Oui ...

L'Italie ébranlée par l'affaire Eluana Vendredi 06 Février - 21:09 Eluana Englaro avant son accident de voiture survenu en 1992

C'est un drame humain qui vire au conflit institutionnel. L'Italie se déchire autour du sort d'Eluana Englaro, une jeune femme en état végétatif depuis 17 ans après un accident de voiture. Le 13 novembre dernier, sa famille a obtenu de la justice le droit de la laisser mourir, mais le gouvernement italien s'y oppose, et a adopté vendredi en urgence un décret-loi pour empêcher l'arrêt de l'alimentation d'Eluana. Cette décision a été prise par le gouvernement de Silvio Berlusconi en dépit de l'opposition répétée du chef de l'état Giorgio Napolitano, dont la signature est nécessaire à l'entrée en vigueur du texte.

Le décret-loi prévoit que "dans l'attente de l'approbation d'une législation complète en matière de fin de vie, l'alimentation et l'hydratation, en ce qu'elles sont des formes de soutien à la vie ou ayant pour objectif physiologique de soulager la souffrance, ne peuvent en aucun cas être suspendues par ceux qui assistent les personnes qui ne sont pas en mesure de décider pour elles-mêmes", selon le chef du gouvernement italien, qui en a fait la lecture devant la presse.

Par Cyriel Martin (avec agence)

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Source: lepoint.fr

Je serai pour la débrancher, elle est dans cet état depuis si longtemps, cela sert à quoi de la maintenir artificiellement ????

Je ne vois pas pourquoi le gouvernement italien refuse ce que la cour européenne leurs a accordés

oui dans n'importe quelle cas.

En France, quant une personne souffre le martyre et qu'on sait sa maladie incurable, l'usage veut qu'elle doit mourir de la maladie qui la détruit, même si aucun antalgique ne soulage la personne.

Et si je demande, dans une telle situation, l'assistance médicale, pour mettre fin à toutes ces souffrances, je ne serais pas entendue. Je devrais donc, accompagnée des personnes que j'aime, partir à l'étranger, afin de mourir dans la dignité, ou alors mettre fin à mes jours moi même. Peut être aussi que je pourrais trouver un proche qui acceptera de m'aider, mais il aura des soucis avec la justice.

Et le cas de cette jeune femme Italienne n'est pas une exception. En France, c'est pareil. On va laissé branchés des personnes qui ne se remettront jamais de leurs blessures, entrainant le désarrois des familles, des années durant.

Finalement, il faut mieux être un chat ou un chien en France. Il ne viendrait à l'idée de personne de laisser souffrir un animal en phase terminale...

:smile2:

Eluana Englaro est morte ce 9 février 2009 à 20h10. Quelle était la bonne décision : la laisser "vivre" ou la laisser s'en aller en paix ?

1) Qui était-ce?

2) Pourquoi poser une question à laquelle rien ni personne ne pourra changer quoi que ce soit?

Le débat soulevé par le cas Eluana montre très bien que la question de l'euthanasie reste ouverte. On n'en finira pas d'en discuter. Peut-on un jour arriver à s'entendre sur des conditions admises par la majorité pour pratiquer l'euthanasie ? Par exemple un coma au-delà de dix ans avec la preuve scientifique que le patient ne peut revenir à une vie normale ... ?

Ouai c'est les Purs Cathos avec l'appui du Vatican et du pape qui sont contre....c'est bon :smile2: chacun est libre de pouvoir choisir si il a envie de partir dignement....faut qu'ils arrêtent aussi

Un sujet existe déjà ici. :smile2:

Je pense que les gens devraient pouvoir disposer de leur propre vie. Dans le cas où la personne n'est plus dans la capacité de communiquer (geste, mouvement, parole, etc...) on devrait la "soulager".

Je comprends meme pas pourquoi on garde les gens en vie dans ce genre de cas.

Le suicide étant légalement interdit, il est normal que l'euthanasie le soit.

Il faudrait déjà abolir ou modifier la loi interdisant le suicide.

Personnellement, je trouve inadmissible qu'on ne puisse légalement pas avoir droit de mort sur notre propre personne, mais le cas de l'euthanasie soulève un autre point. C'est que les personnes se sont pas toujours en état de pouvoir donner leur avis.

Là c'est plus compliqué, mais pour les autres, qui expriment leur désir de mourir, je ne comprend pas qu'ils n'en ai pas le droit.

Peut on réellement interdire à une personne de vouloir mourir et de se tuer?

Je trouve ça idiot de le faire.

Je suis tout a fait d'accord kégéruniku. Par rapport au suicide.

En ce qui concerne la personne qui ne donne pas son avis je vois pas en quoi la situation pose probleme...

Si tu ne peux plus du tout communiquer avec l'exterieur....c'est l'isolement totale! ça doit etre absolument horrible...

Il y a des techniques de tortures (je crois que c'etait russe si mes souvenirs sont bon) qui repose exactement sur cette idée... l'extinction des sens et la communication. L'isolement total. C'est comme la mort avant l'heure....

L'Italie ébranlée

:smile2: la chanceuse !

Je suis tout a fait d'accord kégéruniku. Par rapport au suicide.

En ce qui concerne la personne qui ne donne pas son avis je vois pas en quoi la situation pose probleme...

Si tu ne peux plus du tout communiquer avec l'exterieur....c'est l'isolement totale! ça doit etre absolument horrible...

Il y a des techniques de tortures (je crois que c'etait russe si mes souvenirs sont bon) qui repose exactement sur cette idée... l'extinction des sens et la communication. L'isolement total. C'est comme la mort avant l'heure....

En fait, ça peut poser problème dans le sens où on ne peut pas vraiment savoir ce que la personne souhaiterai, ni ce que la personne ressent.

On peut préssuposer qu'elle souffre et qu'elle veuille mourir, mais il est impossible de l'affirmer.

La personne ne pouvant exprimer son désir, on ne peut affirmer clairement le connaître, et là c'est donc disposer de la vie d'un autre que l'euthanasier ou pas.

C'est donc plus compliqué.

Et bah les scores sont sacrement serrés

Déjà, je considère les personnes en état végétatif irréversible comme des cadavres que l'on entretient... dans ce cas-là je ne vois aucune raison de maintenir la personne en vie, si ce n'est celle des religieux, que je ne partage pas. Notre vie est quand même notre propriété, c'est dingue de se faire "exproprier" de son propre corps comme si nous n'étions que les esclaves de Dieu, et c'est dans ces instants-là que je ne supporte plus les doctrines religieuses.

Pour ce qui est des personnes conscientes, c'est plus délicat. Il faudrait voir au cas par cas selon la lucidité des patients et la réversibilité du mal... Tant qu'il y a un espoir de guérison, je suis assez réticent à l'idée d'abandonner.

Mais quand il n'y a plus d'espoir, que l'on sait que la situation va empirer dans tous les cas de figure... je pense que la liberté doit être donnée à ceux qui sont sains d'esprit de choisir.

Ce n'est pas une question facile à trancher, je ne pense pas qu'il y ait une "bonne" ou une "mauvaise" solution. Il y a juste un choix à faire et ce choix doit revenir aux personnes concernées et à l'entourage médical, et non des étrangers derrière leur bureau...