Que pensez vous de l'action de Sarkozy pendant cette crise?

Je trouve qu'il brasse beaucoup d'air et nous berce de belles paroles mais qu'au final ben à part donner des milliard aux banques il fait peu de chose.

Mon avis : bof bof. Beaucoup de vent, mais pas beaucoup de décisions (à part celles prises partout ailleurs, bien sûr).

:smile2:

:D

j'en ai assez des discours gauchiste, libéralistes, et tout le blabla mais qu'est ce qu'on en a a faire que sarko nous sorte de la M***** puisque que notre petit pays dépend trop des autres pour s'en sortir. J'en ai assez des gens qui gueulent à mort le gouvernement, tous des fachos, tous des libéralistes, qui disent que les français sont tous pauvres et que tout le monde est méchant, ça m'agace, essayons plutôt de vivre comme on peut mais critiquer des gens comme ça qu'au fond vous ne connaissez pas et que vous voyez comme les gros méchants égoistes... On peut etre contre des idées mais on ne peut tout critiquer ni placer une étiquette" droite" "gauche" ou je ne sais quoi comme ça, a vous entendre libéralisme au chiotte et vive le socialisme mais je rappel juste que c'est pas le tout de penser on l'attend la gauche " sauveuse" alors voilà qu'on cesse de nous gonfler avec cette vision étroite et manichéiste, si tout était aussi simple tout le monde pourrait gouverner et faire de la politique mais ce n'est pas le cas, la plupart on fait de nombreuses années d'études à décortiquer les institutions et à étudier les différents systèmes. La vérité c'est que tout le monde est égoiste, chacun sert ses petits intérets et c'est sur que ça peut pas marcher, on nous prône l'individualisme mais c'est nous les individualistes, on a bien envie de notre petite maison, de notre bagnole et le reste du monde crève de notre égoisme alors malheureux on peut l'être mais faut pas pousser le bouchon.. :smile2:

Je trouve que notre président, malgré une activité frénétique, ne fait que suivre le sens du courant.

Il brandit le poing contre la crise mais caresse le système qui y a mené. Pire, il l'avalise sous couvert de préserver notre économie. Il n'a pas beaucoup d'options, cela dit. Nous non plus.

Il subit, comme nous.

Seulement, il a juste tenté de suturer les symptômes du libéralisme et pas d'aller taper aux organes vitaux, malgré ses discours internationaux. On ne peut pas tout faire de la même main.

Le hic c est que cette crise sert aussi d excuse pour faire passer des réformes impopulaire.

Il y a beaucoup d hypocrisie là dedans.

Donc oui vive le socialisme et merde au liberalisme. :smile2:

La vérité c'est que tout le monde est égoiste, chacun sert ses petits intérets et c'est sur que ça peut pas marcher, on nous prône l'individualisme mais c'est nous les individualistes, on a bien envie de notre petite maison, de notre bagnole et le reste du monde crève de notre égoisme alors malheureux on peut l'être mais faut pas pousser le bouchon..

Là, t'as pas tort. C'est toujours facile de critiquer de l'extérieur.

Ce n'est pas pour ça qu'il n'y a rien à redire là-dessus, cependant. Même si nous n'appliquons pas à nous-mêmes les principes que nous attendons du politique, penser que Sarko veut notre bien à tous et qu'il se comporte honnêtement avec ses "sujets", c'est autre chose quand même.

j'en ai assez des discours gauchiste, libéralistes, et tout le blabla mais qu'est ce qu'on en a a faire que sarko nous sorte de la M***** puisque que notre petit pays dépend trop des autres pour s'en sortir. J'en ai assez des gens qui gueulent à mort le gouvernement, tous des fachos, tous des libéralistes, qui disent que les français sont tous pauvres et que tout le monde est méchant, ça m'agace, essayons plutôt de vivre comme on peut mais critiquer des gens comme ça qu'au fond vous ne connaissez pas et que vous voyez comme les gros méchants égoistes... On peut etre contre des idées mais on ne peut tout critiquer ni placer une étiquette" droite" "gauche" ou je ne sais quoi comme ça, a vous entendre libéralisme au chiotte et vive le socialisme mais je rappel juste que c'est pas le tout de penser on l'attend la gauche " sauveuse" alors voilà qu'on cesse de nous gonfler avec cette vision étroite et manichéiste, si tout était aussi simple tout le monde pourrait gouverner et faire de la politique mais ce n'est pas le cas, la plupart on fait de nombreuses années d'études à décortiquer les institutions et à étudier les différents systèmes. La vérité c'est que tout le monde est égoiste, chacun sert ses petits intérets et c'est sur que ça peut pas marcher, on nous prône l'individualisme mais c'est nous les individualistes, on a bien envie de notre petite maison, de notre bagnole et le reste du monde crève de notre égoisme alors malheureux on peut l'être mais faut pas pousser le bouchon.. :smile2:

C'est un peu brouillon ton post.

Je crois deviner que tu ne souhaites pas critiquer le gouvernement, que d'autre part la gauche est fantomatique, et qu'au final, notre condition de consommateur nous interdit de trop l'ouvrir, car, coupable aussi.

1/ Sur la critique des puissants.

Pourquoi ne devrions-nous pas nous demander, nous, simple citoyen, si l'action des gens va dans le sens pour lequel ils ont été élus ? N'ont-ils pas une obligation morale envers nous ? Obligation de résultat ?

D'après toi non, car cette élite éclairée connais la vérité que nous, sombre profanes, sommes loin de toucher. Nous vivons donc dans une grotte et le bon gouvernement nous guide par la main, car seul lui voit la lumière.

Pourtant, aujourd'hui, certains commencent à douter du bien fondé de ces élites autoproclamées, celle qui depuis Bruxelles, New York et Pékin se vendent aux plus offrants, aux lobbyistes, nous imposant des choix dont personnes ne veut, simplifiant le débat démocratique à l'acceptation au nom de l'expertise. Notre santé est dans les mains des entreprises agro-alimentaires, des producteurs d'OGM. Notre énergie est nucléaire, nos moyens de transport polluant, l'éducation sombre parallèlement à la santé publique.

Je serai tenté de dire qu'on se débrouillera mieux sans eux. Car au regard des dernières années, on peut se poser la question simple, à qui profite la croissance ? A quelques privilégiés qui consomment comme des goinfres, obligeant les plus pauvres à bosser plus pour toujours moins, et, comble du cynisme capitaliste, à s'endetter pour ne pas payer les salaires. Nous nous retrouvons prisonniers d'un système ou pris à la gorge il faut tout accepter. Ou mourir.

Le libéralisme, c'est techniquement la meilleure façon de s'accaparer les richesses des autres. Le capitalisme servant de base morale a ce hold up.

Je n'ai pas été plus loin que le bac. Donc je ne suis pas un érudit. Mais je ne laisse pas les autres me dire ce qui est bon pour moi sous prétexte qu'ils ont un meilleur bagage. Je n'abandonne pas ma destiné aux politiques, professionnels du mensonge. Si tu penses qu'ils sont là pour ton bien être, tu te trompes. Ils sont là pour vivre sur ton dos, te faire espérer et revenir aux prochaines élections plein de nouvelles promesses.

2/ Gauche, où est tu ?

Pas en France, du moins, pas médiatiquement.

Il y a bien un courant de nouvelle gauche ébauché avec ATTAC et toute la mouvance alter mondialiste. Mais elle souffre d'un manque de cohérence, d'homogénéité. Elle souffre aussi d'un démontage systématique dans la presse, les médias, qui les font passer pour des guignols, en s'amusant à faire de José Bové le héraut de ce mouvement.

Qui entendait parler de décroissance avant aujourd'hui ? Qui écoutait quand on demandait à ce que les salariés aient un droit de regard sur la gestion des entreprises ? L'instauration de règles internationales pour éviter le dumping social, la fin des paradis fiscaux, la taxation des produits financiers exubérants ?

Cette gauche existe depuis longtemps, depuis qu'un économiste anglais avait prévu la fin du capitalisme de part sa nature. Que l'humanité se dirigerait vers une phase de stagnation ou la préoccupation principale de chacun ne serait pas la croissance infini, mais la recherche du bien être.

Thèse reprise par Guy Debord à la fin des années 50 avec l'Internationale Situationnisme, puis son ¿uvre majeure, La Société du Spectacle.

Complété dans les années 70 avec André Gorz. Ivan Illich, qui théorisèrent l'écologie politique et de nos jours, tout ce que compté la gauche libertaire dont la figure de proue pourrait être Noam Chomsky, et le terrain d'expérimentation, l'Amérique Latine.

La gauche vis, mais pas au PS. Pour le PS, se rapporter au premier paragraphe.

3/ Sommes nous responsables ?

Et bien oui. Car nous avons baissé les bras, pêché par excès de fainéantise. Comme il est doux de se laisser bercer mollement sur les flots de la vie. Le capitaine, figure de bonhomme, nous mène vers le havre de paix, la Terre promise, chantant une douce mélopée.

Cela se nomme la servitude volontaire. Les gens, dans leur grande majorité préfèrent se laisser diriger plutôt que de prendre des initiatives. Le capitalisme étant ce qu'il est, il nous force à accepter le système en nous impliquant dans notre servitude. Nous sommes alors les gardiens de notre prison. Notre vie à crédit, la consommation, la publicité, la transformation de toute révolte en produit, broyant les cultures, prémachant la pensée, n'est autre que le désir de possession, d'existence lié à l'objet. Notre société nous fait exister par l'objet, pour l'objet.

Le consommateur doit se responsabiliser, comprendre que la somme de son individualisme représente un moyen de pression phénoménale. Comprendre que le confort a un coup pour l'environnement, pour la vie des salariés des entreprises où on leur demande de travailler toujours plus. Que ce qu'ils n'accepteraient pas pour eux, ils doivent le manifester en refusant d'acheter ce qui fut fabriqué dans des conditions dégradantes pour l'humanité.

Si tu ne pousses pas le bouchon, quelqu'un le fera pour toi. Ne t'étonnes pas si tu le retrouves à l' opposer de tes espérance. Et si tu pense qu'un sauveur providentiel va venir te tendre la main, tu rêves.

un bon résumé de l'action politique de notre président

:smile2: