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Les grèves vont-elles continuer?


Lex

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Membre, Posté(e)
Lex Membre 85 messages
Baby Forumeur‚
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GREVES-20050121.jpg

Le bras de fer entre gouvernement et syndicats pourrait durer


21 Janvier 2005 - 13h41

Entre un gouvernement qui ne semble pas prêt aux concessions et des organisations syndicales débarrassées du "syndrome des retraites", le rapport de force pourrait durer après le succès de cette semaine de grèves et de manifestations dans les services publics.


Les manifestations du 5 février sont annoncées comme le prochain temps fort. Les syndicats espèrent y associer les salariés du privé pour "défendre le temps de travail et le pouvoir d'achat", quatre jours après le début du débat parlementaire sur la réforme des 35 heures.

"Que l'on soit payé au smic par l'Etat ou au smic par un employeur ne fait aucune différence quand on va faire ses courses", a souligné vendredi le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, sur i-télévision.

Au-delà, les organisations espèrent "maintenir la pression" jusqu'au printemps, en s'appuyant sur le rejet suscité par la réforme de l'Education nationale, dont le projet de loi doit être examiné à la mi-février à l'Assemblée nationale.

Sans compter les chercheurs, sur le qui-vive avant la présentation du projet de loi de programmation sur la Recherche publique en mars. Et même s'ils s'en défendent, les syndicats ont dans leur ligne de mire le référendum sur la Constitution européenne, prévu "avant l'été" et pour lequel le gouvernement aura besoin d'un climat social aussi calme que possible.

"Ce référendum, c'est une question simple aux Françaises et aux Français sur l'avenir de l'Europe, ce n'est pas une élection politique", a d'ailleurs dit le président Jacques Chirac dès le 7 janvier, dénonçant "la tentation de détourner le référendum à des fins politiciennes".

Le prochain référendum ne peut pas être "apolitique", lui a répondu Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste. "Le projet de Constitution, s'il est adopté, fera que dans les décennies à venir l'Europe se construira sur un mode libéral et qu'automatiquement, les politiques menées en France seront marquées par le poids libéral."

Pour l'heure, le gouvernement réaffirme sa politique et assure qu'il n'a l'intention de négocier ni sur les 35 heures, ni sur les traitements des fonctionnaires, ni sur l'avenir de l'école. Il faut "regarder un certain nombre de choses en face", a déclaré vendredi le ministre de l'Economie Hervé Gaymard, en réaffirmant que "notre pays doit se réformer".

"LE GOUVERNEMENT BLOQUE LE DIALOGUE SOCIAL"



"On a l'impression qu'on a une société cadenassée, où rien ne doit bouger", a-t-il affirmé sur France Inter, en évoquant "un discours parfois corporatiste et souvent conservateur". A la demande de "rattrapage" salarial pour les fonctionnaires, le ministre de la Fonction publique a opposé jeudi soir une fin de non-recevoir. "Je n'ai pas d'argent caché sous le tapis ou dans la cheminée", a dit Renaud Dutreil, sur Public Sénat, en estimant que sa réponse aux manifestants avait "le mérite de la clarté".

Au corps enseignant qui juge que sa réforme de l'école ne permettra pas de garantir la réussite de tous les élèves comme elle le prétend, François Fillon oppose son refus du "statu quo". Il répète inlassablement qu'il ne touchera plus au projet de loi et que le dernier mot reviendra aux parlementaires.

Une position que le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a semblé résumer jeudi en déclarant: "La grève est un élément du dialogue social et il faut accepter de temps en temps les rapports de force." Des propos qui ont amené Force ouvrière à parler de "blocage gouvernemental contre le dialogue social".

Comment peut-on se déclarer favorable au dialogue social et rester sourd aux revendications en refusant de rouvrir des négociations ?", s'est insurgé Jean-Claude Mailly, son secrétaire général, dans un communiqué. Organisées de manière quasi unitaire, les manifestations du 5 février auront lieu un samedi pour exprimer le "mécontentement général" face à la politique sociale menée depuis la présidentielle de 2002.

Les revendications retenues - 35 heures, salaires, emploi et défense du code du travail - sont autant de préoccupations suffisamment larges pour espérer associer les salariés du privé. "Le 5 février sera un autre rendez-vous car le gouvernement n'entend pas raison. On attend le maximum de mobilisation", a pronostiqué Bernard Thibault vendredi.

L'intersyndicale de l'Education nationale se réunira dès lundi. La FSU et l'Unsa, les deux principales fédérations, proposent déjà d'autres "temps de mobilisation" avant et pendant le débat parlementaire sur le projet Fillon. "On ne va pas laisser passer ça, même pendant les vacances scolaires", a même prévenu Gérard Aschiéri, en évoquant des "initiatives décentralisées" puisque les dates des congés d'hiver varient selon les académies.

L'intersyndicale de la fonction publique se réunira pour sa part jeudi prochain, pour tenter de convenir d'"actions aussi unitaires que possible" pour réclamer "l'ouverture de vraies négociations salariales".


Source: Reuters
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Membre, Posté(e)
Logales Membre 2 601 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais plus que les salaires, c'est surtout les projets de réforme qui inquiètent ...

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  • 11 ans après...
Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
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Cette stabilité me rassure. :sleep:

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Membre, Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche, 55ans Posté(e)
lepequenot Membre 3 914 messages
55ans‚ Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche,
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Les grèves continueront jusqu'au départ en vacances des cégétistes, le pastaga et les concours de pétanque au camping des flots bleus feront oublier El Khomri et Martinez.

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Invité bleujonquille
Invités, Posté(e)
Invité bleujonquille
Invité bleujonquille Invités 0 message
Posté(e)

si les fonctionnaires n,étaient pas payés pour les jours de gréve ,il y a longtemps que ce serait terminé.encore une plaisanterie des gauchos ultras intégristes, et a chaque fois de nombreuses entreprises ferment ,pour les fonctionnaires en gréve c,est des victoires ils ont déjà torpillé ,tellement d,industries,qu,en France ça finira qu,il y aura plus de fonctionnaires que de travailleurs du privé.

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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
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encore une bonne semaine de pluie diluvienne ,et la place de la nation ainsi que les entrées des dépôts de carburants seront nettoyés ....

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Membre, 75ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 5 870 messages
Forumeur vétéran‚ 75ans‚
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si les fonctionnaires n,étaient pas payés pour les jours de gréve ,il y a longtemps que ce serait terminé.encore une plaisanterie des gauchos ultras intégristes, et a chaque fois de nombreuses entreprises ferment ,pour les fonctionnaires en gréve c,est des victoires ils ont déjà torpillé ,tellement d,industries,qu,en France ça finira qu,il y aura plus de fonctionnaires que de travailleurs du privé.

Le problème est que le service public ( pour lequel les agents sont protégés ) n'existe plus, puisque le service public, dans le sens noble des mots n'est pas assuré. Il n'y a donc plus aucune raison de maintenir des personnels avec la protection de leurs statuts, car "eux" ne risquent pas le chômage.

Privatiser serait une bonne chose. Pas de rentrée d'argent, pas de salaire. De plus, l'égalité des droits seront les mêmes pour tous.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

En cas de victoire de l'ump en 2017 retraite 65 an dés 2018 , pour passer progressivement par tranche de 4 mois supplémentaires par an pour arrivé à 65 ans à taux plein vers 2020;

Bonjour les réformes, que des taxes pour s'aligner sur les pays les pays de l'union...beurk!

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Membre, 78ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 78ans‚
Posté(e)

Les grèves continueront jusqu'au départ en vacances des cégétistes, le pastaga et les concours de pétanque au camping des flots bleus feront oublier El Khomri et Martinez.

Vous semblez bien connaitre l'endroit laugh.gif

Le problème dans l'immédiat c'est l'Euro de Foot !

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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GREVES-20050121.jpg

Le bras de fer entre gouvernement et syndicats pourrait durer

21 Janvier 2005 - 13h41

Entre un gouvernement qui ne semble pas prêt aux concessions et des organisations syndicales débarrassées du "syndrome des retraites", le rapport de force pourrait durer après le succès de cette semaine de grèves et de manifestations dans les services publics.

Les manifestations du 5 février sont annoncées comme le prochain temps fort. Les syndicats espèrent y associer les salariés du privé pour "défendre le temps de travail et le pouvoir d'achat", quatre jours après le début du débat parlementaire sur la réforme des 35 heures.

"Que l'on soit payé au smic par l'Etat ou au smic par un employeur ne fait aucune différence quand on va faire ses courses", a souligné vendredi le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, sur i-télévision.

Au-delà, les organisations espèrent "maintenir la pression" jusqu'au printemps, en s'appuyant sur le rejet suscité par la réforme de l'Education nationale, dont le projet de loi doit être examiné à la mi-février à l'Assemblée nationale.

Sans compter les chercheurs, sur le qui-vive avant la présentation du projet de loi de programmation sur la Recherche publique en mars. Et même s'ils s'en défendent, les syndicats ont dans leur ligne de mire le référendum sur la Constitution européenne, prévu "avant l'été" et pour lequel le gouvernement aura besoin d'un climat social aussi calme que possible.

"Ce référendum, c'est une question simple aux Françaises et aux Français sur l'avenir de l'Europe, ce n'est pas une élection politique", a d'ailleurs dit le président Jacques Chirac dès le 7 janvier, dénonçant "la tentation de détourner le référendum à des fins politiciennes".

Le prochain référendum ne peut pas être "apolitique", lui a répondu Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste. "Le projet de Constitution, s'il est adopté, fera que dans les décennies à venir l'Europe se construira sur un mode libéral et qu'automatiquement, les politiques menées en France seront marquées par le poids libéral."

Pour l'heure, le gouvernement réaffirme sa politique et assure qu'il n'a l'intention de négocier ni sur les 35 heures, ni sur les traitements des fonctionnaires, ni sur l'avenir de l'école. Il faut "regarder un certain nombre de choses en face", a déclaré vendredi le ministre de l'Economie Hervé Gaymard, en réaffirmant que "notre pays doit se réformer".

"LE GOUVERNEMENT BLOQUE LE DIALOGUE SOCIAL"

"On a l'impression qu'on a une société cadenassée, où rien ne doit bouger", a-t-il affirmé sur France Inter, en évoquant "un discours parfois corporatiste et souvent conservateur". A la demande de "rattrapage" salarial pour les fonctionnaires, le ministre de la Fonction publique a opposé jeudi soir une fin de non-recevoir. "Je n'ai pas d'argent caché sous le tapis ou dans la cheminée", a dit Renaud Dutreil, sur Public Sénat, en estimant que sa réponse aux manifestants avait "le mérite de la clarté".

Au corps enseignant qui juge que sa réforme de l'école ne permettra pas de garantir la réussite de tous les élèves comme elle le prétend, François Fillon oppose son refus du "statu quo". Il répète inlassablement qu'il ne touchera plus au projet de loi et que le dernier mot reviendra aux parlementaires.

Une position que le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a semblé résumer jeudi en déclarant: "La grève est un élément du dialogue social et il faut accepter de temps en temps les rapports de force." Des propos qui ont amené Force ouvrière à parler de "blocage gouvernemental contre le dialogue social".

Comment peut-on se déclarer favorable au dialogue social et rester sourd aux revendications en refusant de rouvrir des négociations ?", s'est insurgé Jean-Claude Mailly, son secrétaire général, dans un communiqué. Organisées de manière quasi unitaire, les manifestations du 5 février auront lieu un samedi pour exprimer le "mécontentement général" face à la politique sociale menée depuis la présidentielle de 2002.

Les revendications retenues - 35 heures, salaires, emploi et défense du code du travail - sont autant de préoccupations suffisamment larges pour espérer associer les salariés du privé. "Le 5 février sera un autre rendez-vous car le gouvernement n'entend pas raison. On attend le maximum de mobilisation", a pronostiqué Bernard Thibault vendredi.

L'intersyndicale de l'Education nationale se réunira dès lundi. La FSU et l'Unsa, les deux principales fédérations, proposent déjà d'autres "temps de mobilisation" avant et pendant le débat parlementaire sur le projet Fillon. "On ne va pas laisser passer ça, même pendant les vacances scolaires", a même prévenu Gérard Aschiéri, en évoquant des "initiatives décentralisées" puisque les dates des congés d'hiver varient selon les académies.

L'intersyndicale de la fonction publique se réunira pour sa part jeudi prochain, pour tenter de convenir d'"actions aussi unitaires que possible" pour réclamer "l'ouverture de vraies négociations salariales".

Source: Reuters

http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/05/31/loi-travail-hollande-defend-le-projet-tolle-contre-gattaz-greve-a-la-sncf_4929304_823448.html

Et benêt qui s'accroche à sa coquille vide pour faire plaisir à Merckel et à Gattaz!!:smile2:

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Membre, Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche, 55ans Posté(e)
lepequenot Membre 3 914 messages
55ans‚ Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche,
Posté(e)

Le problème dans l'immédiat c'est l'Euro de Foot !

C'est vrai qu'il ne faudrait pas perturber les "danseuses" à Deschamps...

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

C'est vrai qu'il ne faudrait pas perturber les "danseuses" à Deschamps...

Oui, ce serait dommage, tous ces intellectuels privés de s'exprimer!:smile2:

Personnellement l'euro ils peuvent la supprimer, ça nous fera des vacances, tous ces tricheurs, comme la FIFA et le reste la mafia.

Vont encore nous gaver .....du soir au matin.

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Membre, 103ans Posté(e)
papyfedelaresistance Membre 860 messages
Baby Forumeur‚ 103ans‚
Posté(e)

Les beaufs de la CGT vont s'empresser de lever leurs blocus pour aller regarder des millionnaires taper dans la baballe.

10 juin, jour de la libération.

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Membre, Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche, 55ans Posté(e)
lepequenot Membre 3 914 messages
55ans‚ Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche,
Posté(e)

Tout est bon pour faire passer leur loi....

Ah! je suis plié.....

http://lelab.europe1.fr/alain-vidalies-invoque-les-scores-du-fn-pour-selever-contre-une-nouvelle-motion-de-censure-de-gauche-2759491

Encore les épouvantails agités.....par des agités du bocal!

Ça devient du grand n'importe quoi.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ça devient du grand n'importe quoi.

Oh! ça fait déjà longtemps!!

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Invité bleujonquille
Invités, Posté(e)
Invité bleujonquille
Invité bleujonquille Invités 0 message
Posté(e)

aprés la sncf viendra se plaindre du déficit, un truc subventionné avec les impots des contribuables, le transport sncf coûte cher , trés cher, trop cher, 1 poste pour 3 agents qui ne seront pas usés a la retraite.un ramassis de fainiasses.

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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)

on se dirige vers du grand guignol ....

Le Medef a appelé mardi les entreprises touchées par les blocages liés à la fronde contre la loi travail à porter plainte pour "délit d'entrave à la liberté du travail", répliquant ainsi à la CGT, qui a annoncé qu'elle attaquerait son président Pierre Gattaz pour diffamation.

"Face à la persistance d'une démarche assumée et revendiquée de blocage de l'économie française, le Medef incite toutes les entreprises de France dont le fonctionnement est perturbé voire paralysé par ces blocages, à déposer plainte au titre de l'article 431-1 du Code pénal qui prévoit le délit d'entrave à la liberté du travail", indique l'organisation patronale dans un communiqué.

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Membre, 59ans Posté(e)
Laurent13 Membre 2 608 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Continuez a tirer le pays vers le bas, ça sera tellement mieux pour les voisins, italiens, espagnols, belges.

Allez les syndicats,

vous tirez le pays vers le bas,

allez les syndicats,

vous êtes nuls et vous vous trompez de cible,

allez vous faire foutre les syndicats !

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