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Membre+, Chronophage boulimique, 52ans Posté(e)
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52ans‚ Chronophage boulimique,
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Les jus de Tomate!

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Cultivée jadis dans les jardins des riches Aztèques, la tomate serait dit-on originaire du Pérou. Elle fut importée en Europe aux environs du 16ème siècle à l'état sauvage sous la forme des 'tomates-cerises", par les navigateurs Espagnols et Portugais. En France, les premières récoltes débutèrent dans le midi, sous le chaud climat méditerranéen. Fruit de la famille des solanacées, elle à longtemps été suspectée de toxicité (elle est utilisé jusqu'au 18ème siècle pour éloigner les moustiques ou comme plante ornementale.

Appelée autrefois "pomme d'amour" et "pomme d'or" (nom conservé en Italie "pomodoro") elle a d'abord gagné la confiance des Méditerranéens sous la forme de sauces et coulis avant de devenir à partir des années 20 l'emblème des cuisines du Sud.

Du jaune au rouge en passant par le vert, on la trouve aujourd'hui toute l'année sur nos marchés, bien que sa pleine saison soit de mai à octobre. Elle se décline sous de nombreuses formes : cerise, cocktail, en grappe, ronde, côtelée ou encore allongée.

Pour les cocktails et autres jus, préférez la tomate dite "cocktail" justement, facile à retenir!

La tomate est composée de près de 95% d'eau, idéale pour garder la ligne, elle présente un faible apport calorique (15 kcal/100 g) et favorise l'élimination des toxines.

Excellente source de vitamines C (18 mg/100 g) de provitamie A/carotène (0.6 mg/100 g) et de vitamine E (1 mg/100 g) elle à des vertus anti-oxydantes qui stimulent les défenses de l'organisme.

Des études démontrent son action préventive contre de développement de certains cancers, de la prostate et du poumon en particulier de par sa forte teneur en lycopène, ce qui lui donne d'ailleur sa belle couleur rouge.

Sachez que la tomate cuite, en particulier dans un peu d'huile en contient significativement plus que le fruit cru.

Elle est très riche en minéraux et oligo-éléments, notamment en potassium (226 mg/100 g) qui contribue au bon fonctionnement rénal. Elle à aussi une teneur très interessante en phosphore, calcium et magnésium.

Quand à sa peau, elle n'est pas en reste puisqu'elle contient des fibres (1.2 g/100 g) qui stimulent le transit intestinal. Attention cependant car le revers de la médaille est que parfois elles sont difficiles à digérer et peuvent être irritantes pour les intestins fragiles. Dans ce cas, vous ne consommerez que la pulpe et le jus.

En début de repas, elle à de très bonne vertus apéritives car sa note acidulée stimule les sécrétions digestives et prépare à la bonne assimilation du repas.

_______________________________________________________________

Voici donc terminée l'histoire de la tomate du moins jusqu'à nos jours, nous alons donc maintenant commencer une toute autre aventure, celle des cocktails à base de ce fruit magique.

je commencerai donc par le roi, le Bloody-Mary.

BLOODY MARY

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"Il est extrêmement difficile de trouver un Bloody Mary convenablement préparé, mais le jour où l'on en boit un vrai, généralement on l'adopte."

La petite histoire :

Crée en 1931. Variante de la recette « Bucket of Blood ». Certainement le cocktail le plus célèbre à base de jus de tomate. Il tient son nom de "Mary Tudor" surnommée "Bloody Mary" (Marie Sanglante). Cette reine d'Angleterre sanguinaire était la fille d'Henry VIII (le roi aux 6 épouses), régna pendant quelques années et rétablit le catholicisme en Angleterre en faisant exécuter les opposants à ses politiques, d'où son surnom. é sa mort, elle fut remplacée par sa soeur élisabeth première.

Présenté sous la forme d'un remède contre la gueule de bois, le Bloody Mary a été inventé en 1921 au "New York Bar" (avant qu'il ne devienne le Harry's Bar) à Paris par Ferdinand Petiot (alias Pete) qui y travaillait avec Harry, l'inventeur du Side Car, White Lady etc... Selon la légende, c'est pour le comédien américain Roy Barton que Petiot aurait concocté ce mélange d'épices, de citron, de jus de tomates et de Vodka, qui fut d'abord connu sous le nom de "Bucket of Blood", avant de devenir le long drink "Bloody Mary" en 1931.

Le cocktail ne séduisit cependant pas immédiatement les parisiens et ne devint un véritable succès que quelques années plus tard, aux Etats Unis. Au milieu des années 30, pendant l'époque mixologique surnaturelle de la prohibiton, Pete Petiot prit en effet les rênes du King Cole Bar de l'Hotel St. Regis à New York, où il réintroduisit son invention en remplaçant la vodka par du gin sous le nom de "Red Snapper", le présentant en tant que remède contre la gueule de bois.

Aujourd'hui toujours populaire, le Bloody Mary a donné lieu à de très nombreuses variantes comme le "Bloody Caesar". L'amateur de cocktails aura certainement remarqué qu'il est extrêmement difficile de trouver un Bloody Mary convenablement préparé, principalement parce que la grande majorité des barmen se contente de mélanger de la vodka à du jus de tomate épicé (souvent des mixtures déjà préparées d'avance), ce qui donne au final une sorte de Gaspacho alcoolisé.

La recette (originale)

(alcoolisé)

Ingrédients :

- 12 cl de jus de tomates

- 0.5 cl de jus de citron

- 4 cl de vodka

- 0.5 cl de sauce worcestershire

- 2 gouttes de tabasco

- sel

- poivre

Préparation :

1 - Mélanger dans un verre à mélange (shaker) avec des glaçons le jus de tomate, le jus de citron, la sauce

worcestershire et la vodka,

2 - Verser dans un verre le mélange puis ajouter au final le sel de celeri le sel et le poivre,

3 - décorez avec une branche de céleri et éventuellement une rondelle de citron.

Santé!

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Membre+, Chronophage boulimique, 52ans Posté(e)
Blablateur Membre+ 7 075 messages
52ans‚ Chronophage boulimique,
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Voyageur Las

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"Le jus de tomate pour l'acidité, le sirop d'érable pour la douceur et le tabasco pour le piquant..."

Le sucre d'Erable :

Le sirop d'érable est un produit typiquement nord-américain. Environ 83 % de la production mondiale de cette denrée provient du Canada. Le Québec fournit à lui seul près de 92 % de la production nationale, la part de l'Ontario s'élève à 4 % et celle des Maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-écosse, éle-du-Prince-édouard) est également de 4 %. Aux états-Unis, on produit du sirop d'érable dans la région du nord-est, soit du Maine jusqu'au Minnesota et, vers le sud, jusqu'à la Virginie occidentale.

Bien avant l'arrivée des Européens au Canada, les peuples autochtones fabriquaient un sucre foncé à partir de la sève des érables. Au printemps, ils faisaient une entaille en biais dans le tronc et inséraient au bas de cette incision une bande d'écorce tenant lieu de cha-lumeau.

La sève était recueillie dans des cassots d'écorce de bouleau. Puis, on la transvidait dans une section de rondin creux dans lequel on jetait des pierres chaudes pour en faire évaporer l'eau. Graduellement, la sève se trans-formait en sirop puis en sucre.

Les premiers colons, s'inspirant de l'ingéniosité des autochtones, commencèrent à produire du sirop d'érable pour diversifier leur régime alimentaire. Ils utilisaient des gou--drelles et des seaux de bois pour récolter la sève, et la fai-saient bouillir dans des chaudrons de fer, en plein air. Transmis de génération en génération, cet art de faire les sucres est devenu l'une des grandes richesses de notre patrimoine. Au fil des ans, les méthodes d'exploitation et les instruments utilisés se sont grandement améliorés. La production de sirop d'érable constitue aujourd'hui un secteur florissant de l'agriculture au Canada.

La première innovation importante pour la fabrication du sirop d'érable remonte aux années 1880, moment où fut inventé le précurseur des évaporateurs à carneau actuels. Les années 1950 virent la mise en marché des premiers systèmes de collecte par tubulures. Au cours des années 1990, on a commencé à commercialiser des chalumeaux à diamètre réduit qui préservent les érables et sont maintenant utilisés par bon nombre de producteurs. En outre, on accorde de plus en plus d'importance à la qualité des produits de l'érable et de nombreux produc-teurs participent à des programmes d'assurance-qualité. Aujourd'hui, l'osmose inversée permet de concentrer la sève avant son ébullition. De plus, l'effi-cacité de la production s'est améliorée grâce à des nouvelles technologies qui permettent de réutiliser la chaleur de la vapeur d'eau dégagée au cours de la transformation.

Préparez la recette du sirop d'erable directement en bouteille. Au printemps, entailler avec soin un érable en bonne santé dont le diamètre est supérieur à 25 cm, au moyen d'une perceuse électrique et d'un mèche propre de 11mm de diamètre, en réalisant un trou d'environ 5 cm de profondeur dans le tronc à environ 1 m du sol. Ajouter, éventuellement une entaille pour chaque accroissement de 12 cm, mais ne pas dépasser 3 entailles par arbre.

Placez-y un bec (paille ou petit tube) et accrocher des sceaux avec un couvercle pour empêcher les saletés d'altérer la sève. Faites en sorte que la sève coule dans le sceau et récolter la sève une fois par jour, car elle se détériore rapidement dans les seaux.

Il faut compter 30 à 40 litres de sève pour obtenir 1 litre de sirop. En effet, la sève renfermant environ 97 % d'eau, et le sirop ne devant pas en contenir plus de 34 %, on réduit la teneur en eau de la sève par évaporation en portant la sève à ébullition. Il est important de n'évaporer ni trop, ni trop peu. Car, si le sirop est trop dense, il va cristalliser. Et, s'il est trop liquide, il risque de fermenter. Le sirop sera prêt lorsqu'il atteindra 103,5 °C (3,5 °C de plus que la température d'ébullition de l'eau).

Filtrer et mettez en bouteilles pendant qu'il est encore très chaud. Cette température élevée stérilise les contenants et empêche la formation de moisissures. Se conserve 1 an au réfrigérateur ou au congélateur.

La recette

(alcoolisé)

Matériel necessaire :

- 1 verre de type :

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Ingrédients :

- 1 cuillère à soupe de sirop d'érable

- 1 cuillère à café de tabasco

- 3 cl de jus de tomages

- 6 cl de bière (blonde)

- 6 cl de vin (Vin corsé type Cahors ou Côte du Rhône)

- 1 petit cube d'ananas et un parapluie (pour la déco, facultatif)

Préparation :

1 - Directement dans le verre verser dans l'ordre (important) le sirop d'érable, le tabasco, le jus de tomate, la bière et enfin le vin!

2 - Finissez par la déco en fendant le cube d'ananas en deux et en l'insérant sur le bord du verre et en le piquant du petit parapluie.

A la votre.

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Membre, 114ans Posté(e)
danya Membre 1 673 messages
Baby Forumeur‚ 114ans‚
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Miam !

un bloody marie

:smile2:

Ca s apprette bien aussi avec le Clamato. ;)

*tomate et palourdes.

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  • 2 semaines après...
Membre+, Chronophage boulimique, 52ans Posté(e)
Blablateur Membre+ 7 075 messages
52ans‚ Chronophage boulimique,
Posté(e)

Red Snapper

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La petite histoire :

Crée en 1935. Variante de la recette « Bloody Mary ». Le Red Snapper est tout simplement le même cocktail auquel on aura remplacé la vodka par du gin! Selon les gouts.

La recette

(alcoolisé)

Ingrédients :

- 12 cl de jus de tomates

- 0.5 cl de jus de citron

- 4 cl de gin

- 0.5 cl de sauce worcestershire

- 2 gouttes de tabasco

- sel

- poivre

Préparation :

1 - Mélanger dans un verre à mélange (shaker) avec des glaçons le jus de tomate, le jus de citron, la sauce

worcestershire et le gin,

2 - Verser dans un verre le mélange puis ajouter au final le sel de celeri le sel et le poivre,

Santé!

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