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Yavin

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Dido: «Ma vie me surprend»


Mardi 25 novembre - 20:35

Rencontre avec Dido qui sort un très attendu troisième album.



«Le temps a filé et je ne m'en suis pas rendu compte...» En promo dans un hôtel londonien, Dido peine à expliquer pourquoi elle a mis cinq ans à revenir dans les bacs avec «Safe Trip Home», un troisième album. Après le succès phénoménal de ses deux premiers disques, «No Angel» et «Life for Rent» (22 millions d'exemplaires au compteur), la chanteuse à la voix cristalline pouvait s'offrir le luxe de faire patienter son label. «J'étais d'humeur expérimentale. J'avais envie de profiter de la liberté dont je jouis pour prendre mon pied à faire du bruit, mais pas devant les autres.»

Des mélodies épurées
Encouragée par son producteur, Jon Brion (prodige américain de la scène rock et pop alternative qui a travaillé avec Fiona Apple, Rufus Wainwright et même Kanye West), la star de 36 ans a parfait sa maîtrise du piano et de la guitare et s'est initiée à la batterie. «J'ai toujours été curieuse de nature, je veux tout apprendre. Et Jon m'a donné confiance. Aujourd'hui, je ne me dis plus que d'autres musiciens vont jouer mes chansons mieux que moi.» Comme d'habitude, Rollo, frère de Dido et producteur du collectif dance anglais Faithless, a également mis la main à la pâte. Mais le vernis électronique des albums précédents s'effrite au profit d'instrumentations organiques et d'une production inventive. De somptueux arrangements de cordes et de cuivres viennent parfois habiller les mélodies épurées et addictives de la Britannique (Burt Bacharach ne renierait pas le sublime «It Comes and It Goes»).

«J'ai achevé ma dernière tournée en 2005, après neuf ans sur les routes par intermittence. Avec cet album, je voulais référencer ce que j'aime dans la musique électronique, puisque je viens de cet univers, mais utiliser de vrais instruments et faire l'impasse sur la programmation. Créer des sons avec des orchestres, des cloches et des machines analogues.» Ancrées dans une douce mélancolie, les nouvelles chansons de Dido dissèquent l'amour au scalpel («Don't Believe in Love» est surprenant d'honnêteté) et le deuil d'un être aimé. Dido rechigne à dévoiler si ses textes sont autobiographiques mais admet que l'émouvant «Rafton Road» (composé avec Brian Eno) parle de son père bien-aimé, décédé d'une longue maladie il y a deux ans. «C'est un hommage à mon père. Un hommage que Rollo et moi pouvons lui rendre ensemble. Dans ce titre, je joue de la flûte à bec en son honneur.»


Miguel Cid
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Source: Le Matin
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