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Al-Qaida, le nouveau filon de Hollywood

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Par Yavin,
dans Cinéma

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Al-Qaida, le nouveau filon de Hollywood


Dimanche 23 novembre - 15:41

Voilà déjà quelques années que le terrorisme en tout genre fait les beaux jours du cinéma. Et, 11 septembre oblige, le terrorisme islamiste se taille actuellement la part du lion. C'est le sujet abordé dans le nouveau film très réussi de Ridley Scott, avec Leonardo DiCaprio et Russell Crowe qui campent des agents de la CIA sur la piste d'un leader d'Al-Qaida



Hollywood est le reflet des obsessions du monde occidental. Le sexe et l'argent en tête. Mais le cinéma s'intéresse aussi à nos traumatismes les plus sombres. Ainsi des films sur la Shoah et la Seconde Guerre mondiale qui ne cessent d'apparaître sur nos écrans depuis une soixantaine d'années. C'est «le» sujet le plus traité au cinéma.

On dit que les rêves sont la digestion de l'âme. Il en est certainement ainsi aussi du cinéma, qui aide à se confronter aux horreurs de notre monde. Aujourd'hui, un autre traumatisme investit les écrans: le terrorisme, et plus particulièrement Al-Qaida sont en effet en passe de devenir le «méchant» le plus fréquent du cinéma de ces dernières années, juste après Hitler et son IIIe Reich.

Traquer un terroriste en Jordanie
Après notamment, en 2006, Oliver Stone («World Trade Center») et Paul Greengrass («Vol 93»), puis en 2007 Gavin Hood («Détention secrète»), Robert Redford («Lions et agneaux») et Peter Berg («Le royaume»), et dans un tout autre genre Morgan Spurlock («Where In The World Is Osama Bin Laden», en salles depuis mercredi), c'est au tour du Britannique Ridley Scott de livrer son opus hanté par le terrorisme islamiste: «Mensonges d'Etat».

Ce thriller musclé suit en effet la mission du jeune et idéaliste agent de la CIA Roger Ferris (Leonardo DiCaprio), ancien journaliste blessé à Bagdad recruté pour traquer un terroriste basé en Jordanie. Afin d'infiltrer son réseau, Ferris devra s'assurer le soutien du très combinard vétéran de la CIA Ed Hoffman (Russell Crowe, qui a pris vingt kilos pour le rôle), qui le «télécommande» depuis Washington via son téléphone portable. Et aussi s'attirer la complicité du chef des renseignements jordaniens (Mark Strong), étrangement serviable... Manipulé par ceux qu'il croyait être ses alliés, Roger Ferris finira par remettre en question autant sa mission que la guerre contre le terrorisme en général.


Anne-Sylvie Sprenger
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Source: Le Matin
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