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De la volonté politique de sortir de la crise.


PASDEPARANOIA

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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De la volonté politique de sortir de la crise.

Ils sont tous là, gesticulant, s'auto congratulant de leurs formidables décisions, de la renaissance de l'Etat pour affronter les vicissitudes de l'économie de marché.

Gordon, Angela, Nicolas, Barak et leurs camarades, réunis dans le grand concert de nations pour guinder l'humanité vers des cieux plus cléments.

Je n'ai rien entendu, à part des déclarations d'intentions, sur le problème des paradis fiscaux. La moitié de la finance y transite, les juges sont incapables d'avoir la moindre information sur les opérations bancaires de ces zones de non droit. Ainsi, aux Caïmans qui hébergèrent 1000 comptes fantômes d'Enron avant sa faillite, est la cinquième puissance financière du monde, avec 35 000 habitants.

Dans les paradis fiscaux, on trouve des mafieux venues blanchir l'argent du trafic des femmes, d'enfants, de drogue, de rackette enlèvement et autres activités, côtoyant des hommes d'affaires, autres bandits en costume, chargés de pouvoir des hommes de l'hombre, véritables décideurs économiques.

On nous dit qu'il est impossible de faire quoi que ce soit, car les états sont souverains. Pourtant, il apparait que ces petits états ont une capacité de nuisance réelle est efficiente, pas comme l'Irak et ses « camions de transport d'armes de destruction massive ».

On nous dit que cela appauvrirait le Luxembourg si la fiscalité venait à changer. Que la clientèle fuirait si l'on commençait à regarder dans les comptes. Et que de toute façon, le secret professionnel prévaut sur tout le reste. Pas de chance, les avocats d'affaire étant les conseillers des truands financiers, ne circuler y a rien à voir.

Nicolas Sarkozy connait bien le dossier, il est avocat d'affaire.

La seule volonté politique affiché est celle de vider les poches des petits épargnants, petits actionnaires, afin de ne surtout pas freiner le train de vie des supers riches. Les amis des politiques.

Contre ça, nous avons le spectre d'une ultra gauche, sensée effrayer les chaumières avec en décor de fond le Grand Soir et des scènes de règlement de comptes social.

Il ne faut surtout pas que les citoyens puissent se demander légitimement ce que font ses représentants pour mettre un terme aux pratiques toxiques de la finance internationale. Ils ne font rien. Ils font semblant, alliés aux médias, qui retransmettent sans se poser de question les comités, réunion, sommets. Et nous sommes là, benoitement, à attendre notre tour de nous faire plumer comme ces milliers d'américains qui croyaient dans les vertus du capitalisme et dans le crédit. Comme ces populations du tiers monde que l'on extermine au pire, affame au mieux, afin de puiser dans le sol les ressources qui font les grandes fortunes.

Notre Etat est d'ors et déjà en faillite, plus d'argent dans les caisses nous a ton clamer avant la crise. Cet été pour les amnésiques. La crise, imprévisible mais annoncée par toute la planète éco il y a au moins 2 ans, c'est répandue sous l'¿il complice des dirigeant qui savaient. Comme ils savaient qu'il serait facile de nous faire accepter les plans de sauvetage. Avons-nous le choix ?

Combien d'entre nous auraient préféré qu'on demande des comptes aux filous ? Que certains malotrus du CAC 40 passent à la caisse ? Qui se rappel encore Lagardère, en pleine déconfiture d'EADS, avouer son incompétence mais empochant mine de rien ses plus values, que le magistral ami de Nicolas a réussi à substituer aux impôts sur les plus value par un astucieux montage financier ?

La refonte du capitalisme n'est pas pour demain. Il a forcé au silence toute opposition. Il s'autoproclame seule alternative, seule voie pour guider l'humanité vers des cieux plus cléments, en jetant en prison ceux qui résistent.

En sommes nous arrivé à une dictature molle, un état de fait ou la résignation est notre unique perspective ? Devrons-nous travailler plus pour moins, plus longtemps, dans des conditions toujours plus difficiles ? Renault vient d'inventer le payement des primes en temps de repos, en France, pas en Birmanie. C'est pas beau le progrès social ? Bien évidement les actionnaires de la firme auront droit au maintient de des dividendes, ce qui fait avec la décote un rendement de 20 % par action.

Les salariés au chômage technique, pardon, en vacances puisque le chômage est devenu vacance, apprécieront.

Les vacances, sous les tropiques, c'est pour les autres, aux Caïmans, Bahamas. Mais ce n'est pas du repos.

Ces gens travaillent à l'épanouissement de l'humanité.

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