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Mouvement des droits des animaux


xZagx

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Membre, Posté(e)
xZagx Membre 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

De tout temps, certain-es humain-es se sont prononcé-es contre l'utilisation des animaux pour telle ou telle activité. Pythagore, Socrate, Leonard de Vinci, Voltaire, ou plus récemment, Gandhi, Einstein, Isaac Singer parmi d'autres ont tous plaidé pour que les intérêts fondamentaux des animaux soient mieux pris en compte. Au XXe siècle, des penseurs tels que Tom Regan ou Gary Francione (1) ont rédigé des ouvrages posant les principales bases du mouvement contemporain pour les droits des animaux actuels. Quelles sont-elles ?

L'application au niveau collectif, l'objectif final

La notion de droit est actuellement appliquée aux invididus de l'espèce humaine uniquement, et ceci de manière totalement arbitraire.

En effet, chaque être humain est concerné par les droits (dit "de l'humain"), pendant que tout le reste du règne animal en est exclu sur le seul critère qu'ils appartiennent à une espèce différente. L'appartenance à l'espèce humaine pour accorder des droits n'est pas un critère pertinent car sans rapport avec ce que sont sensés protégés ces droits.

La finalité du mouvement pour les droits des animaux est que soient reconnus universellement et appliqués des droits protégeant les intérêts fondamentaux des animaux de la même manière que les droits de l'humain protègent les intérêts fondamentaux des humain-es mais sur des critères pertinents.

Il s'agit donc de tenir compte du fait que les animaux sont conscients (une conscience perceptive d'où découle une intentionalité) et par conséquent leur accorder le droit de vivre et le droit à la liberté.

De la même manière les animaux, étant capables de ressentir souffrance et plaisir, la conséquence logique serait de leur accorder le droit à ne pas subir de mauvais traitement et de torture.

Le mouvement pour les droits des animaux se donne donc pour objectif d'accorder des droits à tout individu ayant un intérêt à en avoir. A savoir tout être capable de souffrir ou d'intentionalité (grossièrement, cela correspond à l'ensemble du règne animal sauf rares exceptions).

A l'heure actuelle la seule valeur qu'ont les animaux au regard de la loi est celle qui leur est accordée par leur propriétaire. Le droit de propriété d'un humain sur un animal non humain doit donc être également aboli comme a été aboli le droit de propriété d'un-e humain-e sur un autre.

L'application au niveau individuel, le véganisme

Lorsque l'on est d'accord avec ce principe de droits des animaux à disposer d'eux-mêmes, la première chose à faire est de changer ses habitudes pour réduire au maximum notre participation à l'utilisation des animaux dans notre vie de tous les jours. Que ce soit:

-Dans l'alimentation, en refusant: viande, poisson, lait, oeufs, miel. Le végétalisme est une alimentation parfaitement fiable (2)

-Le vestimentaire en refusant: cuir, fourrure, laine, soie

-En refusant les cosmétiques et produits d'entretien testés sur les animaux ou contenant des matières d'origine animale (3)

-Ou encore en boycottant les loisirs utilisant des animaux tels les zoos, cirques avec animaux, la chasse ou la pêche bien évidemment

De manière générale, toute alternative à l'exploitation animale doit être adoptée systématiquement.

Ce mode de vie est appelé le "véganisme". Une personne le suivant est un "vegan".

Dans l'optique des droits des animaux, refuser leur l'exploitation et leur mise à mort est nécessaire non seulement pour montrer que les produits animaux ne sont pas indispensables pour les humain-es pour vivre correctement, mais c'est également nécessaire dans le cadre de l'évolution progressive de l'offre et de la demande. En effet, c'est en demandant des produits non testés (3) sur les animaux, des aliments végétaux (4) que ceux-ci seront mis à disposition dans notre société. Cette dernière sera alors de progressivement de plus en plus apte à se passer de l'utilisation des animaux.

Enfin, c'est également essentiel pour montrer que tout le monde n'est pas d'accord avec l'idéologie dominante qui tend à trouver acceptable et même à inciter la population à disposer des animaux comme bon leur semble.

Un mouvement actif

Outre sa consommation personnel, il existe de nombreux moyens de banaliser et diffuser l'idée de droits des animaux. En France par exemple, l'association droits des animaux (5), parmi d'autres, informe et fait réfléchir les gens au moyen de tables d'informations hebdomadaires ou mensuelles selon les villes, ou encore via des actions directes consistant à manifester contre les chasses à courre en portant assistance à un animal de manière pacifique et parfaitement légale (6).

La prochaine journée nationale d'informations aura lieu en décembre, dans le cadre de la journée internationale des droits des animaux (7).

En conclusion,

je dirais que le mouvement pour les droits des animaux est en pleine expansion malgré que la France soit -comme souvent- en retard sur le sujet, et que les militant-es comptent bien l'inscrire dans la lignée des grands mouvements progressistes de l'histoire comme le mouvement pour l'abolition de l'esclavage, des droits des femmes etc...

Quelques liens:

(1) Blog de Gary Francione : http://www.abolitionistapproach.com/fr/

(2) Rapport de l'association américaine de diététique et des diététiciens du Canada sur les alimentations végétariennes et végétaliennes : http://www.animauzine.net/IMG/pdf/position...iatio_9640F.pdf

(3) Listes de marques qui ne testent pas sur les animaux : http://www.international-campaigns.org/pdf/Triptyque_IC.pdf

(4) Manger Vegan : http://manger.vegan.fr

(5) Association française Droits des Animaux : http://droitsdesanimaux.net/

(6) Manifestation anti chasse à courre : http://www.leparisien.fr/abo-oise/operatio...008-304523.php#

(7) La journée internationale des droits des animaux : http://journee-internationale-droits-animaux.org/

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