Libère-moi de mes mots...de mes maux....

Que de rudesse dans les propros,

paroles qui blessent, attendent un doux repos.

Que se cache t-il en cette personne,

a t-il le droit de n'être qu'un homme ?

Dires faciles, presque tactiles,

de quoi vous mettre en périls,

corrompre cette chaîne, que cela ne tienne qu'à un fil !

Sans lendemain, ne voir que ce geste malsain,

s'y croire malin, attendre, le ravin n'est pas bien loin.

Rejet incertain, peut-être tendre une main ...

Harmonie

Des gens, qui d'autre, que des carcasses abandonnées,

Avec toi, c'est bien mieux, je ne le cesse de le répéter,

Mieux que tout ça, même si tu semble bien l'ignorer,

On va mettre le feu, à ce morceau de glace, et l'immolé,

Rien n'est plus efficace, qu'un verre d'amour pour flamber,

Un peu d'ivresse, quelques deceptions qui me font marrer,

Qu'est ce donc, cette peur d'être imparfait ?

Avec toi, c'est bien mieux, je le reconnais.

Il y'a une cinquantaine d'année, dans ma vieille jeunesse,

Il s'avère que je n'ai fais que pleurée de leur immaturité et tendresse,

Toutefois, mieux que ça, c'est sur toi que je suis tombée,

Et même que je n'ai pu y échappé, la foudre à encore frappée.

Avec toi, c'est bien mieux, dans la foudre, dans les cendres,

Mieux que d'y echappée, j'y ai succombé, pour m'y accrochée,

Et qui à part toi, sait le mieux me défendre, sans rien attendre,

Et qui à part moi, voudrait vivre à tes côtés et tout te donner...

:smile2:

Pousser un peu plus,

disparaître, se lover en extrême,

mourir d'un amour qu'on attend plus,

pardonner des " je t'aime",

oublier qu'on a tout perdu,

que la vie paraît blême.

Continuer à pas perdus,

se vouer tout en poèmes,

traverser les mots suspendus,

souffrir de paroles qui nous mènent,

enchaîner les phrases d'un reclus,

supplier le retour d'un temps bohème.

Dans le monde, difficile d'exister.

Je n'ai que toi, pour remonter à la surface,

Oh, toi, que je bouscule pour y faire face.

Et quand je n'ai plus la force nécessaire,

Qu'il faut pour parcourir la terre entière,

Mes yeux se posent sur nos âmes esseulées,

Et au plus profond autour de nous, je me sent rassurée,

Par ce que c'est toi, comme moi la première fois,

Qui me fuis et me ramène à la réalité quand tu me lèches les doigts,

Et chaque battement de nos coeur, me ramène à ce terrible moment,

Dans ce passage, qui me conduisait dans ce monde, il y'a fort longtemps,

Nos regards s'échangent, et je me dis tout bas "elle n'a que toi, maintenant",

Je ne peux échappée à cette seconde douloureuse, et à cette main qui sur toi,

se pose tendrement.

Plus rien à part toi, ne me donne autant l'envie de faire de mon mieux,

Et quoiqu'il se passe entre nous deux, maintenant je sais que je suis dans le jeu,

Un simple moment, dans cette abîme de sang et de feu, et le temps reprends sa course,

Pas de problèmes, pas de nuages, ôde à toi, mon chocolat, et à ta petite frimousse,

Oh, il y'a ce dernier combat,

Avant que tu ne te jettes dans mes bras,

Oh, telle une petite girouette,

Tu me fuis et me respecte.

Encore un peu de moi qui est parti,

une étoile viens de filer,

tout droit là où je ne l'ai pas suivi,

mais qui un jour je rejoindrai.

Un passage de mon enfance s'est fait délivrance,

tant de souvenirs à se remémorer,

elle en a fini ma petite souffrance,

elle peut maintenant enfin respirer.

Tant de joies partagées,

à me rappeler des crêpes sucrées,

Tant de tendresse données,

sur ses genoux , j'étais comblée.

Là , elle part sans se retourner,

une simple odeur de frésias,

en moi je garderai ,

pour mieux me souvenir, m'évader....