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Outback australien, plus vrai que nature


Yavin

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Outback australien, plus vrai que nature


Mercredi 24 Décembre - 12:39

Déserts, forêts et bêtes sauvages : une journée dans une cattle station australienne.



Le méchant Fletcher du film « Australia » a raison, « cette terre a un pouvoir étrange ». Il suffit de discuter avec l'équipe du ranch de Bullo River. Malcolm, le pilote, est néo-zélandais. Laura, qui brique les chambres des hôtes, est anglaise. Ruth, qui les accueille, est suisse et Steffi, à la cuisine, est allemande. Quant au propriétaire, Franz (le mari de Marlee, fille de l'écrivain australienne Sara Henderson), il est d'origine autrichienne. Tous ont été aspirés par le décor hallucinant de l'Outback australien, un désert hérissé de falaises de grès rougeâtre, peuplé de buffles, de crocodiles, d'émeus, de geckos, de pythons et de kangourous, qui se tranforme en marécage à la saison des pluies, de novembre à mars. Il est 8 heures du matin et le mercure atteint 30 degrés. Le petit avion qui vient de nous déposer décolle en pétaradant, il n'y a plus rien, rien que deux maisons de plain-pied. Et l'immensité.

Lady Ashley, le personnage joué par Nicole Kidman, endure dans le film des heures de route poussiéreuse pour rejoindre Faraway Downs, dans le nord de l'Australie. Aujourd'hui, l'avion est le meilleur moyen de gagner Darwin, à 800 kilomètres, et le village le plus proche est Kununurra, à 200 kilomètres. Ce sont les Flying doctors qui volent au secours des habitants et les enfants vont à l'école par radio interposée grâce à la School of the Air.


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« Si je devais réaliser un film sur la vie à Bullo River, je ne pourrais pas faire mieux », affirme Franz. A quelques détails près, la vie n'a pas dû changer beaucoup en soixante ans, dans une cattle station, ferme d'élevage de bétail. Il reste la lumière écrasante, les baobabs millénaires, le rythme annuel du mustering, le rassemblement des bêtes. Aujourd'hui, ce n'est plus à cheval qu'on les pousse vers l'enclos, mais en hélicoptère, et l'opération ne dure plus « que » six semaines. Franz revendique fièrement 7 000 vaches, dont le terrain de jeux s'étend sur 250 000 hectares. Une alternance de forêt tropicale, de piste désertique et de cours d'eau sinueux. Pour nous en donner une idée, il propose un tour dans les airs.


PAR CLAIRE MEYNIAL
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Source: lepoint.fr
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