L'alcoolisme au travail

Bonjour à tous et à toutes, ma situation est la suivante : je suis étudiante en économie sociale et familiale et je réalise un mémoire sur l'alcoolisme au travail. Ma question de départ est : "en quoi le milieu du travail peut-il être vecteur de la maladie alcoolique?". Je souhaiterai pouvoir discuter avec vous de ce sujet. Merci d'avance pour vos réponses. A bientôt.

beh moi ca m'est arrivé ..............

comme maintenant j'ai plus de taf , bah je peux picoler tranquille :smile2:

Vecteur je ne sais pas si j'appellerais ça comme ca. Y'a pas de comparaison à faire entre les beuveries de match de foot ou de crémaillère et l'alcool au travail.

J'ai connu des cas d'alcoolisme en milieu professionnel, mais en aucun cas par la faute de l'employeur (abus de "pots" de départ ou autre fiesta incontrôlée), uniquement du fait des problèmes personnels de l'employée (je travaillais comme assistante RH et travaillait donc sur les dossiers de licenciement à l'époque).

Après, tout dépend ce qu'on entend par "vecteur de la maladie alcoolique" :

- le fait que ton patron t'oblige à boire

- le fait qu'il organise des petits pots en tous genre

- le fait que tu aies de problèmes et que ton patron s'en moque

- le fait d'un harcèlement moral/sexuel de la part de ton employeur ou d'un collègue

- et il doit y en avoir d'autres

La question reste vague, si ton sujet reste le même sans avoir à l'étoffer, tu as déjà pas mal de choses à aborder, notamment celles que je t'ai citées...

Un exemple de profession entrant dans ce cadre qui me vient à l'esprit: les commerciaux.

Ils invitent leurs clients au resto (certains y mangent tous les midis d'ailleurs) et souvent ils ne lésinent pas sur les bonnes bouteilles pour se mettre le client dans la poche.

Bien entendu, personne ne les contraint à picoler, mais je pense que c'est un métier "à risque".

Euh ah si, j'ai des problèmes d'alcoolisme à mon boulot : je travaille dans une boîte de nuit, alors bien évidemment, le patron paie sa tournée, sans parler des mecs qui te draguent et à qui tu dis "un coca" et te répondent "bah non tu vas pas prendre un coca quand même..."

Bilan : les fins de soirées sont aussi rudes pour nous que pour les clients :smile2:

Le problème vient déjà de la place que l'alcool occupe dans notre société. Ce n'est pas pour rien qu'on parle d'alcoolisme social. L'alcool est là pour huiler les relations sociales et permet aux gens qui n'ont rien à se dire de se parler plus facilement, de signer plus facilement des contrats, de décompresser après une longue journée de travail, etc. L'alcool est plus convenu, plus convenable même.

Boire de l'alcool est avant tout un choix que l'on travaille dans des secteurs de vente et distribution d'alcool ou non. Par exemple, ce n'est parce que je bosse dans une usine de production de cigarettes que je suis obligé de fumer, n'est-ce pas! Je te propose une petite cigarette, tu me diras d'emblée "non, je ne fume" et moi je n'ajouterai pas: "allez, tu peux bien t'en griller une toute petite!"

Pour moi, le milieu du travail ne détient qu'une faible responsabilité dans l'alcoolisme, ce sont les mêmes exemples qui reviennent.

moi ça m'est arrivé d'etre presque bouré au boulot, mais c'etait a l'occasion d'un pot de départ de collègues.. :smile2:

mais j'ai une collègue alcoolo au boulot donc.

Le problème vient déjà de la place que l'alcool occupe dans notre société. Ce n'est pas pour rien qu'on parle d'alcoolisme social. L'alcool est là pour huiler les relations sociales et permet aux gens qui n'ont rien à se dire de se parler plus facilement, de signer plus facilement des contrats, de décompresser après une longue journée de travail, etc. L'alcool est plus convenu, plus convenable même.

Boire de l'alcool est avant tout un choix que l'on travaille dans des secteurs de vente et distribution d'alcool ou non. Par exemple, ce n'est parce que je bosse dans une usine de production de cigarettes que je suis obligé de fumer, n'est-ce pas! Je te propose une petite cigarette, tu me diras d'emblée "non, je ne fume" et moi je n'ajouterai pas: "allez, tu peux bien t'en griller une toute petite!"

Pour moi, le milieu du travail ne détient qu'une faible responsabilité dans l'alcoolisme, ce sont les mêmes exemples qui reviennent.

Tu as raison. Mais moi, ce que je voulais dire, c'est qu'une personne qui cumule différents facteurs personnels (problèmes familiaux ou autres) pouvant la conduire à sombrer dans l'alcool aura plus de "chances" de devenir dépendant si son travail donne la possibilité de s'alcooliser dans la journée.

Ca dépend du travail. Je ne comprends pas des employeurs qui autorisent la consommation d'alcool au sein de l'entreprise.

Mon père est alcoolique et presque tous les jours il rentre du travail bourré.

Plein de ses ex collègues sont mort de cirrhose du foie.

Et j'ai travaillé à la préfecture de police de Paris pour faire le ménage, les poubelles étaient souvent rempli de bouteille d'alcool :smile2: