Négationnisme et liberté d'expression

oui

comment?

dit moi je t'ecoute

Comme tu as posé la même question dans le sujet sur le satanisme, j'ai répondu dans cet autre sujet.

Interdire le négationnisme c'est fermer le débat et laisser le doute s'amplifier silencieusement chez certaines catégories de personnes, jusqu'à ce que ça devienne trop important et éclate aux yeux de tout le monde.

Ouvrir le débat sera plus utile pour la communauté juive qu'autre chose, les preuves sont là de toute façon.

A vrai dire, interdire de penser ... ça fait pas très démocratique non plus.

Il n'y a rien de pire que de renier ses origines et l'éritage de ses ancètres, il faut simplement savoir les dépasser.

Te crois tu vraiment plus sage et intelligente que tes ancètres?

Aprés tout, tes valeures t'ont été transmise, elle sont une forme d'éritage.

Respecter sa propre culture est un prélude au respect véritable des autres cultures

D'autre part, les différences entre les cultures sont d'une grande richesse et méritent pour beaucoup d'être préservé. Chacun s'inspire des autres pour faire évoluer sa propre identité, tant du point de vue individuel qu'entre les pays.

Aprés, je suis d'accord que trop de gens sont scotchés sur leurs traditions, par peur du changement, par ignorance, ou encore par paresse.

Renier?! Il faudrait déjà y adhérer!

Qu'est ce que cette "héritage" que l'on impose aux hommes?

Qu'est ce que cette héritage ou ces valeurs dont tu parle?

Qu'est ce que ces ancetres dont tu me parle?

Tout cela ressemble a mes yeux a la volonté d'être esclave d'une image.

Il faut d'avantage faire la différence entre le savoir des anciens accumuler au fils des siècles et servant a la pensée des peuples, d'un peuple: l'humanité. Et en pas confondre l'Histoire de l'humanité avec des traditions populaire dégénéré, ne servant que de réceptacle haineux ou tout du moin d'excuse a l'ignorance réele de la plebe face au monde qui les entoure.

Ne vien pas me parler de valeurs là ou il n'y a que déchéance. Mes valeurs, ma morale, ma phylosophie, je les ai apris seul. Mon seul héritage est celui de tout les hommes et non pas de certains hommes.

Les lois contre le négationnisme comportent une erreur de cohérence. Pourquoi devrait-on interdire la négation de certains crimes et pas celle des autres? Si j'affirme que Napoléon n'a participé à aucune bataille, je m'en tire indemne? Que les Amérindiens n'ont jamais été victimes de massacres, je m'en tire encore? Que l'inquisition n'a jamais existé? Normalement, les preuves de l'Holocauste devraient être si fortes que la négation du crime entraînerait le complet discrédit des négationnistes. Ils ont désormais le beau rôle en affirmant : Vos preuves doivent être bien faibles pour que vous soyez obligés de voter une loi pour nous faire taire.

Que répondre à cette affirmation? Logiquement, dans tout débat, les négationnistes devraient être facilement confondus. Mais comme il n'y a plus de débat en raison de la pensée unique et de la sanction du refus de suivre la pensée unique, les négationnistes provoquent dans la population l'interrogation suivante : Nous cacherait-on quelque chose avec cette loi limitant l'expression d'une idée? La loi ouvre la porte à d'autres applications. Si j'affirme que Mahomet... ouille. Vivement une loi pour me faire taire!

quelques extraits d' un article à lire :

Auschwitz: la vérité

Par Eric Conan et Denis Peschanski, publié le 23/09/1993, mis à jour le 24/06/2014 à 12:02

[Archives] Depuis près de cinquante ans, on attendait l'ouverture des archives nazies conservées à Moscou par le KGB. Jean-Claude Pressac les a consultées. Résultat: un document terrifiant sur la construction et le fonctionnement du camp. Et des révélations sur le nombre des victimes comme sur la date de mise en application de la solution finale. Un ouvrage qui servira de référence aux historiens du monde entier.

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L'auteur de ce travail, le premier à avoir dépouillé les archives d'Auschwitz conservées depuis la fin de la guerre par le KGB, est un Français. Jean-Claude Pressac attendait cette opportunité depuis des années. Consultant du musée d'Auschwitz, conseiller du musée de l'Holocauste, à Washington, ce pharmacien de formation est le spécialiste incontesté des recherches sur les techniques de l'extermination nazie. Déjà auteur de l'ouvrage essentiel (en anglais) sur la question (1), écrit à partir des archives polonaises et allemandes, il ne lui manquait plus que l'accès aux archives soviétiques pour connaître l'intégralité des procédés techniques, combler de nombreuses lacunes et répondre à bien des interrogations. C'est l'objet de l'ouvrage que publie aujourd'hui le CNRS et qui va désormais faire office de référence mondiale sur le sujet: Les Crématoires d'Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse (2)

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Or, à partir des années 70, la littérature négationniste choisit précisément comme angle d'attaque les modalités techniques du génocide, pour contester l'existence même des chambres à gaz. Cette stratégie du soupçon se limitait en fait à relever systématiquement les erreurs, imprécisions ou invraisemblances techniques, logiquement nombreuses dans les récits de témoins ou dans les textes soviétiques et polonais de l'après-guerre qui firent d'Auschwitz un thème de propagande idéologique. Pharmacien et scientifique, Jean-Claude Pressac partagea au départ plusieurs objections d'ordre technique avancées par les négationnistes. Il se plongea alors dans la lecture des archives polonaises et fit rapidement le tri entre les inexactitudes, faciles à relever ici ou là, et la réalité du génocide. Il s'aperçut cependant que, contrairement aux apparences, l'étude détaillée de l'extermination des juifs, simple dans son principe, mais complexe dans sa machinerie, n'avait pas, jusque-là, été entreprise. L'histoire technologique de la Solution finale restait encore à écrire.

Dans une première étape, le dépouillement des pièces disponibles en Pologne et en Allemagne lui permit de démontrer, sur le terrain technique, qu'ils avaient choisi, les contrefaçons des négationnistes. Ce travail, encouragé et publié il y a quatre ans par la fondation Beate Klarsfeld, ouvrait les pistes d'une histoire du processus de mise à mort industrielle à Auschwitz: malgré les consignes nazies de dissimulation et la destruction des archives politiques d'Auschwitz, l'étude de ces archives techniques permettait de retracer précisément l'activité du camp et de répondre à un certain nombre de questions restées jusqu'ici ouvertes. Mais les archives polonaises (250 dossiers, contenant 50 000 documents et plans) et allemandes, suffisantes pour répliquer aux négationnistes, ne permettaient pas de reconstituer l'intégralité du processus.

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lire en entier sur ::

http://www.lexpress.fr/informations/auschwitz-la-verite_595879.html

et je sens que certains vont CONTESTER ces travaux, ces archives, ce long travail !!!