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Les «négociateurs de la paix» avec l'ETA jugés à Bilbao


Black Survitual

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Les «négociateurs de la paix» avec l'ETA jugés à Bilbao

ESPAGNE. Le chef du gouvernement basque, Juan José Ibarretxe, accusé avec d'autres dirigeants, dénonce un «procès politique».

François Musseau, Madrid

Vendredi 9 janvier 2009

«C'est un procès politique!» s'est exclamé le nationaliste Juan José Ibarretxe, chef de l'exécutif basque, premier dirigeant espagnol de haut vol à être assis sur le banc des accusés. Jeudi, au Tribunal supérieur basque de justice (le TSJV), à Bilbao, commençait en réalité le procès des «négociations de paix» que le premier ministre José Luis Zapatero avait entreprises avec l'ETA il y a trois ans (et auxquelles Ibarretxe avait participé) dans le but de mettre fin à quatre décennies d'activités terroristes.

Complicité de désobéissance

Comme celles de ses prédécesseurs Felipe Gonzalez et José Maria Aznar, la tentative du chef de gouvernement socialiste avait échoué face à l'intransigeance de l'organisation séparatiste armée: voyant qu'ils n'obtiendraient aucune concession de nature politique (reconnaissance du principe d'autodétermination et inclusion de la Navarre dans un grand Pays basque), les terroristes avaient torpillé le dialogue en faisant voler en éclat un parking de l'aéroport de Madrid, en décembre 2006, faisant deux morts. Six mois plus tard, lisant un communiqué, des hommes cagoulés d'ETA officialisaient la fin de la trêve et la reprise des attentats.

Etait-il licite, en pleines négociations, de prendre langue avec le bras politique d'ETA, Batasuna, déclaré hors la loi par le Tribunal suprême en 2003 pour ses «liens organiques avec une organisation terroriste»? C'est la question centrale de ce procès qui devrait durer jusqu'à la fin du mois. A l'époque, plusieurs dirigeants avaient répondu par l'affirmative. Parmi eux, le nationaliste Juan José Ibarretxe, et deux leaders socialistes basques, dont Patxi Lopez. Ils sont assis sur le banc des accusés pour «complicité de désobéissance» au Tribunal suprême, pour s'être entretenus avec des membres de Batasuna. Et risquent entre 1 et 4 ans de prison, ainsi que l'interdiction d'exercer toute activité politique, ce que réclament les deux associations plaignantes, constituées de parents de victimes d'ETA - 825 tués à ce jour. Les cinq autres accusés sont les dirigeants de Batasuna qui servaient alors d'interlocuteurs privilégiés lors des négociations. Hormis Arnaldo Otegi, l'ancien chef charismatique de Batasuna libéré en août, ceux-ci sont actuellement sous les verrous.

SUITE...

PS : il est à noter que les soit disant "associations de victimes de l'ETA" sont liées organiquement à des organisations néo-franquistes et néo-nazies.

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