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laurent chaumette

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Membre, 65ans Posté(e)
laurent chaumette Membre 111 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Préliminaire. Je ne suis pas anarchiste, mais il est injuste d'accuser l'anarchisme de mener « aux pires désastres ». Cela ne s'est jamais vu. Les pires désastres, c'est le totalitarisme qui les a commis et les commet toujours, ouvertement ou sous des formes assez subtiles pour nous laisser comme pétrifiés d'impuissance.

Les expériences anarchistes ou libertaires qui ont jalonné l'Histoire à travers le monde et les siècles, furent au contraire si intéressantes, qu'elles furent toutes écrasées dans le sang. A ce que j'en sais, la vie y était plus libre et plus généreuse, plus civique aussi que dans notre (très discutable) « démocratie » ¿

Je poursuis¿

Délimiter « l'ancien monde » du « nouveau » est un acte de conscience fondateur.

Je reprends ici la perspective des Dialogues avec l'ange (éditions Aubier).

Ce qui y est appelé « ancien », c'est « ce qui ne sert plus » (la vie, l'évolution). Quant au « monde nouveau », il émerge tout d'abord dans nos consciences, éclairé par un nouveau Soleil, que les croyants (dont je fais partie) appellent « Dieu » faute de mieux (« dieu est mort - mais vient le nouveau » résument les anges) - puis ce monde émerge lentement dans les pratiques et les comportements, çà et là.

Il n'a rien à voir avec le vieux monde ! Il n'a pas de chefs. Et personne n'est au-dessus de personne. Il est la fraternité sur Terre.

Cela n'a rien d'une utopie, c'est juste le projet évangélique prescrit par Jésus il y a - déjà - 2000 ans : pardon des offenses, amour du prochain, absence de jugement, reconnaissance de « Dieu » en tout humain (« ce que vous ferez au plus petit d'entre eux, c'est à moi que vous le ferez. »)¿

Les Dialogues avec l'ange actualisent en profondeur cette perspective d'une vie tout autre sur Terre.

Cette délimitation n'a rien d'autoritaire (en quoi pourrait-elle l'être ?), elle est simplement claire.

Allons plus avant.

« De quel droit le droit ? », voilà la question décisive. C'était l'un de mes cours de philosophie en licence ! Le professeur, directeur de la faculté de philosophie de Toulouse, avait un point de vue stirnérien, très proche de celui que je développe un peu ici, « Dieu » en moins.

Ainsi donc :

J'admets toute autorité¿ que ma conscience reconnaît : qu'il s'agisse de l'autorité de la science (apparentée à l'autorité naturelle), ou de celle de tout représentant religieux¿ ou politique, économique, etc.

Je ne saurais admettre quelque autorité que ce soit que ma conscience réprouve.

Telle est cette inestimable liberté individuelle à laquelle nous sommes parvenus tant bien que mal au stade actuel de notre évolution, et je n'ai pas l'intention pour ma part en tout cas de revenir en arrière.

Je suis en revanche tout disposé à obéir, et avec joie, mais uniquement¿ à la Loi divine ¿ que je distingue radicalement (encore une délimitation), mais alors radicalement, de toutes « lois » civiles et/ou religieuses édictées par qui que ce soit en Son Nom (ou pas).

La question est donc de savoir si un jour sur notre Terre existera « le bonheur avec Dieu »,

et je crois que oui.

Ni l'évangile, ni les Dialogues avec l'ange, ne nous laissent passifs à ressasser de vieux schémas : il y a toujours une « urgence » dans leur façon de nous « attirer » vers eux ¿ de nous motiver à leur ressembler par une transformation radicale, une nouvelle « polarité » : « se détourner de ce qui brille, pour se tourner vers la Lumière ».

Le bonheur avec Dieu a plus que jamais besoin de nous !

J'ai presque fini.

Dieu a fait l'homme « à son image et à sa ressemblance » (Genèse).

C'est ce qu'il est « urgent » au présent de réactiver en chacun - et partout, en tous temps.

Plus nous nous rapprocherons de notre « ange » - « en vivant votre vie » -, et plus nous pratiquerons un amour du prochain rayonnant et contagieux (et réciproquement), moins il y aura de prise aux abus de pouvoir, qui ne fonctionnent jamais mieux que « légitimés » par « l'autorité ».

Alors l'homme rencontrera l'homme, et percevra en lui le frère...

¿ Donc voilà...

L'évangile réalisable sur terre¿ ¿ ou l'abîme.

Ce choix, encore très négligeable à l'heure actuelle, a au moins Une Bonne Raison de revenir tôt ou tard au centre du monde : celle que Son Créateur y a mise.

Sinon, Celui qui a dit être « la vérité, la voie, la vie », serait venu pour rien, aurait totalement échoué dans sa mission, et menti sur Sa Promesse.

« Ce n'est pas celui qui me crie : Seigneur ! Seigneur ! qui sera sauvé, mais celui qui accomplit ma Parole. ».

Or, 2000 ans plus loin, le splendide message n'est toujours pas accompli, c'est clair !

On attendait le royaume (l'erreur était bien sûr dans cette « attente »), et l'on a eu l'église (toute une invraisemblable suite d'inventions dogmatiques barrant l'accès à l'évangile réalisé).

« Ma Parole est La Loi Qui Vient ;

Les nations s'Y sont-elles encore jamais soumises ? », nous demande l'évangile¿ d'Arès, autre texte éperdu d'Amour, destiné à traverser la Terre comme une Trombe, annonciateur autant qu'activateur du temps où ¿ enfin - « la Parole s'accomplit ».

J'en conclus donc provisoirement pour ma part que dès que l'évolution reprend qualitativement, nos façons d'aborder les questions (l'autorité et le pouvoir, la vie en société, l'avenir planétaire) changent aussi, transcendent les « vieilles » catégories et oppositions figées, nous ouvrent à l'audace tranquille des sommets.

Le nouveau miracle qui a lieu chaque jour, encore inaperçu , n'est plus « lève-toi et marche »,

mais : « élève-toi et marche » !

Nous avons et nous aurons toujours besoin des talents, secours, compétences, qualités les uns des autres, mais dans une relation fraternelle perceptible et agissante, où la prise de pouvoir n'a plus lieu d'être, où « le fort est au service du faible », où nul ne domine, où chacun « sert » librement, dans l'épanouissement de tout son potentiel.

« Le monde nouveau ne peut être bâti que d'harmonie ! »

Certes à l'heure actuelle, règne un vacarme épouvantable.

La grosse caisse surtout nous assourdit.

Mais la petite musique de nos vies dignifiées distille déjà ses accords, ici et là, que l'amour du prochain amplifie.

Une nouvelle sève de bonté et d'amour monte enfin de la Terre !

Je vous remercie de votre attention.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

C'est heureux de pouvoir lire le nom de Stirner sur un forum.

Bien qu'il s'en défendait, il était assimilé au courant anarchiste de part sa critique de l'Etat, machine à médiocrité par excellence.

Pour son individualisme aussi, frisant l'égoïsme. Il place l'individu au dessus de tout, sa liberté aussi. Ainsi je ne devrais m'aliéner à aucun groupe, courant, qui pourrait mettre le collectif au dessus de l'individu.

Il est vient à poser le contrat unique et libre comme la seule forme d'association possible.

Il n'y a plus de chef, plus de soumis, que des Uniques s'arrangeant au grès de leur intérêts.

Ma culture religieuse est à la ramasse, donc je ne me plongerai pas dans une glose érudite. Mais il me semble effectivement que l'idéal religieux est d'organiser la vie sociale au mieux. Le problème est que cette vue de l'esprit amène forcement l'homme au niveau de dieu, en fait son égal. Mais la religion est faite aussi pour ne se laisser interpréter que par les spécialistes, gardiens de la foi et autres barbus et calottés.

Car remettre en cause l'autorité du chef est en soi un blasphème, puisque le chef parle au nom de dieu. C'est pourquoi l'anarchisme c'est débarrassé de la question religieuse définitivement. La religion amène, porte en elle les germes de la domination.

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Membre, 65ans Posté(e)
laurent chaumette Membre 111 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

"Mais la religion est faite aussi pour ne se laisser interpréter que par les spécialistes, gardiens de la foi et autres barbus et calottés.

Car remettre en cause l'autorité du chef est en soi un blasphème, puisque le chef parle au nom de dieu. "

Je suis totalement d'accord !

"C'est pourquoi l'anarchisme s'est débarrassé de la question religieuse définitivement. La religion amène, porte en elle les germes de la domination."

Oui encore !

En fait, vous exprimez exactement ce que dit l'évangile arésien, qui débarrasse la foi de toute religion, en faveur "d'assemblées libres et souveraines d'elles-mêmes".

"Plus jamais de princes, ni prêtres, ni docteurs"

:smile2:

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
La question est donc de savoir si un jour sur notre Terre existera « le bonheur avec Dieu »

Non.

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Membre, Posté(e)
Karpov Membre 1 198 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vous faites dans le débat une corrélation entre un régime anarchique et la spiritualité.

Un régime sans chef, justement serait valable dans une société très spiritualisée , où chaque individu aurait assez de discipline pour se passer de chef, sans fracas.

Mais dans l'état actuel de la société où les valeures spirituelles sont complétement étouffée dans un rationnalisme destructeur ,le régime anarchique serait synonyme de chaos , de sang !

Le niveau de discipline individuelle est à l'heure actuelle complétement catastrophique.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)
Vous faites dans le débat une corrélation entre un régime anarchique et la spiritualité. Un régime sans chef, justement serait valable dans une société très spiritualisée , où chaque individu aurait assez de discipline pour se passer de chef, sans fracas. Mais dans l'état actuel de la société où les valeures spirituelles sont complétement étouffée dans un rationnalisme destructeur ,le régime anarchique serait synonyme de chaos , de sang ! Le niveau de discipline individuelle est à l'heure actuelle complétement catastrophique.

Que nenni !

Bien que j'approuve l'idée de rationalisme destructeur, il est le fruit pourrit de l'individualisme, de l'atomisation sociale dû au capitalisme. Nous sommes dans un monde où l'homme ne sait pas quelle est son rôle. Nous effectuons des taches, nous travaillons, nous vivons mais sans connaissance de la globalité. Un grain de sable ignorant qu'il est dans un bac, entouré de million comme lui touts aussi ignorant.

Il faut redonner du sens au rationalisme. Il faut placer l'Homme au centre du débat, et pas une abstraction nommée dieu, ou profit. Ce qui ne signifie pas la mort de valeurs spirituelles, bien au contraire.

L'anarchie considère chacun comme un peu de soit, l'unique dans le tout. Moi je n'ai aucune envie de meurtre. Je préfère la discussion et le consensus.

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Peut-être que tu ne connais pas ton rôle. Mais de là à dire que c'est le cas de tout le monde tu te trompes.

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Bien sur, je parle en général.

Même si je ne crois pas que beaucoup savent exactement quel est leur degré d'implication dans la société.

Le fordisme, la division du travail, puis la consommation de masse ont déconnectés sciemment l'homme d'une conscience globale, d'un projet collectif.

Aujourd'hui nous avons des emplois, le plus souvent dans des grosses firmes anonymes, ou de petites cellules travaillant en sous traitances. La seule attente est l'avènement de la dernière génération d'écrans plats. Le projet ? Faire péter le PIB, et se rendormir devant sa TV en oubliant que la croissance ne nous profite pas.

Renflouer les banques, voilà la dernière mission. Youpi !

Et il ne faut pas que les petits s'unissent. Car le contrôle serait vain. Alors, chacun dans notre coin, nous subissons. Peut être en se rassurant de temps en temps, en se disant que non, nous sommes heureux de nous casser le cul pour mettre au point un nouvel outil de consommation, d'asservissement, un crédit à vie, un produit financier létal, une machine à laver programmée pour son autodestruction.

Si la sommes des habitants avaient une vue globale et éclairée du système actuelle, je ne suis pas du tout certain qu'ils se lèveraient pour se casser le dos et ruiner leurs plus belles années à ce jeux stupide.

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Membre, 44ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Un projet collectif... hum... tu te le gardes là où je pense.

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Membre, 65ans Posté(e)
laurent chaumette Membre 111 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Stirner parlait "d'associations" des "égoistes".

Je ne vois pas comment faire naître un monde nouveau sans que se créent des collectivités ou communautés ou "assemblées libres et souveraines d'elles-mêmes" (évangile d'Arès).

Il faut juste que chacun (je m'inclus) renonce sans retour au "pouvoir" ("vivre sans chefs ?" est la perspective de départ), ce qui laisse un espace pour "l'amour du prochain" - à réinventer !

...

Je ne vous connais pas, mais j'ai lu les commentaires, et je suis sidéré de la bonne tonalité des échanges !

De même je suis très agréablement surpris de l'accueil tolérant fait à mon texte (que je ne prends pas pour de l'adhésion),

Chapeau bas ! :smile2:

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Invité Caller of the Storms
Invités, Posté(e)
Invité Caller of the Storms
Invité Caller of the Storms Invités 0 message
Posté(e)

Que se passe t'il si un des membres de ce corps social transgresse les règles tacites de la vie commune ?

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Selon Stirner il y a juste rupture de contrat. On se sépare dès que l'association n'est plus mutuellement profitable.

Si tu parles d'un psychopathe, l'anarchie n'est pas, contrairement aux idées reçue, une zone de non droit. La justice existe. La seule différence étant que les lois et a justice sont populaires et non plus élitistes.

Pour SN3, projet commun ne signifie pas obligation. Mais simplement un but, un objectif, inhérent à l'espèce humaine. Pour ma part je me contente d'un truc vague comme vivre ensemble dans le respect mutuel et la préservation de mon milieu. C'est je crois assez consensuel pour l'adhésion de tous. Maintenant si tu veux vivre comme Diogène de Sinope¿

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Membre, 50ans Posté(e)
669 Membre 4 033 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
Posté(e)

Clairement, sans écrire des tartines, qui peut dire, en quelques mots:

COMMENT VIVRE SANS CHEFS ?

Les principales questions que cela relève sont:

- comment organiser la communauté

- comment prendre les grandes décisions

- comment se protéger

- comment entretenir les parties communes ?

Vous proposez un système dans le style de la démocratie de la Grèce antique, c'est ça ?

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Invité Naphtaline
Invités, Posté(e)
Invité Naphtaline
Invité Naphtaline Invités 0 message
Posté(e)

La seule différence étant que les lois et a justice sont populaires et non plus élitistes.

Pour que les lois soient pensées, éditées, promulguées, appliquées il faut différents organes...quelle que soient les différentes formes de regroupements (humains ou même animales) il y'a toujours un noyau - plus ou moins nombreux en termes d'individus qui le compose- qui "gère" le reste du "groupe"..et ce noyau a beau avoir l'air le plus populaire du monde, il reste et demeure une élite...

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

La loi peut être populaire, comme avec un juré.

Mais à mon avis elle doit avoir un caractère local, et très populaire. Qu'il y ai des spécialistes n'empêche pas d'avoir l'approbation de la population.

Aujourd'hui la population ne comprend rien à la loi.

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Invité Caller of the Storms
Invités, Posté(e)
Invité Caller of the Storms
Invité Caller of the Storms Invités 0 message
Posté(e)
Selon Stirner il y a juste rupture de contrat. On se sépare dès que l'association n'est plus mutuellement profitable.

Mais de quelle façon rompt-on ce contrat ? Quelle forme prend cette rupture ? Et si la partie qui est à l'origine du trouble refuse de le rompre, comment l'y forcer pour qu'il ne ruine pas l'équilibre social ?

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 51ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
51ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)
Mais de quelle façon rompt-on ce contrat ? Quelle forme prend cette rupture ? Et si la partie qui est à l'origine du trouble refuse de le rompre, comment l'y forcer pour qu'il ne ruine pas l'équilibre social ?

C'est un contrat libre, tu ne t'associes pas en théorie pour te prendre la tête. Mais rien ne t'empêche de mettre les clauses que tu veux dans ton deal.

Mais il faut aussi se mettre dans la tête que l'objectif n'est plus le profit individuel, ça change beaucoup de paramètres. Il n'y a plus de raison de vouloir arnaquer l'autre. Et l'autre est à même de comprendre les raisons dans revirement.

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Membre, 65ans Posté(e)
laurent chaumette Membre 111 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Je continue à être sidéré de l'air de liberté que je respire dans ces échanges.

Ne pensez pas svp les uns les autres que j'ai l'intention de profiter de votre ouverture d'esprit pour vous "convertir" !

Je cite des textes qui me parlent au plus profond, auxquels j'acquiesce, mais je le fais sans directive ni obligation, en homme libre, sans chercher à convaincre, pour la libre connaissance et l'information honnête (ce qui n'exclut pas l'erreur).

Donc, sans vouloir abuser, je me permets de vous copier ici le tout dernier commentaire du frère Michel, le témoin des évènements d'Arès, sur son blog personnel.

On est en plein dans le sujet !!!

"... Tu ne sera le chef de personne (16/1) ou Tu ne commanderas à personne (36/19), qui a le même sens, dit "à personne"... à personne tout court... à personne absolument... à personne quel que soit la nation, la race, le milieu, le domaine, etc.

é personne, point final. Cela vaut donc dans tous les domaines de la société humaine, religieux, politique, etc.

Quand La Révélation d'Arès nuance, elle précise et développe la nuance. On sait alors que c'est ceci sauf cela, ou ceci à l'exception de cela, etc. Quand elle ne nuance pas, elle a sens absolu.

J'avais, je crois, beaucoup insisté sur ce point lors de mon enseignement à "L'Espace des Peupliers" à Paris en 1996.

Si vous étudiez La Révélation d'Arès de très près comme je le fis dans les années de son évènement: 1974-1977 et si vous continuez de l'étudier, en priant dans cette Parole pendant trente-quatre ans, comme je l'ai fait, vous comprenez clairement que les princes du culte sont les princes du culte religieux, comme les princes du culte politique (la politique est fille profane de la religion, dont elle a épousé toutes les structures sans exception, y compris la notion du sacré ¿ "Amour sacré de la patrie..." ¿, les princes du culte scientifique, du culte juridique, du culte financier, etc. La loi des rats déclarée ultimement inutile et nuisible est toute forme de loi humaine et la loi qui sera est l'unique règle implicite: Il n'y a pas de loi, il y a l'amour, l'intelligence (32/5) réveillée, etc.

C'est le sens profond de La Révélation d'Arès. C'est en cela qu'elle est véritablement une Révélation, qui d'ailleurs rejoint des Révélations antérieures. C'est évidemment en cela qu'elle est éminemment suspecte de contestation fondamentale tant aux yeux de la politique que de la religion. Les évangiles Israëliens ou bibliques comme le Coran, pour ne citer qu'eux, n'instituent pas davantage de pouvoir humain ou de loi.

Le Père ne resdescend pas sur terre pour approuver ce qui s'y passe, et cela ne concerna pas que la religion.

Croire que les hommes peuvent se gérer sans pouvoirs pour les dominer, c'est le Fond de la foi arésienne. C'est de cette liberté absolue, celle du poulain libre du harnais des docteurs (Rév d'Arès 10/10) ¿ docteurs (experts, spécialistes, maîtres à penser, etc.) au sens absolu, dans tous les domaines ¿ que renaîtra l'amour, la bonté, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle, qui forment le fond dynamique de la pénitence.

Ceci dit, comme vous le dites, il tombe sous le sens que la société doit se gérer. Mais cela n'est pas de l'ordre du pouvoir.

Que la société ait besoin de coordinateurs, de comptables, d'arpenteurs, de sages pour réfléchir aux problèmes, etc., oui, cela tombe sous le sens, mais elle n'a pas besoin de législateurs, de maîtres à penser, d'édicteurs de "politiquement correct."

Cher Patrick, vous n'êtes pas, dans ce monde catégoriel qui pense catégoriellement, le premier à interpréter La Révélation d'Arès comme vous le faites, mais je l'interprète autrement. J'y vois au contraire un appel vigoureux au changement, pas seulement religieux, mais changement tout court, absolu, dans tous les domaines donc, car il est dit que la Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7): le monde tout court, le monde au sens absolu, le monde point final, et donc pas seulement le monde religieux. Roi blanc et roi noir, même cuisse (Rév d'Arès xxxvii/14)."

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Membre, Posté(e)
Karpov Membre 1 198 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais je me pose la question de comment cela se passerait-il concrétement si nous n'avions aucun chef ?

Quelle conséquences cela aurait ?

Comment réagirait chaque individu individuellement ?

Dans un régime sans chef, je crois que chaque individu, instinctivement voudrait faire le chef dans son coin.

Chacun ferait ce qu'il voudrait.

De plus, pas de chef implique pas de punition pour les gens délinquants et criminels ...

C'est la théorie de la liberté absolue.

Dans ces conditions comment y aurait-il de l'harmonie sans une sérieuse auto-discipline individuelle ?

Dans l'esprit commun de notre société " moderne " l'humain justement est-il capable de s'auto-gérer ?

L'égoïsme hurlant qui teinte l'humain moderne fait que sans chef, il se créérait quand même naturellement des hiérarchies.

Non ?

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