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Saisir les bénéfices des entreprises pour les redistribuer au peuple ?

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Evidement qu'elle réinvestie, mais la part restante ? Doit elle aller dans la poche d'un mec ?

Ce qui c'est passé avec les hed fund est exemplaire, Yop fait bien de le souligner.

Les rendements boursiers étaient tellement juteux que les actionnaires ont misé sur la bourse plutôt que sur l'investissement productif .Je parle même pas de payer les salariés dignement.

Et quand ça marche, youpi ! Merci les gars, mais pour vous y a rien. Par contre quand la bourse se casse la gueule, ben désolé les gars, on ferme.

On investi pour le fric ? Et bien allez investir aux Philippines, zone franches contrôlées par l'armée, des esclaves disponible, haut rendement assurés.

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Membre, Posté(e)
a2line Membre 985 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si je montais mon entreprise, ce serait pour mieux gagner ma vie. les entreprises ne sont pas des organismes de charité !

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Membre+, Grosse banane de Dolph, 32ans Posté(e)
Blackmesa Membre+ 2 712 messages
32ans‚ Grosse banane de Dolph,
Posté(e)

Il existe des entreprises qui vendent leurs parts a leurs salariés, comme ca les bénéfices sont distribués aux salariés actionnaire en plus d'avoir un salaire. Cela encourage ainsi les salariés a participer plus dans l'entreprise.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)
@ toi mon gros blaireau de gauchiste.

Reprise de société, tu comprends le terme, ou pas du tout ?

Reprise, signifie que la société a DEJA été créée (tu comprend ou je parle trop vite pour toi ? :smile2: ).

Donc je repose ma question au blaireau de gauchiste : QUI va la créer ta compagnie idéale ?

Et vu que ce sont des "risques à deux balles", et que même un "incapable" peut le faire... pourquoi tu ne crées pas ta propre société en redistribuant tous tes bénéfices à tes salariés, et en leur laissant prendre toutes les décisions...? ;) Tu as pourtant toutes les qualités nécessaires.....

Grande gueule, grande gueule.........

Merci d'avoir participer pasdeparanoia, essaye encore...

Mais une société, c'est des ingénieurs, des techniciens, des comptables, des ouvriers aussi. La création est le fait de tout ces gens et pas d'un seul. Ca me parait tellement évident.

Quand Sanofi installe une usine, ce sont les actionnaires qui planifient, édifient ? Se sont les actionnaires qui passent les marchés, qui trouvent des débouchés ? Non, mais les salariés, tous les salariés ensemble. l'actionnaire lui récolte, car un gros blaireau à cru que c'était sa boite, puisque légalement elle l'est. Mais dans l'exercice du boulot, non.

Si je montais mon entreprise, ce serait pour mieux gagner ma vie. les entreprises ne sont pas des organismes de charité !

Mais on ne parle pas de salon de coiffure ou de boulangerie, mais de consortium, de trucs énormes.

Rien à voir.

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Membre, 45ans Posté(e)
mariole Membre 157 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)

chacun voit le communisme à sa façon.

pour moi l'essentiel, c'est le côté fusion, c'est à dire par exemple: pour les pâtes, il n'y a plus panzani, lustucru ex... mais une seule marque pour un produit.

je déteste la compétition de marché, marketing...

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Membre, 50ans Posté(e)
669 Membre 4 033 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
Mais une société, c'est des ingénieurs, des techniciens, des comptables, des ouvriers aussi. La création est le fait de tout ces gens et pas d'un seul. Ca me parait tellement évident.

Quand Sanofi installe une usine, ce sont les actionnaires qui planifient, édifient ? Se sont les actionnaires qui passent les marchés, qui trouvent des débouchés ? Non, mais les salariés, tous les salariés ensemble. l'actionnaire lui récolte, car un gros blaireau à cru que c'était sa boite, puisque légalement elle l'est. Mais dans l'exercice du boulot, non.

Mais on ne parle pas de salon de coiffure ou de boulangerie, mais de consortium, de trucs énormes.

Rien à voir.

Tu es exactement comme je t'imaginais: une grande gueule, toujours le poing levé, toujours à gueuler, à protester, mais tu fuis la queue entre les jambes à la première occasion...

Je te demandes pourquoi TOI tu ne crées pas ta propre entreprise pour montrer l'exemple ?

Tu nous as dit qu'il n'y avait AUCUN risque, pas de travail superflu, et que même un incapable pourrait le faire.

Vu que tu réunis tous les critères.... TU ATTENDS QUOI ?!

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Mais c'est pas du communisme ! C'est redistribuer de façon plus équitable les richesses. C'est pas le kolkoz. Frédéric Lordon à étudié la question d'un point de vue fiscal, c'est assez intéressant.

QUELLES PROPOSITIONS POUR UNE ALTERNATIVE POLITIQUE ?

Enfin une mesure contre la démesure de la finance, le SLAM !

CANDIDAT DE LA DROITE FRANéAISE A L'ELECTION PRESIDENTIELLE D'AVRIL ET MAI PROCHAINS, M. NICOLAS SARKOZY PROMET 68 MILLIARDS D'EUROS DE BAISSES D'IMPOTS SUPPLEMENTAIRES. AU PRETEXTE QUE « TOUT VAUT MIEUX QUE DE TAXER LE TRAVAILLEUR », SES PROJETS (DONT L'ELIMINATION DE L'IMPOT SUR LES SUCCESSIONS) FAVORISENT FONDAMENTALEMENT LES REVENUS DU CAPITAL. ET LE FONT A UN MOMENT OU SE GENERALISENT LES LICENCIEMENTS DECIDES PAR DES ACTIONNAIRES QUI EXIGENT PLUS DE 15 % DE RENDEMENT PAR AN.

PAR FREDERIC LORDON

La société est menacée quand l'une de ses puissances, devenue hégémonique, écrase toutes les autres et les asservit, impose ses réquisits comme les seules priorités effectives et peut tout subordonner à son expansion indéfinie. Certaines sociétés ont connu la domination d'une Eglise ; d'autres ont été sous la coupe d'un parti unique ; d'autres encore craignent leur armée, plus puissante qu'aucune autre institution. La société capitaliste actuelle, toute démocratique qu'elle s'imagine, expérimente elle aussi le joug d'un groupe surpuissant, affranchi de toute force de rappel, par conséquent prêt à pousser son avantage jusqu'où bon lui semblera. Ce groupe, ignorant des limites et en proie à la démesure, c'est la finance actionnariale.

Le pouvoir et la démesure ne tombent pas du ciel, ils sont inscrits dans des structures. Faire la généalogie de l'hégémonie actionnariale, c'est s'interroger sur les transformations structurelles qui ont libéré l'élan de la puissance financière. De ce point de vue, il suffit d'une carotte géologique sur les deux décennies écoulées pour reconstituer la prise de pouvoir de la finance. Evidemment, il s'agit là d'un exercice d'une autre nature que celui de l'anniversaire insignifiant ou de la commémoration qui fait vendre, dont le journalisme décérébré raffole, lui qui, n'ayant rien omis de la démission de M. Jacques Chirac de Matignon (trente ans) ou des voitures en feu (un an), a en revanche soigneusement laissé de côté l'événement le plus structurant de la société française sur le demi-siècle écoulé, à savoir la loi de déréglementation financière de 1986 (vingt ans).

Des patrons sur des charbons ardents

Autoriser ainsi les investisseurs internationaux à aller et venir librement, organiser la liquidité du marché boursier, c'est-à-dire la possibilité de vendre instantanément des blocs de titres, donc de quitter le capital d'une entreprise avec la même facilité qu'on l'avait abordé, installe les conditions de ces grands mouvements de capitaux qui vont balayer le marché et in fine faire les cours... c'est-à-dire déterminer la capacité des équipes de direction à résister aux menaces extérieures de la prise de contrôle hostile ! Or c'est bien là que se trouvent les raisons de l'extraordinaire emprise de la finance actionnariale sur les firmes et, surtout, sur leurs dirigeants. Si ne pas être à la hauteur des exigences des actionnaires signifie s'exposer à une désaffection boursière, donc à des baisses de cours qui finiront par rendre l'entreprise « opéable », on comprend sans peine l'empressement fébrile des managers à maintenir le profit à tout prix, puisqu'en bout de course, dans cette affaire, ils ne jouent rien moins que leur tête.

Maillon à la fois faible et fort, le responsable de l'entreprise est simultanément le plus sensible aux menaces de la finance dès lors qu'elle a les moyens de le priver de son bonheur de diriger et de ses avantages en nature, bref de toute sa vie, et celui qui détient le pouvoir effectif de mettre toute l'organisation sous tension afin d'en extraire coûte que coûte le profit réclamé par les actionnaires ¿ et de sauver sa place. Sur des charbons ardents, maintenant que ses enjeux existentiels les plus chers sont en cause, on peut compter sur lui pour cravacher « son » entreprise et lui faire rendre autant qu'elle le peut. Aussi, du sommet, descendent tout au long de la structure hiérarchique de la firme, et presque sans perte en ligne, les injonctions qui convertissent le désir de la persévérance managériale, lui-même aiguillonné par le désir de l'enrichissement actionnarial, en mobilisation productive intense. Cela jusqu'au dernier salarié, et même bien au-delà, dans tout le tissu des sous-traitants, chacun étant sommé de faire don de ses gains de productivité, captés, « remontés » et agrégés pour nourrir le tribut payé aux actionnaires.

Les structures actuelles du capitalisme financier ont ceci d'inouï qu'elles ont levé presque toute restriction aux élans de conquête et d'accaparement des actionnaires. Quand tombent les barrières institutionnelles et réglementaires qui retenaient les puissances dominantes, celles-ci, logiquement, reprennent leur poussée et explorent à fond les nouvelles marges de man¿uvre qui leur ont été concédées, car il est dans la logique de la puissance d'aller au bout de ce qu'elle peut ¿ c'est-à-dire jusqu'à ce qu'elle rencontre un nouvel obstacle qui la force à s'arrêter. Mais ces obstacles n'existent plus, ou si peu ! Sans régulation interne ni externe, donc sans limites, le désir de la finance était voué à devenir tyrannique. Nous en sommes là.

On peut se faire une idée assez exacte de cette divergence sans retenue au travers de l'évolution, sur à peine plus d'une décennie, de la contrainte de rentabilité imposée aux entreprises par le capital actionnarial, et de plus en plus agressivement puisqu'il n'y a pas lieu de mettre les formes quand on a tous les moyens d'exiger et d'obtenir. Au tout début des années 1990, une grande banque comme la Banque nationale de Paris (BNP), confrontée à la révolution actionnariale qui s'annonce, avoue un peu piteusement un taux de profit, le ROE (1), de 2 % à 3 %. L'histoire est là pour attester que cela n'a pas empêché la BNP de prospérer jusqu'ici, mais précisément cette histoire va changer...

A la fin de la décennie, le pli est pris : la « norme » actionnariale exige 15 % ! Notre BNP, qui en 1999 se bat contre la Société générale, a fait bien des progrès : elle s'engage dorénavant sur un ROE de 18 %. Le milieu de la première décennie 2000 voit des entreprises de moins en moins rares proposer à leurs actionnaires des ROE de 20 %, voire 25 %. En 2006, The Economist s'extasie sur la performance de Goldman Sachs qui aura « sorti » un 40 % record (2). Bien sûr, même pour The Economist, c'est un résultat exceptionnel et qui ne saurait être généralisé. Mais on a connu l'hebdomadaire libéral plus allant, pourquoi être ainsi timoré ?

En fait, la question doit être posée autrement : où sont les forces qui pourraient empêcher la finance actionnariale de faire du record d'aujourd'hui la norme de demain ? Comme, pour l'heure, la réponse est nulle part, on se demande bien pourquoi elle se retiendrait. Certaines entreprises l'ont parfaitement compris. Alors que le critère de maintien d'un site en activité a longtemps été qu'il ne soit pas déficitaire, Nestlé n'a pas hésité en 2005 à fermer son usine de Saint-Menet au motif qu'elle ne dégageait qu'un taux de profit de 9 % (3) quand la norme du groupe, évidemment calquée sur les desiderata des actionnaires, exige au minimum 13 %...

L'arme de la guillotine fiscale.

Sauf à la laisser maltraiter le salariat à des degrés encore inconnus, mais qu'elle ne manquera pas d'explorer, la finance doit impérativement être arraisonnée. La démesure est la tendance de la puissance laissée à elle-même, c'est pourquoi la mesure doit toujours lui être appliquée du dehors. Le problème n'est pas simple car, des principales structures d'où la finance tire sa domination, la liberté de circulation des capitaux est sanctuarisée par les traités de l'Union européenne ¿ fugitive pensée rétrospective pour les dévots en train de psalmodier : « l'Europe, bouclier contre la mondialisation... » Certes, les seuls combats politiques perdus à coup sûr sont ceux qu'on n'a pas menés, et l'on pourrait très bien imaginer lancer celui de la révision antifinancière des traités. On pourrait aussi avoir l'envie d'une solution moins improbable ¿ la Grande-Bretagne se ralliant à une mesure contre la finance... ¿ et moins lointaine. A défaut donc de mettre à bas les structures actuelles, protégées par le droit des traités et la politique de l'Union, il faut songer à leur en opposer de nouvelles, envisageables si possible, au moins pour commencer, à la seule échelle nationale.

Mettre une limite au désir sans limites de la finance suppose alors de borner réglementairement et autoritairement son profit, seul moyen de lui ôter toute incitation à pressurer les entreprises, leurs salariés et leurs sous-traitants, en créant donc les conditions qui rendent la surexploitation sans objet. « Réglementaire » et « autoritaire » étant les deux gros mots absolus aux yeux de l'idéologie libérale, qui offre aux puissances dominantes tous les moyens de maltraiter, mais « libéralement », il ne faut pas hésiter à les employer ni à les articuler bien distinctement pour signifier que nous avons compris la nature du capitalisme comme arène de puissances, et non comme paisible lieu de rencontre des offres et demandes, et que nous sommes décidés à en tirer toutes les conséquences pratiques. A la force, il faut opposer la force ; à celle du capital, celle de la loi ¿ la seule à notre disposition.

C'est l'instrument du fisc qui se chargera de guillotiner le profit du capital actionnarial ¿ qu'il se rassure, nous lui en laisserons un peu, et aussi la tête sur les épaules. Lui en laisser un peu n'est pas autre chose qu'en revenir à la norme économique rustique selon laquelle le capital se rémunère grosso modo à la hauteur du taux d'intérêt. Des 10, 15, puis 20 % réclamés aux 3 % qui font les taux d'intérêt actuels, il y a l'exacte mesure de la dérive financière à rembobiner.

Comme les guillotines fiscales ne font pas rouler de vraies têtes, on peut s'en servir en s'amusant un peu. Car, en l'occurrence, l'instrument tranchant pourrait être construit selon un plan emprunté... à la finance elle-même ¿ mais évidemment quelque peu détourné de ses finalités originelles. Parmi les innombrables trouvailles du très prolifique discours de la « valeur actionnariale », l'EVA (Economic Value Added)s'est attachée à réviser la notion usuelle de profit net comptable, qui ne lui paraissait pas assez juteuse en l'état. Le « vrai » profit, dit l'EVA, c'est-à-dire celui qui fait sens du point de vue actionnarial, n'est pas le profit « habituel », la différence simple des recettes et des dépenses. Car ce calcul-là oublie en cours de route un « coût caché », injustement passé inaperçu, et que la doctrine de l'EVA porte enfin au jour : le coût du service méritoire en quoi a consisté l'apport des capitaux propres par les actionnaires.

Ce « coût du capital », l'EVA suggère de le calculer comme somme du taux d'intérêt de l'actif sans risque (généralement les bons du Trésor à trois mois) plus une prime de risque spécifique. L'EVA a donc le culot de rebaptiser « valeur économique ajoutée » le surprofit ¿ celui qui reste une fois qu'on a tout enlevé, y compris ce « coût du capital » ¿ et n'hésite pas à déclarer qu'une entreprise n'est « vraiment profitable » que lorsque ce surprofit est lui-même positif. Mais elle a aussi, quoique très inintentionnellement, le bon goût de faire revenir dans le paysage une référence quantitative intéressante, puisqu'elle est effectivement située dans l'orbite des taux d'intérêt : la somme du taux de l'actif sans risque et d'une prime, voilà qui nous met par les temps qui courent autour de 5 % ou 6 % ¿ c'est déjà plus raisonnable que les 20 % en vigueur pour le ROE.

Evidemment, pour l'EVA, cette référence ne fait pas norme en soi, tout au contraire : elle définit simplement le minimum minimorum en deçà duquel une entreprise, quand bien même elle fait des bénéfices au sens comptable du terme, ne peut pas encore être dite profitable. Le « vrai profit » n'est compté qu'à partir de ce seuil, et assurément on l'encourage à être aussi élevé que possible...

Retourner contre la finance actionnariale ses propres armes, c'est alors faire subir à l'EVA un double détournement. En premier lieu, ce qu'elle considère comme un plancher, il faut en faire un plafond ! ¿ et désigner par là l'azimut général du retour dans l'orbite des taux d'intérêt (à une prime de risque près). Mais surtout, là où l'EVA n'est en fait conçue que comme un nouvel indicateur comptable, c'est-à-dire comme un critère de performance imposé aux entreprises, il faut en faire une norme bornant la rémunération actionnariale effective (lire « Une contrainte actionnariale, deux visages »).

Or cette rémunération est constituée de trois éléments. Les deux premiers correspondent à des débours effectifs des entreprises, qui enrichissent les actionnaires par le versement de dividendes, mais aussi désormais ¿ grande trouvaille du capitalisme actionnarial ¿ au moyen de buy-back, opération consistant en le rachat par l'entreprise de ses propres titres. Gaver l'actionnaire de liquidités, voilà encore le moyen le plus direct de le cajoler. Mais l'expédient prend des proportions telles qu'il tourne au parasitisme à grande échelle. Les gâteries faites aux actionnaires détournent ainsi des sommes croissantes d'usages alternatifs tels que l'investissement productif ou la recherche et développement (R&D) ¿ on ose à peine évoquer le maintien de l'emploi ou l'augmentation des salaires ¿ en même temps qu'elle donne une illustration supplémentaire du pouvoir acquis par le capital actionnarial, mesuré ici par sa capacité à pomper impunément la richesse de l'entreprise.

Quel est le premier geste auquel pense l'équipe dirigeante d'Arcelor pour sauver sa tête de l'opération publique d'achat (OPA) lancée par Mittal ? Gratifier les actionnaires, qui tiennent en main son destin au bout de leur ordre de Bourse, d'un grassouillet rachat d'actions de 5 milliards d'euros ¿ on serait presque tenté de convertir en francs (33 milliards) pour mieux faire apprécier l'énormité des montants en jeu, et imaginer ce qu'on aurait pu en faire autrement...

Il reste une dernière composante de la rémunération actionnariale effective, et pas la moindre : les plus-values. Hors les divers moyens de soutirer directement à l'entreprise sa substance, l'actionnaire peut y gagner sur le marché par le jeu spéculatif des achats et reventes. Ainsi sa rémunération globale agrège-t-elle, dans des proportions variables selon les années, les produits du prélèvement tributaire direct (dividendes et rachats d'actions) et les plus-values boursières. On nomme TSR (Total Shareholder Return) cette rémunération actionnariale effective globale rapportée au capital-actions investi. C'est au TSR qu'il faut s'en prendre. C'est lui qu'il faut ratiboiser pour convaincre les actionnaires qu'une fois un certain seuil atteint il est inutile de pressurer davantage l'entreprise pour obtenir d'elle « plus encore et indéfiniment », car tout l'excès désormais tombera, par voie de couperet fiscal, dans la poche de l'Etat.

Où fixer ce seuil ? Précisément au niveau indiqué, à son corps défendant, par la théorie de l'EVA elle-même, soit le taux d'intérêt (de l'actif sans risque) plus un petit quelque chose (la prime de risque). Sur cette base, comment faire le calcul fiscal ? La question n'est pas simple, car des plus-values sont réalisées chaque jour de l'année, alors que les transferts par dividendes et les rachats d'actions ne sont connus qu'en fin de période. Il va donc falloir établir quelques conventions à l'esthétique incertaine pour les théoriciens purs de la finance.

Ainsi, on peut retenir comme référence le montant total des transferts de liquidités ¿ dividendes plus rachats d'actions ¿ effectués l'annéeprécédente par l'entreprise. A chaque cession boursière réalisée par un actionnaire, il lui est imputé une part T de ces transferts au prorata du nombre des titres concernés par l'opération. Ce montant T est ajouté à la plus-value réalisée, et l'ensemble est rapporté à la valeur initiale des titres vendus, ratio qui donne la rentabilité actionnariale effective ¿ le TSR ¿ de l'opération. Tout ce qui excède le seuil bornant réglementairement le TSR fait alors l'objet d'un prélèvement obligatoire(lire « Comment calculer le nouvel impôt ») . C'est coupant, et de bon goût.

Il reste une question à trancher, à la fois très superficielle et très importante : quel nom donner à ce raccourcisseur de prétention actionnariale ? Pourquoi pas SLAM, comme Shareholder Limited Authorized Margin (ou marge actionnariale limite autorisée) ? On aurait pu préférer VLAN, l'équivalent français, qui saisit bien l'esprit de la chose, mais l'acronyme était plus difficile à construire. Et puis la finance se pique de ne parler qu'anglais, langue des affaires, par là réputée moderne ; donc on lui en donne. Il y a aussi qu'arraisonner la finance est un combat politique à portée évidemment internationale. Rien n'est plus souhaitable que de voir le plus grand nombre s'emparer de l'idée, pour se l'approprier, la décortiquer, trouver ses défauts présents, y remédier, pourquoi pas la rendre encore plus méchante ; bref le code du SLAM est immédiatement en open source, sa vraie place est dans le domaine public.

Mais qu'on ne s'y trompe pas : l'internationalisation de la proposition répond à des intentions essentiellement politiques, et secondairement « techniques ». Qu'on n'aille pas, en particulier, y voir l'anticipation d'un projet qui devrait être « nécessairement international » pour venir à bout de la prévisible objection, jadis opposée à la taxe Tobin, qu'un dispositif de cette nature ferait « immédiatement fuir les capitaux hors de France ». Qu'ils fuient, ma foi, c'est bien possible, quoique dans une mesure qu'il ne faut sûrement pas exagérer. Que ce soit un problème réel, c'est déjà beaucoup plus contestable. Il est temps en effet d'indiquer la portée véritable des « bienfaits » de la Bourse au ch¿ur des amis des marchés financiers qui ne cesse de répéter que « sans elle, pas de financement ». Car, à supposer même qu'on mette de côté la somme extravagante des nuisances en tout genre infligées aux entreprises par la tutelle actionnariale, la thèse de la « Bourse-qui-finance-l'entreprise » est tombée depuis belle lurette dans le domaine des contrevérités patentées.

Evidemment pour s'en apercevoir, il faut avoir l'idée de mettre les apports de fonds propres en regard de tout ce que, par ailleurs, le chancre actionnarial ne manque pas de prélever. Tous calculs faits, il est apparu que dans le cas des Etats-Unis, paradis de la finance s'il en est, les prélèvements de dividendes et de rachats d'actions sont devenus supérieurs aux injections de capitaux frais, de sorte que la contributionnette des marchés d'actions au financement des entreprises est maintenant... négative ! Les marchés boursiers européens, qui n'en sont pas encore tout à fait là, en prennent le chemin, et leur contribution financière devient d'une minceur tendancielle. Si de la finance actionnariale ne reste plus que la nuisance tutélaire ¿ sans le capital ! ¿, on aurait tort de redouter quoi que ce soit de grave à se passer de ses « services ».

La Bourse et les investisseurs qui s'y ébattent s'amusent bien moins des émissions nouvelles ¿ les véritables opérations de financement ¿ que des étourdissantes opérations sur le marché secondaire où, si des liquidités s'investissent, elles ne font qu'alimenter l'improductive inflation des cours. La communauté financière qui n'a que l'exigence du rendement à la bouche devrait s'interroger sur le sien propre, désormais tombé à des niveaux misérables, justifiant qu'on accueille avec un calme raisonnable les cris d'orfraie qui ne manqueront pas d'être poussés à l'idée du SLAM.

Il faudrait cependant être bien prétentieux pour estimer tenir là le dispositif en sa forme achevée, au-dessus de toute objection, la botte sans parade. L'imagination des professionnels de la finance est sans doute une qualité qu'on peut leur reconnaître sans hésiter, et proverbial est leur goût ludique des stratégies de contournement. Mais un dispositif partiellement contourné vaut mieux que pas de dispositif du tout. Et si l'idée est encore imparfaite, si des objections plus convaincantes que les jérémiades à base de « fuite des capitaux » se font connaître, qu'à cela ne tienne : parmi tous les spécialistes potentiellement concernés par cette affaire, il s'en trouvera bien quelques-uns qui, ayant d'autres projets que de contribuer à la célébration de l'état actuel des choses, voudront apporter leur savoir à sa transformation.

Barres de fer contre portes blindées.

Plus encore que d'économistes, c'est de juristes et de fiscalistes qu'il faudrait le concours. Comment imposer les grands investisseurs internationaux ¿ essentiellement anglo-saxons ¿ opérant sur le marché français, mais taxables chez eux ? Est-il envisageable de prélever au niveau des intermédiaires de droit français qui passent leurs ordres ? Car on se doute bien que, pour être tant soit peu pertinent, le SLAM doit en priorité atteindre les grands concentrateurs de l'épargne collective, fonds de pension et fonds mutuels, vrais détenteurs de la force de frappe financière.

Il faudra sans doute répondre à beaucoup de questions de ce genre et, la simplicité de son principe n'excluant pas la complexité de sa mise en ¿uvre, l'idée du SLAM est moins un slogan ready-made qu'unprogramme de travail collectif.

D'un point de vue politique enfin ¿ et c'est l'essentiel ¿, l'idée vaut moins pour ses caractéristiques techniques que pour ses propriétés d'entraînement. A supposer qu'on lui trouve tous les défauts de « plomberie » du monde, il lui reste la vertu de signifier que la puissance actionnariale à qui, non pas la société, mais une poignée d'élites partagées entre aveuglement et intéressement a décidé de lâcher toute bride finira un jour par rencontrer sur son chemin une puissance opposée, décidée à l'arrêter. A tous, et particulièrement à ces élites inconscientes, il faut souhaiter que ce coup d'arrêt soit donné le plus proprement possible.

Car à force de violenter le corps social sans limites, puisqu'elle n'en connaît aucune elle-même, et que tous ceux qui étaient chargés de la tenir l'ont lâchée en poussant des hourras, la puissance actionnariale pourrait aussi un jour essuyer quelques retours de manivelle, mais moins gentils que le SLAM. La promenade dans le quartier des banques de Buenos Aires offre, après le krach économique de 2001, le spectacle édifiant des impacts de balle et des traces de barre de fer sur les portes blindées ¿ comprendre : il est des seuils de spoliation au-delà desquels la population est très en colère (4).

Ces seuils, il n'est souhaitable pour personne de les atteindre. Puisqu'il n'y a pas grand-chose à espérer des ravis de gauche et de droite qui se succèdent indifféremment aux affaires avec des projets trop semblables ¿ comme celui de faire voter une Constitution européenne célébrant dans la partie « droits fondamentaux » la libre circulation des capitaux ¿, le mouvement doit venir d'ailleurs. Une idée telle que le SLAM, tout imparfaite qu'elle soit, est l'expression d'une analyse simple ¿ leproblème d'aujourd'hui, c'est la finance ¿, et d'un avertissement : « SLAM », c'est aussi le bruit de la porte qu'on se décide à claquer au nez des pénibles.

FREDERIC LORDON.

(1) Soit Return on Equity, ratio du profit aux capitaux propres, en d'autres termes le taux de profit pertinent du point de vue des actionnaires (lire « Taux de profit et ROE »).

(2) The Economist, Londres, 29 avril 2006.

(3) Et donc un ROE nécessairement supérieur(lire « Taux de profit et ROE »).

(4) Lire Luis Bilbao, « Tango de cauchemar en Argentine », et Jorge Beinstein, « Entre dette et pillage, une économie à genoux », Le Monde diplomatique, juillet 2001.

Tu es exactement comme je t'imaginais: une grande gueule, toujours le poing levé, toujours à gueuler, à protester, mais tu fuis la queue entre les jambes à la première occasion...

Je te demandes pourquoi TOI tu ne crées pas ta propre entreprise pour montrer l'exemple ?

Tu nous as dit qu'il n'y avait AUCUN risque, pas de travail superflu, et que même un incapable pourrait le faire.

Vu que tu réunis tous les critères.... TU ATTENDS QUOI ?!

Car j'ai pas le diplôme. J'ai du travailler tôt. Mais je vais m'y remettre.

Et je suis archi, je fabrique pas de bagnolle, je peux bosser seul. Et quand bien même je montrais une société plus conséquente j'appliquerai ce que je dis, a moi de choisir des partenaires aux même motivations, pas le fric, mais l'amour du travail bien fait et une vie agréable.

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Membre, 50ans Posté(e)
669 Membre 4 033 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Pasdeparanoia dit:

Car j'ai pas le diplôme. J'ai du travailler tôt. Mais je vais m'y remettre.

Et je suis archi, je fabrique pas de bagnolle, je peux bosser seul. Et quand bien même je montrais une société plus conséquente j'appliquerai ce que je dis, a moi de choisir des partenaires aux même motivations, pas le fric, mais l'amour du travail bien fait et une vie agréable.

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Quelle importance que tu n'aies pas de diplôme ??? :smile2: ;):sleep:

Il faut un diplôme pour être un "incapable" ? :sleep::o°:|

Et quel problème que tu n'aies pas le fric ? Puis ce qu'il n'y existe AUCUN risque !

Et aucun partenaire ???? Donc tout le monde serait à l'opposée de ton avis ??? :D :mur::mur:

Merci d'avoir participé ! :mur:

Modifié par 669
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Invité Rhadamanthe
Invités, Posté(e)
Invité Rhadamanthe
Invité Rhadamanthe Invités 0 message
Posté(e)

669. :smile2:

Modifié par Rhadamanthe
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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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Pasdeparanoia dit:

Car j'ai pas le diplôme. J'ai du travailler tôt. Mais je vais m'y remettre.

Et je suis archi, je fabrique pas de bagnolle, je peux bosser seul. Et quand bien même je montrais une société plus conséquente j'appliquerai ce que je dis, a moi de choisir des partenaires aux même motivations, pas le fric, mais l'amour du travail bien fait et une vie agréable.

____________________________

Quelle importance que tu n'aies pas de diplôme ??? :smile2: ;):sleep:

Il faut un diplôme pour être un "incapable" ? :sleep::o°:|

Et quel problème que tu n'aies pas le fric ? Puis ce qu'il n'y existe AUCUN risque !

Et aucun partenaire ???? Donc tout le monde serait à l'opposée de ton avis ??? :D :mur::mur:

Merci d'avoir participé ! :mur:

Pour exercer le métier d'architecte il faut un diplôme reconnu par le gouvernement, c'est la loi. Je suis bon dans mon travail les gens aiment bosser avec moi. En architecture, tu réponds à des appels d'offres et tu es payé à l'avancement du boulot. Donc à part l'acquisition d'un peu de matériel, tu risques que dalle. Si c'est la ta seule réflexion, lis l'article que je viens de poster ça nous fera des vacances.

Modifié par PASDEPARANOIA
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Membre, 50ans Posté(e)
669 Membre 4 033 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
Pour exercer le métier d'architecte il faut un diplôme reconnu par le gouvernement, c'est la loi.

Je suis bon dans mon travail les gens aiment bosser avec moi.

En architecture, tu réponds à des appels d'offre et tu es payé à l'avancement du boulot. Donc à part l'acquisition d'un peu de matériel, tu risque que dalle.

Si c'est la ta seule réflexion, lis l'article que je viens de poster ça nous fera des vacances.

Non merci, les pavés de 15 pages pro-communiste, très peu pour moi...

Donc c'est ta seule excuse ????

Les patrons sont tous des gros blaireaux incapables, n'importe qui peut faire ce job.... mais moi je peux pas, je suis archi ! :sleep:

Donc il faut que QUELQU'UN montre l'exemple !!!! Mais ce quelqu'un, c'est pas moi hein les gars..... :smile2:

Tu gueules, tu gueules, tu veux imposer aux autres, et t'es même pas foutu d'assumer tes idées....

Tu me déçois... même Arlette en a plus dans le pantalon........ ;)

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Membre, CHEVALIER NOIR , 46ans Posté(e)
feufollet Membre 4 880 messages
46ans‚ CHEVALIER NOIR ,
Posté(e)
Non merci, les pavés de 15 pages pro-communiste, très peu pour moi...

Donc c'est ta seule excuse ????

Les patrons sont tous des gros blaireaux incapables, n'importe qui peut faire ce job.... mais moi je peux pas, je suis archi ! :|

Donc il faut que QUELQU'UN montre l'exemple !!!! Mais ce quelqu'un, c'est pas moi hein les gars..... :sleep:

Tu gueules, tu gueules, tu veux imposer aux autres, et t'es même pas foutu d'assumer tes idées....

Tu me déçois... même Arlette en a plus dans le pantalon........ :sleep:

tu peux arréter de faire ton sarko et d'agresser en permanence Pasdeparanoia :smile2: ;)

Tu vois y a encore un peu d'unité entre les "blaireaux de gauchos" :o°

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)
Quelle importance que tu n'aies pas de diplôme ??? ;):sleep::sleep:

Il faut un diplôme pour être un "incapable" ? :o°:| :D

Et quel problème que tu n'aies pas le fric ? Puis ce qu'il n'y existe AUCUN risque !

Et aucun partenaire ???? Donc tout le monde serait à l'opposée de ton avis ??? :mur::mur::mur:

Merci d'avoir participé ! :mur:

Hum, je ne saisis pas trop le sens de ces attaques sinon qu'on s'éloigne du débat. :smile2:

La redistribution plus judicieuse des bénéfices n'empêche a priori ni le bénéfice (justement !!), ni l'investissement, ni la création, ni la subvention (justement, là encore on peut exiger un contrôle suivi), ni la concurrence, ni même la spéculation.

Le tout est d'établir un cadre légal autour de la spéculation, de l'action et de revaloriser le travail, comme prétend vouloir faire Sarkozy.

Les lois économiques, si je ne m'abuse, découlent de constats sur un système qui s'est installé tout seul ! Il n'y a jamais eu d'encadrement à la spéculation, alors que tous les autres secteurs du travail sont codifiés. L'action, elle, est hors de contrôle, profite à ceux qui ne créent rien, parasitent et plombent les richesses existantes !

Pourquoi ne pas exiger d'un actionnaire qu'il prenne par dans le développement ou la durabilité de l'entreprise ?? éa me semble être une clause logique qui privilégierait les salariés, limitant en même temps les licenciements abusifs, et plus rassurant pour les patrons d'avoir autour d'eux des gens investis.

De plus, on parle d'entreprises assez grosses pour avoir des actionnaires, donc ce débat ne porte pas vraiment sur la création d'entreprise. Celle-ci sera toujours favorisée !

"Redistribution des bénéfices" n'est pas le terme correct. Ré-évaluation du travail, des rôles et des richesses. Ré-évalutation du secteur spéculatif au profit de la création réelle de richesses et d'activités. Nouveaux rapports patrons-salariés-actionnaires. Cadre juridique international empêchant les dérives spéculatives aux conséquences désastreuses.

Il faut combien de crises pour ouvrir les yeux des gens : le système économique mondial n'est pas viable !! Depuis longtemps !

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Membre, 50ans Posté(e)
669 Membre 4 033 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
tu peux arréter de faire ton sarko et d'agresser en permanence Pasdeparanoia :smile2: ;)

Tu vois y a encore un peu d'unité entre les "blaireaux de gauchos" :mur:

:sleep::sleep::o°:|

Navré, navré. :D

Non mais avec lui j'en viendrais presque à en devenir Sarkozyste, c'est pour dire !!!!! :mur:

Ca me tue d'entendre quelqu'un qui dit: les patrons sont tous des incapables, les entreprises se créent sans aucun travail ni aucun risque, les libéraux sont des blaireaux........ mais qui n'est même pas foutu de faire ce qui est si "simple" à ses yeux..........

Faut pas mépriser les gens lorsque l'on est incapable de les remplacer...

Hum, je ne saisis pas trop le sens de ces attaques sinon qu'on s'éloigne du débat. :mur:

Le but est évident: je viens de démontrer que les patrons ne sont pas aussi incapables qu'il nous le prétend, et qu'il n'est pas si aisé de créer son entreprise.

CQFD

Pourquoi ne pas exiger d'un actionnaire qu'il prenne par dans le développement ou la durabilité de l'entreprise ?? éa me semble être une clause logique qui privilégierait les salariés, limitant en même temps les licenciements abusifs, et plus rassurant pour les patrons d'avoir autour d'eux des gens investis.

+1

Excellente idée :mur:

Ne pas limiter les actionnaires, mais les obliger à ne pas se barrer dès que le bateau prend l'eau... cela me semble tout à fait logique. :mur:

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Membre, CHEVALIER NOIR , 46ans Posté(e)
feufollet Membre 4 880 messages
46ans‚ CHEVALIER NOIR ,
Posté(e)

je vais te dire 669, moi j'aime pas le personnage sarko , ni ses idées de droite, et ca me fais chier de voir ce bordel en france.aprés je veux plus rentrer dans des polémiques , je pense que tous le monde campe un peu trop sur ses idées propres, et que le debat politique francais est plus que sterile .

et j'aime bien Pasdeparanoia , et toi , vous etes pas d'accord mais par pitié vous chiez pas dessus sans arret .

voila je file regarder le discour du petit napoleon , j'ai pas tout capté hier soir :smile2: ;):sleep:

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)
Le but est évident: je viens de démontrer que les patrons ne sont pas aussi incapables qu'il nous le prétend, et qu'il n'est pas si aisé de créer son entreprise.

CQFD

Je crois qu'il ne parlait pas des patrons créateurs mais des gens qui prennent le relais d'entreprises déjà établies et dont on peut douter de la compétence, rien qu'en analysant leurs choix et en voyant leurs résultats.

A leur décharge, un système qui privilégie la croissance constante est intenable sur le long terme et ils se voient léguer des bombes à retardement.

Cependant, pourquoi touchent-t-ils des indemnités alors qu'ils n'ont pas su préserver activité et emplois tandis qu'ils sucent les actionnaires, qui ne sont que des parasites de l'économie réelle ? Hum ?

Etre créateur d'entreprise est toujours difficile mais rend très responsable. Se voir hériter d'un poste dirigeant est parfois plus contestable. Ce sont en général ces gens qui entraînent des entreprises solides dans les méandres destructeurs de la capitalisation boursière.

Et qui fait aller les bénéfices dans des gouffres sans fond, au lieu de les voir participer aux salariés, aux investissements et aux responsables méritants.

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Membre, 50ans Posté(e)
669 Membre 4 033 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
je vais te dire 669, moi j'aime pas le personnage sarko , ni ses idées de droite, et ca me fais chier de voir ce bordel en france.aprés je veux plus rentrer dans des polémiques , je pense que tous le monde campe un peu trop sur ses idées propres, et que le debat politique francais est plus que sterile .

et j'aime bien Pasdeparanoia , et toi , vous etes pas d'accord mais par pitié vous chiez pas dessus sans arret .

voila je file regarder le discour du petit napoleon , j'ai pas tout capté hier soir :smile2: ;):sleep:

Mais au fond on s'adore !!! :mur::mur::mur:

Et on met de l'ambiance. :sleep:

Non, mais sérieux... avec padeparanoia, on est d'accord sur un point (et un seulement ! :mur: ), c'est que, finalement, nos buts ne sont pas si éloignés.... on a simplement pas du tout la même vision des choses sur le "comment y arriver"....

Et je me suis un peu emporté, navré. :o° Mais j'ai trouvé cette attaque très injustifiée, de dire que les patrons sont des incapables, qu'ils n'ont prit aucun risque, et n'ont pas bossé pour ça.... lorsque l'on sait, en france plus qu'ailleurs, les difficultés que l'on rencontre à créer sa boîte... ca me sidère d'entendre ça...

Je crois qu'il ne parlait pas des patrons créateurs mais des gens qui prennent le relais d'entreprises déjà établies et dont on peut douter de la compétence, rien qu'en analysant leurs choix et en voyant leurs résultats.

A leur décharge, un système qui privilégie la croissance constante est intenable sur le long terme et ils se voient léguer des bombes à retardement.

Cependant, pourquoi touchent-t-ils des indemnités alors qu'ils n'ont pas su préserver activité et emplois tandis qu'ils sucent les actionnaires, qui ne sont que des parasites de l'économie réelle ? Hum ?

Etre créateur d'entreprise est toujours difficile mais rend très responsable. Se voir hériter d'un poste dirigeant est parfois plus contestable. Ce sont en général ces gens qui entraînent des entreprises solides dans les méandres destructeurs de la capitalisation boursière.

Et qui fait aller les bénéfices dans des gouffres sans fond, au lieu de les voir participer aux salariés, aux investissements et aux responsables méritants.

Dit de la sorte, je ne saurais te contredire. :|

Sauf que Pasparanoia parlait des créateurs d'entreprise, la preuve étant sa phrase "il n'y a absolument aucun risque ni aucun travail à créer son entreprise". :D

PS: Ton ancien soleil était beaucoup plus sympa. :mur:

Modifié par 669
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Membre, CHEVALIER NOIR , 46ans Posté(e)
feufollet Membre 4 880 messages
46ans‚ CHEVALIER NOIR ,
Posté(e)
Mais au fond on s'adore !!! :| :D :mur:

Et on met de l'ambiance. :sleep:

Non, mais sérieux... avec padeparanoia, on est d'accord sur un point (et un seulement ! :mur: ), c'est que, finalement, nos buts ne sont pas si éloignés.... on a simplement pas du tout la même vision des choses sur le "comment y arriver"....

Et je me suis un peu emporté, navré. :o° Mais j'ai trouvé cette attaque très injustifiée, de dire que les patrons sont des incapables, qu'ils n'ont prit aucun risque, et n'ont pas bossé pour ça.... lorsque l'on sait, en france plus qu'ailleurs, les difficultés que l'on rencontre à créer sa boîte... ca me sidère d'entendre ça...

ptain suis vachement rassembleur moi :smile2: ;) , je vais postuler comme conseiller chez nico, les sondages sont pas au beau fixe :sleep:

embrassez vous les filles :mur::mur:

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)
.... lorsque l'on sait, en france plus qu'ailleurs, les difficultés que l'on rencontre à créer sa boîte... ca me sidère d'entendre ça...

Tiens tiens. Demandons-nous d'où viennent ces difficultés !

Les banques ne prêtent plus ? Tiens donc ! N'est-ce pas encore une retombée d'un système spéculatif qui a une trop grande part dans l'économie ?

L'état ne subventionne plus comme avant : chat échaudé craint l'eau froide !

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Membre, 50ans Posté(e)
669 Membre 4 033 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)
Tiens tiens. Demandons-nous d'où viennent ces difficultés !

Les banques ne prêtent plus ? Tiens donc ! N'est-ce pas encore une retombée d'un système spéculatif qui a une trop grande part dans l'économie ?

L'état ne subventionne plus comme avant : chat échaudé craint l'eau froide !

Ce que tu dis est vrai, mais c'était à l'administration que je faisais allusion !

Une paprasserie d'enfer, impossible d'en venir à bout, et des millions de documents, d'autorisations, tout un bordel à obtenir si on veut, un jour, pouvoir créer sa boîte.... alors si tu ajoutes à ca, la difficulté à obtenir des investissements (qui ne s'améliorera certainement pas en ponctionnant les bénefs...), et les risques de tout perdre.....

Ca va encore faire chier Arlette, mais je ne parle que de ce que je connais.... A Hong Kong, en trois jours, tu crées ton entreprise. En France, si tu as déjà TOUT prévu, il te faut minimum un mois.... Y'aurait pas un bug là ? :sleep:

ptain suis vachement rassembleur moi :smile2: ;) , je vais postuler comme conseiller chez nico, les sondages sont pas au beau fixe :sleep:

embrassez vous les filles :o°:|

Achètes toi une rolex avant, sinon ils te laisseront pas entrer ! :D

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