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Le seppuku japonais


Kégéruniku 8

Messages recommandés

Membre, Privé de désert, 35ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 036 messages
35ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Le "Harakiri", ou "Seppuku", n'est pas un suicide ordinaire.

C'est un acte honorifique prévu par un code spécifique d'une société.

Le "seppuku" est même organisé selon un certain rituel. ( D'ailleurs celui de l'image du guerrier se pourfandant de son sabre n'est pas bon, le "seppuku" est une coupure de l'abdomen dans le sens de la longeur puis une autre dans le sens de la largeur, et non pas une perforation. En plus, le "seppuku" se fait avec un tantô normalement. Il n'y a que sur le champ de bataille qu'il peut être exécuté d'une autre façon. )

C'est un geste symbolique qui est exécuté pour racheter ses fautes, lors d'un échec ou lorsqu'un guerrier refuse d'obéir à son suppérieur, considérent l'ordre comme immoral.

Suite au règne d'Ieyasu Tokugawa, le shogun, ou plus tard l'empereur, pouvait demander à l'un de ses vassals de se faire "seppuku" pour avoir été déshonnorant.

Etant un acte extrêment douloureux, il en existe une autre version moins honorable, ou le guerrier demande à un ami de lui trancher la tête.

Pour les femmes, le "seppuku" se fait en tranchant la carotide avec un tantô, car la femme n'a pas droit au mêmes honneurs que l'homme. Et le "seppuku" de la femme s'appelle "Jigai".

Sur ce point, c'est parce que normalement le "seppuku" est réservé aux guerriers ou à la limite au seigneurs.

La femme n'étant ni l'un ni l'autre (bien que l'on connaisse certaines femmes samouraï, la plus célèbre étant sûrement Tomoe Gozen), c'est pourquoi le "seppuku" lui est refusé.

Finalement, considérant que la femme pouvait avoir un honneur, on créa la cérémonie du "Jigai" pour les nobles, mais la femme guerrière étant trop rare pour être reconnue, on ne lui permet pas le "seppuku" violent et douloureux par les entrailles, c'est pourquoi elle se tranche la carotide.

Ce qui est étrange, c'est que l'on suppose que le "seppuku" est tiré d'une pratique chinoises qu'avaient les femmes.

En Chine, les femmes suspectées de porter l'enfant d'un autre homme que leur mari, lavaient leur déshonneur en s'ouvrant les entrailles à la façon du "seppuku" japonais.

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Invité Stahlgewittern
Invités, Posté(e)
Invité Stahlgewittern
Invité Stahlgewittern Invités 0 message
Posté(e)

Au ïaido j'avais appris le kata du mec qui décapite le suicidé c'était assez fendard... haha!

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Membre, 41ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

J'adore et tolère cette pratique, dites encore barbare pour nous occidentaux.

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Membre, Privé de désert, 35ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 036 messages
35ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

C'est vrai que la pratique peut paraître barbare, surtout que le seppuku honorable vide le suicidé de ses entrailles et les met à la vue de tous. Mais chez les japonais, ce fait est un symbole de sincérité.

Pour ma part, j'ai toujours eu une opinion plutôt mauvaise vis à vis du suicide, le seppuku étant l'une des rares exeptions.

Néanmoins, on retrouve dans l'occident de l'antiquité une pratique du suicide quelque peu semblable au seppuku, a ceci près que le suicide chez les généraux romains n'étaient pas du tout aussi codifié.

Il consistait seulement à se pourfendre de son glaive pour essuyer le déshonneur de la défaite. De la même façon que chez les japonais, les moins courageux pouvaient demander à un ami de les pourfendre à leur place, mais pas de les décapiter.

C'est d'ailleurs ainsi que serait mort Marc-Antoine, le célèbre amant de Cléopâtre.

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Membre, 41ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Kégéruniku 8 tu es très cultivé. Pour moi le seppuku est un acte noble, sincère, de loyauté. Mais que quelqu'un me le fasse à moi place me rendra moins loyal. Il y a aussi le shini-yubi (Doigt coupé)

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Membre, 61ans Posté(e)
poupinou Membre 1 672 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)

il me semble que le seppuku ne peut etre executer par le samourai sans l'autorisation de son seigneur

le seppuku est cencée racheter une faute pour avoir l'honneur sauf ,

si le seigneur juge que le samourai n'est pas assez honnorable ,il peut lui refuser le seppuku

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Membre, Privé de désert, 35ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 036 messages
35ans‚ Privé de désert,
Posté(e)

Poupinou, en fait le seppuku peut être exécuté sans autorisation du seigneur sur le champ de bataille ou si le guerrier désapprouve un ordre de son seigneur.

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Membre, 62ans Posté(e)
loccita Membre 33 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
Le "Harakiri", ou "Seppuku", n'est pas un suicide ordinaire.

C'est un acte honorifique prévu par un code spécifique d'une société.

Le "seppuku" est même organisé selon un certain rituel. ( D'ailleurs celui de l'image du guerrier se pourfandant de son sabre n'est pas bon, le "seppuku" est une coupure de l'abdomen dans le sens de la longeur puis une autre dans le sens de la largeur, et non pas une perforation. En plus, le "seppuku" se fait avec un tantô normalement. Il n'y a que sur le champ de bataille qu'il peut être exécuté d'une autre façon. )

C'est un geste symbolique qui est exécuté pour racheter ses fautes, lors d'un échec ou lorsqu'un guerrier refuse d'obéir à son suppérieur, considérent l'ordre comme immoral.

Suite au règne d'Ieyasu Tokugawa, le shogun, ou plus tard l'empereur, pouvait demander à l'un de ses vassals de se faire "seppuku" pour avoir été déshonnorant.

Etant un acte extrêment douloureux, il en existe une autre version moins honorable, ou le guerrier demande à un ami de lui trancher la tête.

Pour les femmes, le "seppuku" se fait en tranchant la carotide avec un tantô, car la femme n'a pas droit au mêmes honneurs que l'homme. Et le "seppuku" de la femme s'appelle "Jigai".

Sur ce point, c'est parce que normalement le "seppuku" est réservé aux guerriers ou à la limite au seigneurs.

La femme n'étant ni l'un ni l'autre (bien que l'on connaisse certaines femmes samouraï, la plus célèbre étant sûrement Tomoe Gozen), c'est pourquoi le "seppuku" lui est refusé.

Finalement, considérant que la femme pouvait avoir un honneur, on créa la cérémonie du "Jigai" pour les nobles, mais la femme guerrière étant trop rare pour être reconnue, on ne lui permet pas le "seppuku" violent et douloureux par les entrailles, c'est pourquoi elle se tranche la carotide.

Ce qui est étrange, c'est que l'on suppose que le "seppuku" est tiré d'une pratique chinoises qu'avaient les femmes.

En Chine, les femmes suspectées de porter l'enfant d'un autre homme que leur mari, lavaient leur déshonneur en s'ouvrant les entrailles à la façon du "seppuku" japonais.

:smile2: Vrai mais l'ami placé derrière sert surtout de soutient et peut trancher la tête s'il voit le suicidé flancher(hésitation,grimace de douleur trop voyante...) et ainsi risquer le déshonneur pour lui et sa famille.

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Membre+, E-mage, 76ans Posté(e)
usagi Membre+ 363 016 messages
76ans‚ E-mage,
Posté(e)

:smile2: Hara kiri vendredi , dimanche pleurera ;);)

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Membre, 39ans Posté(e)
grododo Membre 2 344 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

les femmes devaient s'attacher les jambes afin que la mort ne les laisse pas dans june position deshonorante

j'avais lu une nouvelle japonaise ou un homme s'appliquait le seppuku, sa femme devait y assister et se faire jigai ensuite, c'est vraiment tres gore, mais quelle volonte pour aller jusqu'au bout!

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