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Tiberi devant le tribunal


PASDEPARANOIA

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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Faux électeurs du Ve: "mensonges et billevesées", selon Xavière Tiberi

AP | 09.02.2009 | 16:49

Xavière Tiberi, "militante de choc", a balayé lundi devant le tribunal correctionnel les accusations de fraude électorale dans le Ve arrondissement, dont son mari, Jean Tiberi était le maire, qualifiées successivement de "fariboles", "mensonges" et "billevesées".

Tailleur jupe bleu marine, un collier en ambre et un médaillon accroché à une chaînette en or qu'elle ne cesse de triturer, Xavière Tiberi, réfute tout en bloc: les accusations de fraude, l'omnipotence et sa direction de fait de la mairie du Ve. "Je ne suis pas le bras droit de Tiberi. Je suis un électron libre", proclame-t-elle à la barre. Puis à destination de son époux: "je ne veux pas que Tiberi me donne d'ordre. Il ne m'en a jamais donné".

Jamais elle n'en a donné d'ailleurs à un fonctionnaire, comme le laisse entendre l'instruction. Si certains fonctionnaires municipaux les ont répercutés, ils ont été bien bêtes, a-t-elle expliqué au tribunal. Il lui était impossible de diriger la mairie en l'absence de son époux, lorsque ce dernier était à la tête de la capitale.

"Les fonctionnaires sont des fonctionnaires et les élus sont des élus", martèle-t-elle, levant les deux mains. "Les mensonges ont été proférés par les juges et les gendarmes". Car, répète-t-elle à l'envi, "je ne suis rien. Toutes les épouses vont à la mairie lorsque leur époux est maire". Mais de bureau, de secrétaire, elle n'en avait pas.

"Je voudrais connaître les preuves contre moi. Où est mon bureau, mon secrétariat, où est tout?"

Mme Tiberi reconnaît volontiers qu'elle passait beaucoup de temps à la permanence RPR de la rue Vésale: "une militante de choc", mais "une militante de base". Elle n'est devant le tribunal que parce que c'est "le maillon faible pour abattre Tiberi". Cette période, où son mari était devenu un paria, l'a blessée. "Ma foi m'a sauvée", assure-t-elle.

De cette période, Xavière Tiberi a gardé la dent dure à l'égard des compagnons du parti gaulliste où règne, à l'entendre, un racisme anti-corse: "dans le parti de mon mari, il suffit qu'il y ait un non en I ou en A pour qu'on soit suspect". De cette période, elle ne veut plus parler, surtout pas se remémorer tous ces gens qui les ont lâchés dès les premiers ennuis judiciaires.

"Je ne dis pas ça parce qu'il est président, mais la seule personne qui le saluait quand tout le monde lui tournait le dos, c'est Nicolas Sarkozy". Jean Tiberi doit être entendu dans la journée.

L'affaire a débuté en 1997 avec une enquête de l'hebdomadaire satirique "Le Canard enchaîné" affirmant que des électeurs étaient inscrits illégalement sur les listes électorales du Ve arrondissement en échange qui d'une place en crèche, qui d'un logement HLM. AP

C'est beau l'UMP, hein ? Pas besoin de TV, y a qu'à aller au tribunal !

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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« Je reconnais ce que j'ai fait. »

Anne-Marie Affret, première adjointe à la mairie du 5e, avait toujours nié sa participation à la fraude électorale qui aurait été mise en place dans l'arrondissement dans les années 1990, traitant même un de ses accusateurs de « balance ». Hier, elle a pourtant décidé de prendre « ses responsabilités », devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui juge depuis début février l'affaire des faux électeurs. « J'ai eu tort de le faire », a-t-elle indiqué. Pas question pour autant de porter le chapeau pour tout le monde. « Ce n'est tout de même pas moi qui dirigeais la mairie », a martelé l'adjointe, assurant « ne rien savoir de l'origine de tout cela. » Idem pour Xavière Tiberi. Tout en niant l'existence d'un « système » organisé de fraude, l'épouse du maire a déclaré au tribunal : « Je ne suis pas concernée, je me demande pourquoi je suis ici », avant d'ajouter « Je ne suis pas élue, je ne suis pas fonctionnaire, je suis la femme de Tiberi, c'est tout. »

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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Faux électeurs du Ve arrondissement: confrontation générale devant le tribunal.

La vérité, on ne l'entendra pas ici", a déclaré mardi l'un des prévenus du procès des faux électeurs du Ve arrondissement tandis qu'un autre a demandé aux élus, sans nommer toutefois Jean Tiberi, le maire d'arrondissement et ancien maire de la capitale de 1995 à 2001, de prendre leur responsabilité dans ce système de fraude.

Avant que ne commence mardi matin la confrontation générale, prévue par le président du tribunal correctionnel de Paris, celui-ci a donné la parole aux onze prévenus.

Premier à s'exprimer, Raymond Nentien, secrétaire général de la mairie du Ve arrondissement de 1990 à 2000, et principal accusateur des époux Tiberi. Il évoque l'amertume, le sentiment de colère et d'injustice qui l'anime depuis le début de cette affaire. Les fonctionnaires, dont il fait partie, ne sont en rien responsables de ce système de fraude organisée. Les ordres venaient d'en haut, de Jean Tiberi. Tout juste admet-il une "complicité passive" aux faits examinée depuis quatre semaines par le tribunal.

Il dit avoir fait ce qu'il a pu pour mettre fin à ce système dont il a été informé par son prédécesseur. "dénoncer cette fraude, c'était impossible. Jean Tiberi avait un pouvoir trop important. J'aurais été laminé".

L'ancien responsable du bureau des électeurs à la mairie du Ve, Olivier Favre, se veut catégorique: "La vérité, on ne l'entendra pas ici" avant d'expliquer que ce n'est pas dans le prétoire que l'on entendra ce que les élus savaient. "C'est leur parole contre notre parole. Les fonctionnaires sont des exécutants", avant de laisser entendre que leur parole ne valait pas grand chose face à celle d'un élu.

Même son de cloche de Patrick Mondain. "Devant ce tribunal, il manque beaucoup de hauts fonctionnaires", estime-t-il avant d'ajouter que les élus doivent "prendre leurs responsabilités". Mais, poursuit-il, "aucune vérité ne sortira de ce tribunal aujourd'hui".

Fidèle à sa ligne de défense, Jean Tiberi, qui se définit comme le "leader politique du Ve", ancien maire de la capitale de 1995 à 2001, a répété qu'il n'a jamais demandé à quiconque de fausses inscriptions électorales ou de ne pas radier les électeurs ne résidant pas l'arrondissement. Il n'y a aucune preuve, fait-il valoir. Et d'affirmer que les fonctionnaires minimisent leur rôle dans cette affaire dont il n'a pris connaissance qu'en 1997.

Petite brèche dans la défense des élus, la position d'Anne-Marie Affret, première adjointe. Depuis le début du procès, elle a reconnu avoir procédé à de fausses attestations pour inscrire de faux électeurs. "J'ai pris ma part de responsabilité. Je ne peux pas en dire plus", précisant qu'elle n'était pas à l'origine ni l'organisatrice de ces inscriptions frauduleuses. Ancien maire du Ve lorsque M. Tiberi présidait aux destinées de Paris, Jean-Charles Bardon a souhaité que chacun prenne ses responsabilités, précisant qu'il n'avait pas beaucoup de fierté d'avoir été maire de cet arrondissement. Un "maire-potiche", s'était-il qualifié.

L'une des fonctionnaires du bureau des élections, Annick Mercier, a dit mardi s'être sentie humiliée après les propos tenus la veille par Mme Tiberi qui a accusé les fonctionnaires poursuivis devant le tribunal d'attendre une promotion de la Ville de Paris, dirigée par Bertrand Delanoë, si ceux-ci accusaient son mari.

Tous ne l'accusent pas puisque Farida Sahnoune, bénévole à la permanence du RPR, a quant à elle dénoncé l'acharnement judiciaire contre Jean Tiberi. "On a le droit d'aimer son maire, platoniquement s'entend".

La confrontation générale se poursuit toute la journée. AP

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
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Faux électeurs du Ve: les Tiberi plus seuls que jamais


25.02.2009 | 17:36

En quatre semaines d'audience,...



En quatre semaines d'audience, pas un prévenu du procès des faux électeurs du Ve arrondissement n'a voulu dénoncer les organisateurs et bénéficiaires de cette fraude électorale, mais les silences et non-dits des fonctionnaires de la mairie du Ve et des proches de Jean et Xavière Tiberi ont été dévastateurs pour le couple.

Mercredi après-midi, avant que ne plaident les avocats des parties civiles, le tribunal a donné une dernière fois la parole aux prévenus. "Je n'étais ni informé ni donné d'instruction", a répété Jean Tiberi, le maire du Ve, fidèle à sa ligne de conduite depuis le début du procès. L'accusation soutient qu'il ne pouvait ignorer ce système.




[ Lire la suite de l'Article.. ]


Source: Nouvel Obs
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Membre, 64ans Posté(e)
Rott kiler Membre 1 875 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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+1 :smile2:

Accuser les autres d'impartialité, c'est franchement comique de ta part Yves-1902

Je garde un très bon souvenir des délicates photos truquée de Mme Royal croisée avec une truie que tu avais posté à l'époque de l'election (et qui n'aurait jamais dû pouvoir rester sur un topic à mon avis) par contre je ne t'ai vu nulle part poster ce genre de "cochonnerie" sur Sarko... ;)

:sleep::o°:| c'était des photos truquées :mur::mur:

Mais non,.................... :sleep: ,

vraiment madoka tu est mauvaise langue de faire ainsi de la contre-info :D

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
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Si c'est confirmé c'est quand même affolant qu'il y ait encore des élections truquées en France, le pire c'est que c'est probablement très loin d'être le seul. Pourquoi ne pas pousser la honte à demander à ce que des observateurs de l'UE viennent surveiller les élections, on le fait pour les pays instables démocratiquement mais a priori on est pas beaucoup mieux.

L'un des moyens de contrôle serait déjà de constituer un fichier national des électeurs dont la saisie requérerait le numéro INSEE. Au moins éviterait-on que ne soient pas rayés ceux qui déménagent. Quant aux fausses adresses, des recoupements avec les fichiers de l'administration fiscale permettraient déjà de pointer ceux pour lesquels il y a doute.

Actuellement, chaque mairie fait sa petite liste électorale dans son coin. Et si le préfet ne la défère pas devant le tribunal administratif, eh bien rien ne se passe.

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 108ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
108ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
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Au moins éviterait-on que ne soient pas rayés ceux qui déménagent.

En effet, il y a des gens qui disposent de deux cartes d'électeur, pour voter à deux endroits différents.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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Les réquisitions sont tombées.

Après un mois de procès, les deux substituts du procureur ont demandé un an de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende, cinq ans d'inéligibilité et de privation de droit de vote pour l'ancien maire de Paris Jean Tiberi, jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour fraude électorale dans le Ve arrondissement en 1995 et 1997. Contre son épouse, Xavière, sont réclamés dix mois de prison avec sursis, 5000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité et de privation de droit de vote. Pour sept autres prévenus, des proches collaborateurs de Jean Tiberi, le parquet réclame des peines allant de simples amendes à de la prison avec sursis assortie d'inéligibilité.

Le jugement sera mis en délibéré après les plaidoiries de la défense, qui débutent mardi et dureront plusieurs jours. Il est attendu aux environs de l'été prochain, plus de douze ans après l'ouverture de l'information judiciaire. Au procès, l'élu de 74 ans, toujours maire UMP du Ve, a admis pour la première fois l'existence de la fraude électorale ayant consisté à inscrire par milliers, dans l'arrondissement, des personnes qui n'y résidaient pas, tout en assurant qu'il n'y était pour rien.

Cette affaire ouverte en 1997 avait en son temps menacé le plus haut niveau du pouvoir lorsque Jacques Chirac, mentor de Jean Tiberi et maire de Paris de 1977 à 1995, était à l'Elysée. En raison des retards pris par la justice, l'affaire est aujourd'hui vidée de sens, Jean Tiberi, maire de la capitale entre 1995 et 2001, étant en fin de carrière. Dans leur ordonnance de renvoi, les juges d'instruction ne retiennent à charge que 196 faux électeurs nominalement identifiés mais remarquent que, du simple fait des radiations administratives de 1997 à 2002, le corps électoral du Ve est passé de 41.437 personnes à 34.978 soit une différence de 6.459.

C'est d'une légerté, c'est sur qu'avec des peines comme ça, on va dissuader les gens d'être des enculés...

Ne serait que l'amende en comparaison de l'enrichissement personnel avec le salaire de maire est ridicule.

Et on nous fait chier avec l'ultra gauche...

Voilà le vrai visage de la république.

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