« Un pays capitaliste et démocratique, dites-vous ? »

Les représentants du peuple prétendent parfois redistribuer du pouvoir d'achat. Cependant, qui fixe les prix et les salaires ? Les représentants du peuple ou bien les patrons ?

Les représentants du peuple prétendent parfois accroître le pouvoir d'achat redistribuable en faisant « travailler plus » leur pays. Cependant, qui décide des heures supplémentaires, des temps partiels, des embauches et des licenciements ? Les représentants du peuple ou bien les patrons ?

Les représentants du peuple prétendent parfois accroître « l'investissement ». Cependant, qui décide des investissements, de la création de nouvelles unités de production, ou de leur délocalisation ? Les représentants du peuple ou bien les patrons ?

Les représentants du peuple prétendent parfois enclencher des « révolutions écologiques ». Cependant, qui décide de l'objet et de l'organisation de la production ? Les représentants du peuple ou bien ceux des actionnaires ?

Quand le pouvoir de décider du montant, de la nature, et de la répartition de la valeur ajoutée appartient essentiellement aux représentants des intérêts d'une oligarchie héréditaire, quand les représentants du peuple détiennent un pouvoir marginal, et le peuple lui-même encore moins, peut-on encore parler de démocratie ?

L'appropriation des grands moyens de production par une petite minorité est-elle compatible avec l'exercice du pouvoir par la majorité ?

« Un pays capitaliste et démocratique, dites-vous ? »

je pense que le problème que tu soulève est un faux problème.

Tu a en effet entièrement raison dans tes propos mais tu ne t'attaque qu'à un effet et non à la cause réelle.

à savoir pourquoi les français se comportent comme un troupeau de mouton :smile2:

qui a déjà pris la parole face à une assemblée pour affirmer clairement ses opinions?

En raison de l'appropriation des moyens d'existence de la société par la minorité possédante, le capitalisme est une société divisée en classe sociales opposées : d'un côté, ceux qui, possédant les moyens de production ¿ la classe capitaliste ¿, s'approprient les richesses produites et n'ont pas besoin de travailler pour vivre ; de l'autre, ceux qui en sont exclus ¿ la classe salariée ¿ et doivent travailler pour les premiers afin de subvenir à leurs besoins.

Dans le capitalisme, les moyens de production sont gérés dans le seul but de générer un profit pour la minorité possédante.

Dans le capitalisme, l'accès aux biens et aux services nécessaires à notre vie quotidienne (nourriture, logement, transports, culture, loisirs, etc.) est limité par la quantité d'argent dont nous disposons.

Dans le capitalisme, chaque entreprise est gérée de manière autoritaire et égoïste, au seul profit de ses actionnaires/propriétaires.

Le capitalisme est basé sur la concurrence : concurrence entre états pour la défense des intérêts de leurs capitalistes nationaux ; concurrence entre entreprises pour des parts de marché ; concurrence entre travailleurs pour un emploi, etc.

La seule réponse est le socialisme et une répartition des richesses équitable.

Trop de questions tuent la question...ça n'a rien d'un débat de surcroît, tu fais tellement pencher la balance d'un côté que ça ne peut pas aboutir à quelque chose de construit et d'agréable pour le lecteur.

je pense que le problème que tu soulève est un faux problème.

Tu a en effet entièrement raison dans tes propos mais tu ne t'attaque qu'à un effet et non à la cause réelle.

à savoir pourquoi les français se comportent comme un troupeau de mouton :smile2:

qui a déjà pris la parole face à une assemblée pour affirmer clairement ses opinions?

Moi .

t'a envi de casser du posteur aujourd'hui chameaulo? :smile2:

Le sujet n'est pas attribué objectivement!!

Deplus vous parlez d'Oligarchie , de pouvoir du gouvernement!!

Vous oubliez que l'on est dans un régime parlementaire!! Pas présidentiel !

Sincére salutation

R4fale

t'a envi de casser du posteur aujourd'hui chameaulo? :smile2:

Nullement. D'ailleurs je ne suis pas le seul à avoir noté la partialité de ce "débat" qui n'est rien d'autre qu'un brulôt/plaidoyer/tract politique (choisissez ce qui vous plaît) déguisé.

Bonjour,

Les représentants du peuple prétendent parfois redistribuer du pouvoir d'achat. Cependant, qui fixe les prix et les salaires ? Les représentants du peuple ou bien les patrons ?

Oui, les prix et les salaires sont fixés par le marché, via les opérateurs économiques. Cependant, le pouvoir législatif, c'est-à-dire les représentants du peuple, a une influence sur le processus par l'adoption de stratégies qui permettront la croissance. Cette dernière permettra l'augmentation du pouvoir de négociation des salariés. De même, l'adoption d'un plancher salarial communément désigné sous les termes de salaire minimum, permet de baliser le système salarial.

Les représentants du peuple prétendent parfois accroître le pouvoir d'achat redistribuable en faisant « travailler plus » leur pays. Cependant, qui décide des heures supplémentaires, des temps partiels, des embauches et des licenciements ? Les représentants du peuple ou bien les patrons ?

Les deux contribuent à l'augmentation des opportunités d'emploi et donc de la répartition des horaires et des rémunérations. Des politiques favorables à l'investissement généreront plus d'opportunité et donc plus de pouvoir de négociation aux travailleurs.

Les représentants du peuple prétendent parfois accroître « l'investissement ». Cependant, qui décide des investissements, de la création de nouvelles unités de production, ou de leur délocalisation ? Les représentants du peuple ou bien les patrons ?

Les deux. Les représentants du peuple facilitent les conditions d'investissement. Les patrons exploitent les conditions créées.

Les représentants du peuple prétendent parfois enclencher des « révolutions écologiques ». Cependant, qui décide de l'objet et de l'organisation de la production ? Les représentants du peuple ou bien ceux des actionnaires ?

Là encore, il y a une interaction entre les deux sphères. Il est vrai que les représentants du peuple, tout comme les patrons, n'agissent dans ces domaines que s'ils n'ont plus d'alternative. Généralement, ils agiront ensemble, dans une démarche de complémentarité complice.

Quand le pouvoir de décider du montant, de la nature, et de la répartition de la valeur ajoutée appartient essentiellement aux représentants des intérêts d'une oligarchie héréditaire, quand les représentants du peuple détiennent un pouvoir marginal, et le peuple lui-même encore moins, peut-on encore parler de démocratie ?

Oui, nous parlons de démocratie politique qui permet l'organisation des conditions de facilitation des investissements, processus qui contribuera à la consolidation de la valeur ajoutée. Cette dernière sera mieux répartie dans la mesure où la richesse et le plein-emploi sont là. Il est préférable de se partager une petite pizza réelle qu'une grande pizza virtuelle.

L'appropriation des grands moyens de production par une petite minorité est-elle compatible avec l'exercice du pouvoir par la majorité ?

Dans la démocratie politique, une petite minorité s'accapare les moyens de production et influe sur les décideurs politique.

Dans la démocratie économique, une petite minorité est placée à la tête de l'économie par une petite minorité de décideurs politiques. :smile2:

Bonnets blancs, blancs bonnets !

La seule différence, c'est que dans la démocratie politique, les élus sont imputables. Les élections les récompensent ou les sanctionnent.

Dans la démocratie économique, la seule sanction ou récompense provient généralement des règlements politiques internes aux gens au pouvoir ou à l'explosion de la rue.

« Un pays capitaliste et démocratique, dites-vous ? »

Oui, il est démocratique par références à la définition et aux modalités et modes d'expression de ce concept. [/size]

Zak B.

Nullement. D'ailleurs je ne suis pas le seul à avoir noté la partialité de ce "débat" qui n'est rien d'autre qu'un brulôt/plaidoyer/tract politique (choisissez ce qui vous plaît) déguisé.

Les 3/4 des lancements de débats sont partiels.

Après, à chacun justement d'élever le débat en donnant des avis contradictoires et argumentés.

Pour répondre à la question, j'ai voté Non, mais en fait mon choix serait plus tranché. Ce n'est pas tant le fait que l'économie suive un système capitaliste le problème, c'est surtout, comme tu l'as décrit, que cette économie impose en effet la vie politique et sociale, et que son but premier ne soit pas de servir le peuple, mais de permettre à une minorité de s'enrichir.