Migration without borders.

On peut envisager le pire comme le meilleur...

La question est interressante pasdeparanoia je vais essayer de me procurer ce livre .

Après l'extrême tension palpable du concours de t-shirt, je vais essayer de me concentrer sur ce qui me paraît possible, du moins dans la perspective de l'utopie.

Les flux migratoires sont la grande paranoïa de notre temps. Entre les réfugiés politiques, les déplacés de guerre, les clandestins, les légaux, les pas de chez nous et les pas de chez nous mais ça ne se voit pas, il y a de quoi faire naître tous les fantasmes.

Partant de l'aspiration naturelle des hommes vouloir vivre libre et sans entrave dans la mesure où l'éducation laisse ce choix, l'abolition des frontières, en ce qui concerne les flux humains, pas les marchandises, est une légitime préoccupation.

Je sais qu'en tant qu'occidental bien blanc, je n'ai jamais eu le moindre souci à ce propos. Je vais et je viens entre le Rhin et l'Amazone sans d'autre formalité qu'un passeport à jour. J'ai la possibilité d'aller où je veux quand je veux, et pourtant, je reviens toujours dans le XX ème. Et des endroits paradisiaques, j'en ai vu de plus beau que Père Lachaise. On peut donc raisonnablement penser que l'on revient vers son chez soi un jour ou l'autre car la sodaje nous prend. C'est un sentiment mêlé de nostalgie et de tristesse qui nous rend les tropiques amers. Sentiment universel rattrapant tous les migrants.

Cela implique que l'immigré n'a que rarement l'envie de rester. Aujourd'hui, un type mettant 5000 ¿ sur la table pour des faux papiers réfléchira à deux fois avant de passer la douane. Mais s'il peut repartir à sa convenance, il est fort probable qu'il reparte, favorisant alors les échanges, évitant les concentrations.

De plus en cas de crise économique local, le candidat au départ préfèrera choisir une zone où il sait qu'il a une chance de trouver son bonheur. Pas là où il est plus facile d'obtenir un visa. Il ira où les conditions sont acceptable, obligeant ainsi les pays à proposer des emplois de qualités. Qui a envie d'aller s'installer en Afghanistan ? Personne. Et pour l'exemple, les africain de l'ouest francophone qui traditionnellement, migraient vers ici, partent aujourd'hui aux USA où l'accueil est moins rugueux.

On peut voir le problème sous la forme d'une spirale, vertueuse, ou perverse, selon son degré d'optimisme ou de négativisme.

Je crois en la capacité des gens à s'autorégulé en fonction des ressources locale. Mais bien évidement, ce concept d'immigration libre porte un coup terrible à l'idée de nationalisme. Mais pas forcement à celui de culture locale, qui est encré avec son terroir, son climat. Il y a toujours une adaptation à faire avec son milieu, sans pour autant écouter les conneries débilitantes des agités de la race.

Je plussoie PASDEPARANOIA

Les flux migratoires ont toujours existé, les gens vont et viennent, les richesses aussi.

La fermeture des frontières n'a pour vocation que de permettre aux privilégiés de le rester quitte à laisser creuver des populations entieres au benefice d'une accumulation de biens.

Après, on peut croire le baratin qui consiste à dire que nous ne sommes plus "si" riches que ça ... mais en fait si, nous sommes riches, sauf que les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Si on partageait un peu plus, tout le monde y gagnerait.

Je plussoie Ste Cath aussi, et j'ajouterai que si les richesses étaient partagées, les gens ne fuiraient pas la misère chez eux dans le maigre espoir de ramasser nos miettes dans les arrières cuisines de nos restaurant.

Je plussoie Ste Cath aussi, et j'ajouterai que si les richesses étaient partagées, les gens ne fuiraient pas la misère chez eux dans le maigre espoir de ramasser nos miettes dans les arrières cuisines de nos restaurant.

Bon, je suis d'ac avec vous, pour le gros, mais qu'est-ce que ça veut donc dire "je plussoie" ?????? :smile2: Voire en MP si ça dure...

B.S.