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Le travail perd-il de sa valeur?


Ocytocine

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)

Avant, un travail permettait de nourrir sa famille, il était donc valorisé, plus encore au yeux de l'intéressé s'il correspondait à ses goûts.

Aujourd'hui, accorde-t-on autant de valeur au travail?

On pose comme modèle de réussite un top model ou un footballeur ; on peut gagner une misère en travaillant et ne pas réussir à faire vivre sa famille à temps complet ; les enfants n'ont plus comme objectif de réussite à l'école d'obtenir un emploi plus rémunéré (voire un emploi du tout :smile2: )...

Je fais du soutien scolaire pour des enfants en difficulté: impossible de leur faire comprendre la valeur de l'effort, la nécessité de l'application, la notion de travail, etc. quand ils ont des parents au chômage. Comment pourrais-je faire pour trouver des arguments alors que je suis sans emploi aussi et malgré des diplômes et de l'expérience je galère de façon récurrente pour trouver un emploi qui me corresponde (et de toute façon quand j'en ai un je galère financièrement) ?

Sans compter que le travail rend aussi des gens malheureux (harcèlement, problèmes de santé...).

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Invité Bling
Invités, Posté(e)
Invité Bling
Invité Bling Invités 0 message
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hors sujet, dsl, mal lu. :smile2:

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Cela dépend si ton travail est, pour toi, purement utilitaire ou une véritable vocation. Beaucoup de nos plus grands écrivains ou poètes étaient pauvres mais ils n'auraient troqué leur plume pour rien au monde.

De même, les hussards noirs de la République, les instits du XIXe siècle, ne gagnaient pas l'école d'un village du fin fond du Jura ou des Cévennes pour faire fortune.

La valeur d'un travail doit-elle uniquement s'apprécier en numéraire ?

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Membre, Mexican pig, 48ans Posté(e)
madoka Membre 5 163 messages
48ans‚ Mexican pig,
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Les "hommes " (entendre humain et pas sexe masculin ) perdent la valeur du travail, au fur et à mesure que le monde du travail perd la valeur de l'humain...

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Je ne suis pas d'accord. Il appartient à tout un chacun de donner le caractère qu'il veut au travail qu'il accomplit.

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Membre, Mexican pig, 48ans Posté(e)
madoka Membre 5 163 messages
48ans‚ Mexican pig,
Posté(e)
Je ne suis pas d'accord. Il appartient à tout un chacun de donner le caractère qu'il veut au travail qu'il accomplit.

Difficile lorsque le dit-travail ainsi que le travailleur est méprisé jour après jour par une DRH qui semble oublier ce que signifie le H du sigle...

Difficile lorsqu'on est utilisé et déplacé comme des pions ou plutôt des matricules.

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Invité Naphtaline
Invités, Posté(e)
Invité Naphtaline
Invité Naphtaline Invités 0 message
Posté(e)
Je ne suis pas d'accord. Il appartient à tout un chacun de donner le caractère qu'il veut au travail qu'il accomplit.

heu pour ça il faudrait qu'il ait choisi son travail ou à défaut qu'il s'y sente suffisamment heureux pour en découvrir des bienfaits insoupçonnés...

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Membre, Femme Poulpeuse, 44ans Posté(e)
SteCatherine Membre 1 335 messages
44ans‚ Femme Poulpeuse,
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Le monde n'a jamais été juste. Les serfs qui travaillaient comme des veaux pour leur seigneur au moyen âge n'étaient pas plus récompensés.

Il y a toujours eu des classes sociales , des gens qui gagnaient plus en en faisant moins et des gens qui gagnaient à peine en trimant à fond. Le travail n'est pas une valeur, c'est une necessité.

Si on fait les choses avec effort, on le fait soit pour soi, parce que ça nous apporte quelque chose au niveau personnel , soit par necessité ou besoin.

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Membre, Privé de désert, 35ans Posté(e)
Kégéruniku 8 Membre 8 036 messages
35ans‚ Privé de désert,
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Personnellement j'ai toujours eu un problème avec le travail, à cause de la connotation d'obligation qui me dérange.

Je suis très travailleur, mais quand je le décide, et c'est un problème.

C'est un peu pour ça que j'aimerai devenir écrivain, pouvoir gérer son temps de travail. :mur:

Enfin bref.

De plus en plus le travail est dévalorisé.

Mais ce n'est pas nouveau pour autant.

Voltaire disais déjà: "L'homme n'est pas fait pour travailler, la preuve ça le fatigue."

Ou André Breton disait: "A quoi bon être vivant s'il faut que l'on travail."

Puis il ne faut pas oublier que le mot travail vient tout de même du nom d'un instrument de torture: Le trépied.

Rien de bien enthousiasmant en définitive.

Comment faire pour aimer un travail? Il faut que ce ne soit pas un "travail" à proprement parler, mais une passion, sinon la connotation d'effort et d'obligation persistent.

Il faut, non plus parler de travail, mais de métier, qui est un terme qui dérange moins.

Pourquoi aujourd'hui le travail est encore davantage dévalorisé?

Et bien désormais, même un travail ne permet pas forcément de vivre pleinement, celà donne une impression d'effort inutile, hors il n'est rien de plus désagréable que de savoir que l'on s'apprette à effectuer un effort inutile.

C'est d'ailleurs ainsi que l'on torturait les détenues des goulags.

Certains travaillaient pour l'Etat, mais d'autres se contentaient de fabriquer des alumettes, que l'on amassaient sous leurs yeux et que l'on faisaient brûler à leur vue, pour leur montrer l'insignifiance de leurs actes.

Forcément, sachant celà, nombreux sont ceux qui se voient alors encore plus dégoutés du travail.

Et à côté, phénomène récent, on voit qu'il est des gens qui gagnent richesses et gloire, sans travailler.

Et la voie de la facilité a toujours été celle qui faisait le plus d'émules.

Je ne dis pas qu'un chanteur, un acteur ou un sportif ne travaille pas, loin de là. Mais celà tiens plus de la passion que du travail.

Donc, même s'il y a effort, celui ci n'est pas désagréable.

En eux même, ces métiers ne sont pas des soucis (bien que les salaires soient parfois exagérés, pour le football notament.), mais c'est le starsystème qui en découle qui devient problématique.

A cause de leur sumédiatisation, nombreux sont ceux qui deviennent passionnés, comme si aucune autre activité ne pouvait leur procurer un même plaisir. Car ces métiers ne sont pas les seuls à être source de plaisir, et combien d'artisans vous diront qu'ils sont également passionnés.

Mais ils ne sont pas montrés ni aussi valorisés que les célébrités du divertissements, alors comment s'y intéresser?

Le pire c'est que désormais, ce starsystème inclus même des personnes dont le métier est d'être une célébrité, sans autres activités.

Autrement dit, le talent nécessaire et qui n'est pas donné à tous, n'est même plus recquis. Il suffirait donc d'être célèbre pour gagner sa vie.

Après ça, comment vouloir travailler?

Enfin bref, je m'arrête là parce que c'est pas bien de faire semblant de réfléchir. :mur:

Et puis je peux parler, mais je veux devenir écrivain, alors je suis pas mieux. :smile2: ;)

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Membre+, 51ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 768 messages
Baby Forumeur‚ 51ans‚
Posté(e)
Cela dépend si ton travail est, pour toi, purement utilitaire ou une véritable vocation. Beaucoup de nos plus grands écrivains ou poètes étaient pauvres mais ils n'auraient troqué leur plume pour rien au monde.

De même, les hussards noirs de la République, les instits du XIXe siècle, ne gagnaient pas l'école d'un village du fin fond du Jura ou des Cévennes pour faire fortune.

La valeur d'un travail doit-elle uniquement s'apprécier en numéraire ?

Pas uniquement, mais ça compte: sans travail, tu manges comment (à moins d'être un rentier, je sais, je sais :smile2: )?

La vocation, la passion ne suffisent plus. Tu auras beau vouloir être médecin de toutes tes forces, si tu te casses la figure après la première année, c'est fichu. Tu auras beau assurer à un employeur potentiel que tu es fait pour ce travail, si tu ne l'as jamais exercé il va faire la grimace. De nos jours il faut X diplômes + X années d'expériences (et fraîches les expériences, SVP) ou écraser les adversaires d'un concours. Les artistes dont tu parles ont pu bénéficier de charité ou de mécénat, mais on a pas forcément envie de dépendre de la générosité d'autrui, mais mériter réellement sa subsistance. Autres temps, autres moeurs.

Je ne pense pas le travail uniquement en numéraire mais quand tu bosses à temps complet et que tu dois quand même te restreindre en nourriture à la fin du mois, alors il y a un problème.

Le travail n'est pas une valeur, c'est une necessité.

Sur le fond, je suis d'accord, mais comment le faire comprendre à des enfants qui voient que leurs parents touchent autant sans travailler que s'ils bossaient?

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
Le travail perd-il de sa valeur?

Sa rémunération en a beaucoup perdu ces 18 derniers mois. :smile2:

Il y a toujours eu des classes sociales

Disons ... depuis 3500 BC, et à l'exception des Iroquois et quelques autres peuples. ;)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Iroquois#Organisation_sociale

***

Du point de vue de la société, le travail est une nécessité, une contrainte.

Par ailleurs, l'histoire de l'humanité est avant toute chose celle de la réduction du temps de travail, permise par le progrès technique.

Par conséquent, en faire une valeur est ambigu, sinon réactionnaire.

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Membre, 35ans Posté(e)
Javiere Membre 563 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
On pose comme modèle de réussite un top model ou un footballeur

Top model je ne sais pas, mais je met au défi quiconque de suivre le rythme de vie d'un footballeur profesionnel. Le football professionnel est une question de travail. Des jeunes de 17-18 ans qui bossent d'arrache pied pour avoir leur premier contrat pro, une très large majorité recalée selon des critères athlétiques et techniques très stricts... Même des joueurs qui se donnent des airs de jemenfoutiste comme Ronaldinho ont au préalable beaucoup bossé pour être à ce niveau.

En quoi un métier du spectacle ne serait pas un vrai travail ?

Le problème ce n'est pas que les jeunes veulent devenir footballeurs professionnels, c'est qu'ils regardent trop de football et ne font pas assez leurs devoirs (ceci dit je connais un gosse de 14 ans qui regardent beaucoup de football et ont d'excellents résultats pour autat, tout dépend de sa propre gestion du temps.) Le loisir a pris une place très importante, prioritaire même dans nos vies et ça devient beaucoup plus dur au milieu de ces distractions d'être motivé par le travail.

A moins de trouver un travail-loisir, l'idée de se tuer à la tâche, de sacrifier beaucoup de son temps à travailler est une idée qui fonctionne moins bien et quelque part, c'est assez logique. A moins d'être masochiste ou, on va dire de façon plus politiquement correcte, d'aimer l'effort, le travail représente une aliénation subie, ça tombe presque sous le sens qu'il y ait une réticence à bosser. Le travail a pu être par moments une des seules façons d'occuper son temps, car les loisirs étaient peu développés. Mais ça ne me chante pas trop de revenir à ces temps-là...

La seule façon de ne pas s'enfermer dans la paresse, c'est de faire jouer sa raison et d'avoir le sens des responsabilités, et d'être un peu un mouton aussi. Il y a aussi le sens du mérite, l'impression de devenir plus autonome car plutôt que de recevoir simplement l'argent que d'autres veulent bien te donner, d'avoir le tien propre, mais ça signifie dépendre d'autre chose...

Je ne peux pas ne pas citer les Smiths qui disaient :

I was looking for a job, and then I found a job

And heaven knows I'm miserable now

In my life

Oh, why do I give valuable time

To people who don't care if I live or die ?

Sur le fond, je suis d'accord, mais comment le faire comprendre à des enfants qui voient que leurs parents touchent autant sans travailler que s'ils bossaient?

Ma situation est un peu différente, ma famille touche des allocations familiales (4 enfants à charge.) J'aimerais bien travailler pour prendre mes distances et me poser dans mon propre appartement, mais ça signifierait perdre l'équivalent de 200 à 400 ¿ mensuels (je ne me rappelle plus du montant exact) et de plus, compromettre ma réussite aux partiels... Mon choix est vite fait...

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Membre+, débatteur invétéré, 37ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
37ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)
Sur le fond, je suis d'accord, mais comment le faire comprendre à des enfants qui voient que leurs parents touchent autant sans travailler que s'ils bossaient?

Selon moi, il n'y a aucun mal à profiter d'une faille du système quand celui ci est deja pourri à la base.

de toute facons quand ca deviendra ingérable, le système s'effondra sur lui même ou bien évoluera.

Pour moi il ne fait aucun doute que 90% des gens modestes e pauvres travaillent plus par necessité que par plaisir.

c'est comme ca, on a pas le choix.

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