimerai te montrer que tu as tord...

Mais tu es décidée

Et tu n'écoutes pas ce que je dis.

Tu as trop peur pour continuer.

Peur d'aimer à la folie...

Et voilà, tu passes la porte

Et mes rêves se brisent contre elle.

La tristesse m'emporte

Pendant que tu te fais la belle.

Désormais c'est seul

Que je passerai mes nuits.

Je place mon coeur dans un linceul,

C'est seul que je passerai ma vie.

Sixième texte: Pour toi, mon amour

La rencontre fut heureuse et chaleureuse

Nous nous sommes accordés dès le premier regard

Toi, avec ton sourire et ta voix charmeuse

Moi, avec cette timidité qui a su toucher ton c¿ur sans fard

Nous aurions pu nous aimer longtemps

Car nous partagions les mêmes sentiments

Malheureusement, tel n'a pas été notre destin

La vie nous avait réservé un autre dessein

Un jour, le sort en a été jeté

Il n'était plus possible de demeurer

Chacun a suivi sa route

Malgré la douleur et le doute

Je te dédis ce poème, mon amour

Toi dont le souvenir a subsisté dans mon c¿ur pour toujours

Septième texte: Elle était là

Elle était ma grossesse invisible et saumâtre

Et aux germes nocifs ombrageant ton éclat,

Elle était le bâton, moi qui croyais me battre

Alors que dans mon sein je la portais déjà.

Allumeuse et routine, altérant mon regard

Insidieuse et maligne, insultant ta beauté

Et elle tue et elle mine ainsi, jour après soir

La rupture s'immisce avant de se penser.

La rupture tapine à l'aube des regrets,

La rupture se glisse avant de s'avouer,

Sans que l'on s'imagine être cause et effet

La rupture assassine à l'insu, en secret.

Egoïste et joué, je n'ai plus su te voir

Et je t'ai reproché ce qui n'était plus toi.

J'aurais dû protéger mais il était trop tard

Ton sourire léger, et nos états de joie.

J'aurais dû résister, porter haut l'étendard

Préserver de l'usure la reine et le roi.

é mon c¿ur, é ma flamme étouffée dans le noir

Une sclérose dont l'estocade foudroie.

C'est un mal dont l'amour ne se relève pas.

Aveuglé, lentement, je nous ai laissé choir

Ballotés par le temps, égarés quelque part

Entre nous s'était insinué un miroir,

J'ai cru que c'était toi.

La rupture,

C'était moi.

Huitième texte: Sonné(t)

Juste une lettre, une simple lettre. Blanche, et froide, et austère.

De l'enveloppe affleure ton parfum, chaud et enivrant.

Volute tueuse ! Mes sens vivent leurs derniers instants,

Leurrés, à la fraîcheur de ces effluves éphémères.

Sous mes doigts, le papier fin est d'une amère douceur;

En filigrane, sous l'encre, je sens poindre ma douleur.

Ta plus belle écriture pour une ignoble torture;

Archivé, déchiré par cette lettre de rupture.

Les mots sont sans odeurs, vides de nous, de nos sueurs,

Ne résonnent plus de nos joies, de ton rire, de tes peurs.

Balayé, ton corps ! de l'horizon de mes yeux, blêmes.

Ta peau, tes mains et ta voix frôlent un autre que moi,

Ne reste qu'un arrière goût, qui plonge mes sens en émoi.

Ce que tu laisses de nous : une lettre et moi, qui t'aime.

Neuvième texte: Maudit blues

La rupture c'est comme la culture

Moins on en a plus on l'étale

A cumuler les aventures

On tombe plus vite du piédestal

C'est ainsi que les larmes coulent

Pour abreuver nos sillons sales

C'est comme ça qu'on se chope les boules

Qu'on envisage l'issue fatale

Garde les frites je prends les moules

Casse toi avant que je détale.

Dixième texte: Maman

Maman, cela fait déjà plusieurs années que tu m'as quitté, je repense aux moments passés en ta présence .

Des fois j'imagine ce que tu deviens qu'est-ce que tu fais, maman. Tu me manques mais j'ai voulu faire le grand, j'ai voulu être fort et j'ai d'abord tenté de t'oublier, d'oublier le mal que tu m'avais fait. Les choses que tu m'avais dites, les choses que tu m'avais faîtes.

Le temps est passé depuis et le plaie s'est cicatrisée, enfin je crois. Jusqu'au jour où ton image m'est revenue comme en rêve, tu m'es apparu, toujours avec le même sourire¿ J'ai alors essayé de te serrer dans les bras, aussi fort que je pouvais, j'ai tenté d'entendre ton souffle chaud contre ma joue, j'ai voulu entendre ton c¿urs battre auprès du mien. Je me réveille à nouveau, la douce chaleur qui m'enveloppait a laissé place à un lit glacé dans une pièce vide¿

Le silence s'est abattu sur mon existence et malgré le mal que tu m'as fait endurer malgré la douleur que j'ai vécu , je suis prêt à te pardonner prêt à te pardonner tout ce que tu voudras, tout mais si seulement tu pouvais me revenir, maman. Cela fait maintenant plusieurs années que je n'ai plus de tes nouvelles, maman je ne sais plus ce que tu deviens¿ J'ouvre une lettre que tu m'avais faite et un tristesse m'envahit je repense aux méchancetés que j'ai pu te dire, je repense aux moments perdus. Aux moments qui ne seront plus¿

Mais une joie se prend de moi ensuite, nous revoilà tous comme une famille, nous voilà tous à nouveau réunis...

Mais nous ne sommes pas réunis, et je suis seul. Je range la lettre, et petit à petit ton souvenir s'efface en moi, je le laisse partir lentement¿J'ai honte . Je suis entrain de t'abandonner¿ Le remord s'est déjà emparé de moi mais j'espère, j'espère un jour te retrouver et je sais que je te pardonnerai. Un jour je rechercherai ta trace et un jour nous serons à nouveau réunis¿

Modifié par Kégéruniku 8
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Meilleurs contributeurs dans ce sujet

Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)

a voté

heu, je sais pas si on a le droit de dire pour qui on a voté, alors je me tais :smile2:

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

:smile2: Bravo tout le monde d'abord !

Dis donc finalement il y a beaucoup de participants !

J'ai voté, avec un peu de difficulté et d'hésitation mais c'est fait !

Au plaisir de lire la prochaine étape ! ;)

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Membre, Privé de désert, 35ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 036 messages
35ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

:smile2:

Oui, chacun peut dire s'il veut pour qui il a voté. ^^

Et même commenté les textes tant que tout est fait dans le respect.

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
Posté(e)

Sympa ce concours,

bravo pour l'idée et les participants.

Pas encore voté.

J'aime bien le côté mélancolique qui émane un peu de tous ces textes.

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Membre+, Vache Normande, 41ans Posté(e)
Maïwenn Membre+ 16 546 messages
41ans‚ Vache Normande,
Posté(e)
:sleep:

Oui, chacun peut dire s'il veut pour qui il a voté. ^^

Et même commenté les textes tant que tout est fait dans le respect.

ah ;)

Alors, j'ai voté pour "le verre", ce texte m'a filé des frissons pendant toute ma lecture, alors bravo à l'auteur qui que se soit :smile2:

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
Posté(e)

Je pense qu'il y a un texte qui sort du lot, même si tous les textes ont leur propre valeur,

donc je n'ai pas voté pour ce texte mais un autre qui me parlait aussi, un peu. :smile2:

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Membre+, Imperoratriz à temps partiel, Posté(e)
ManhattanStory Membre+ 14 228 messages
Imperoratriz à temps partiel,
Posté(e)

Félicitations à toutes/s les auteures/rs, la poésie est un art délicat, subtil et ardu et aucun n'est tombé dans le poème cliché.

Gros coup de coeur pour D'anévrisme? qui a obtenu ma voix ,malgré les 2 Arrêter au lieu d'Arrêtez qui ont été largement effacés par la dernière rime fabuleuse.

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Invité Naphtaline
Invités, Posté(e)
Invité Naphtaline
Invité Naphtaline Invités 0 message
Posté(e)

Super idée et chapeau à tous...j'ai beaucoup aimé D'anévrisme? pour le rythme et le ton et Elle était là pour..heu parce que j'ai aimé..Le verre aussi était joli, enfin bref tous les textes ont leur petit truc, ils sont différents et c'est ce qui est intéressant...bref, a voté aussi..la suite tavernier! :smile2:

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Membre, Explorateur de Nuages, 45ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 498 messages
45ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

A voté aussi, mais c'est vrai que ce n'était pas évident de choisir !

J'ai beaucoup aimé "D'anévrisme ?" aussi, mais c'est vrai que j'ai légèrement préféré "Elle était là".

En tous cas, bravo à tous ! :smile2:

Modifié par Pheldwyn
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Membre+, I. C. Wiener, 32ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
32ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

J'ai voté pour le sonné(t).

Bravo et merci aux participants, vos textes sont intéressants ! :smile2:

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Membre+, 51ans Posté(e)
chirona Membre+ 3 432 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

A voté.

Je suis très impressionnée par le poème en alexandrins "ce jour-là". Bravo à celui ou celle qui l'a écrit.

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