2...0.0..9 : les nouveaux partisans...

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LES NOUVEAUX PARTISANS

Paroles : Dominique GRANGE

Musique : Dominique GRANGE

écoutez les nos voix

Qui montent des usines,

Nos voix de prolétaires

Qui disent y en a marre.

Marre de se lever

Tous les jours à cinq heures

Pour prendre un car, un train

Parqués comme du bétail.

Marre de la machine,

Qui nous saoule la tête.

Marre des cheffaillons,

Du chrono qui nous crève.

Marre de la vie d'esclave,

De la vie de misère.

écoutez les nos voix,

Elles annoncent la guerre !

Nous sommes les nouveaux partisans,

Francs-tireurs de la guerre de classe !

Le camp du peuple est notre camp,

Nous sommes les nouveaux partisans !

Regardez l'exploité

Quand il rentre le soir

Et regardez les femmes

Qui triment toute leur vie

Vous qui bavez sur nous

Qui dites qu'on s'embourgeoise.

Descendez dans la mine

A six-cent mètres de fond,

C'est pas sur vos tapis

Qu'on meurt de silicose.

Vous comptez vos profits,

On compte nos mutilés.

Regardez-nous vieillir

Au rythme des cadences,

Patrons regardez-nous,

C'est la guerre qui commence !

Ecoutez ICI

Faudrait la rafraichir un peu ta chanson c'est un peu la lutte des classes là !

Faudrait la rafraichir un peu ta chanson c'est un peu la lutte des classes là !

Ben oui mais je fais avec ce que j'ai, je suis pas magicien... :smile2:

B.S.

Ecoutez nos voix si sages

Qui montent dans nos sondages,

Nos voix de missionnaires

Qui disent on est vénair.

Marre de se lever le matin

Tous les jours pour rien

Pour un métro ou, un train

Parqués comme du bétail.

Marre d'être de la racaille,

Qui se saoule au picon.

Marre des cheffaillons,

Du chrono qui nous crève.

Marre de la vie en trève,

De la vie de misère.

Marre de cette galère

d'voir dépérir nos frères

écoutez nos chimères,

Elles annoncent la guerre !

Nous sommes les Francs-parleurs,

peuple toujours à l'heure !

on évitera l'horreur

Nous sommes les sauveurs

et on chantera en coeur !

Regardez l'exploité

il rentre le soir ruiné

voir sa femme épuisé

Qui trime toute sa vie

Vous qui bavez sur lui

Qui dites qu'on s'embourgeoise.

Descendez lire l'ardoise

et cherchez pas les noises

C'est pas à l'élysée

Qu'on meurt de précarité.

Vous comptez vos billets,

On compte nos mutilés.

Regardez-nous vieillir

Au rythme des cadences,

Patrons regardez-nous,

C'est la guerre qui commence !