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STOP à la violence conjugale

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lore

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Membre, Electron trop libre / Cible à abattre, 53ans Posté(e)
lore Membre 17 812 messages
53ans‚ Electron trop libre / Cible à abattre,
Posté(e)

STOP à la violence conjugale

femme_battue.jpg

Liliane Daligand est professeur de médecine légale à l’université de Lyon-I, psychiatre, experte auprès de la cour d’appel de Lyon. Elle a participé à la mise en place expérimentale d’une consultation pour les auteurs de violences au centre hospitalier Lyon-Sud.

Liliane Daligand est également l'auteur de Violences conjugales en guise d'amour, éd. Albin Michel.

Dans une interview au Parisien (1/10/2008), elle livre cinq conseils pour échapper à la violence conjugale...

Le danger de la jalousie

S’il n’y a qu’un seul signe avant-coureur dont on doit se méfier, c’est la jalousie.

"Dès lors qu’elle est excessive, inquisitrice, possessive et soupçonneuse, elle devient maladive. Un homme jaloux à ce point est quasiment toujours violent. Cela commence à bas bruit, par des mots avant les gestes. Il exclut sa femme de tout cercle de relations, il la piste, la soupçonne. Tout en l’amadouant, la persuadant qu’elle sera mieux à la maison, l’homme la coupe de tout projet professionnel et de toute ressource. Avec un homme comme ça, je n’ai qu’un conseil : fuir tout de suite, sans espérer pouvoir le changer par amour".

La première gifle

La violence est une addiction, et il est prouvé que plus on laisse s'exprimer cette violence (paroles, coups), plus elle augmente. Et parfois, jusqu'à la mort.

"Il faut dire non, un vrai non, déterminé, en expliquant que c’est la première mais aussi la dernière. Ne pas laisser de place au pardon : l’homme violent l’espère toujours et ce serait une brèche. Si l’on est capable de lui expliquer fermement qu’il doit respecter notre corps, cela peut stopper ses futurs accès de violence. Parler et raisonner ne sert à rien. On voit bien en consultation à quel point ils se sentent eux-mêmes infirmes de la parole", insiste Liliane Daligand.

Faire constater les coups

Il ne faut jamais négliger de faire constater les actes de violences. C'est une façon formelle de dire 'stop' et de faire rempart à la spirale infernale de la violence.

Pour cela, plusieurs moyens existent auprès de services parfaitement informés. L'objectif est de faire établir un certificat médical, absolument indispensable, auprès du médecin traitant ou de l'hôpital.

Le médecin doit établir un certificat médical en notant les dires de la patiente et ses constatations cliniques. Ce certificat doit être fait par un docteur en médecine, possédant une expérience. La formation de médecin urgentiste n’est pas actuellement adaptée.

Si nécessaire, des photos des blessures peuvent être jointes à ce constat. Le certificat médical servira d’élément de preuve pour les procédures judiciaires que la victime pourra être amenée à engager ultérieurement : poursuites pénales, procédures civiles (divorce, séparation, indemnisation).

act7.preview.jpg

Porter plainte

"Toujours porter plainte !", insiste Liliane Daligand.

Les services de gendarmerie et de police sont sensibilisés. D'ailleurs, les accueils sont souvent assurés par des femmes.

L'objectif, ici, est le dépôt d'une plainte. Une simple main courante ne suffit pas. En effet, seule la plainte peut donner lieu à une éventuelle garde à vue, véritable sanction pour le coupable de violences.

Le dépôt sur main courante : Il s'agit d'une simple déclaration d'un particulier qui peut être faite au commissariat de police. Les faits relatés par la personne vont être consignés sur un registre de main courante tenu par les services de police.

Elle peut être également effectuée à la brigade de gendarmerie : les faits relatés sont transcrit sur procès-verbal de renseignements judiciaires.

Porter plainte : C'est une dénonciation en justice d'une infraction dont on est la victime.

La plainte : C'est l'acte par lequel toute personne qui s'estime victime d'une infraction en informe le procureur de la République, un service de police ou de gendarmerie.

Se faire aider

La violence subie est destructrice, physiquement, et psychologiquement aussi. Elle entraîne un sentiment de mépris envers soi, de dénégation, de dévalorisation, de honte aussi très souvent.

Il est exceptionnel qu'une femme s'en sorte seule : il lui est souvent indispensable de se faire aider pour y échapper.

Et, s'il est souvent difficile de s'adresser aux amis ou à la famille, il existe aujourd'hui de nombreuses structures d'aide aux femmes victimes de violences : centres d’information féminins et familiaux, associations d’aide aux victimes…

Enfin, un service d'aide téléphonique a été mis en place par les services publics en 2005, le 3919.

Partir

La seule solution pour mettre fin définitivement à un processus de violence est de partir, de quitter le domicile commun.

Partir chez des amis, dans la famille, chez des voisins ou dans un centre d’hébergement.

La neutralité des centres d'hébergement est un atout majeur dans des circonstances où l'on a parfois besoin de discrétion. D'autre part, certains centres accueillent également les enfants au besoin.

Article femmesplus.fr

39 19 pour appeler à l'aide

Les chiffres font froid dans le dos. Et souvent les moyens manquent pour dénoncer la violence conjugale. Le 39 19, un numéro d'appel d'urgence et de conseils est mis en place pour (se) sauver des violences conjugales. Avant qu'il ne soit trop tard…

Une écoute de psychologues professionnelles permet une écoute anonyme et personnalisée en français en anglais, en arabe, en espagnol, ainsi qu'une orientation locale adaptée en fonction des cas.

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Membre+, On dit Monsieur Mike maintenant !!, 43ans Posté(e)
mike02 Membre+ 4 307 messages
43ans‚ On dit Monsieur Mike maintenant !!,
Posté(e)

Choquante la photo ...

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Invité Ratanak
Invités, Posté(e)
Invité Ratanak
Invité Ratanak Invités 0 message
Posté(e)
Choquante la photo ...

Mais malheureusement tellement réaliste !

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Membre, Electron trop libre / Cible à abattre, 53ans Posté(e)
lore Membre 17 812 messages
53ans‚ Electron trop libre / Cible à abattre,
Posté(e)
Choquante la photo ...

C'est une affiche officielle... ce que je trouve choquant moi c'est qu'une femme meurt en France tous les trois jours sous les coups de son conjoint.....

Et que la violence soit banalisée à ce point....

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Membre, Une ombre parmis les Ombres., 51ans Posté(e)
pyrothe_resurecte Membre 4 017 messages
51ans‚ Une ombre parmis les Ombres.,
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moi je dis qu'il ne faut pas arreter. comme on dit frappe ta femme tous les jours. si tu ne sais pas pourquoi, elle elle le sait. :snif:

mais ou est donc le bon vieux temps ou la femme avait réellement sa place??? a élever les enfants et rester a la maison... :snif::snif:

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Membre, Electron trop libre / Cible à abattre, 53ans Posté(e)
lore Membre 17 812 messages
53ans‚ Electron trop libre / Cible à abattre,
Posté(e)
moi je dis qu'il ne faut pas arreter. comme on dit frappe ta femme tous les jours. si tu ne sais pas pourquoi, elle elle le sait. :snif:

mais ou est donc le bon vieux temps ou la femme avait réellement sa place??? a élever les enfants et rester a la maison... :snif::snif:

Surement au même endroit que là où les hommes ont laissés leur cerveau :snif:

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Membre+, On dit Monsieur Mike maintenant !!, 43ans Posté(e)
mike02 Membre+ 4 307 messages
43ans‚ On dit Monsieur Mike maintenant !!,
Posté(e)
Mais malheureusement tellement réaliste !

Oui malheureusement ... c'est bien pour ca que je la trouve choquante ...

C'est une affiche officielle... ce que je trouve choquant moi c'est qu'une femme meurt en France tous les trois jours sous les coups de son conjoint.....

Et que la violence soit banalisée à ce point....

Oui je sais Lore ...

Merci pour ce topic en tout cas ! On en parlera jamais assez ...

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Membre, Une ombre parmis les Ombres., 51ans Posté(e)
pyrothe_resurecte Membre 4 017 messages
51ans‚ Une ombre parmis les Ombres.,
Posté(e)

rooooooooooooooh mais ze deconne... je suis totalement contre la violence conjugale.

il n'y a rien de plus lache qu'un homme frappant ça femme.

et comme je dis la violence est le dernier refuge de l'incompétence. :snif:

pour moi une femme est reine.et elle se respecte.

mais je crois que cette pensée est totalement dépassée.

je dois avoir des pensées obsolettes. :snif:

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Invité Ratanak
Invités, Posté(e)
Invité Ratanak
Invité Ratanak Invités 0 message
Posté(e)
Oui malheureusement ... c'est bien pour ca que je la trouve choquante ...

Certes, elle est choquante car la fille s'est faite gravement défigurée....

Mais il y a aussi les tordus qui tapent là où ça ne se voit pas, à des endroits pouvant être dissimulés sous des vêtements !

Et ce qu'il ne faut pas perdre de vue quand même, c'est que les blessures physiques guérissent... Les traumatismes psychologiques eux persistent très longtemps... bien souvent toute la vie.

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Membre, Electron trop libre / Cible à abattre, 53ans Posté(e)
lore Membre 17 812 messages
53ans‚ Electron trop libre / Cible à abattre,
Posté(e)

Pyrothe je sais y'a pas de soucis :snif:

La destruction de l'autre que ce soit morale ou spychologique est malheureusement le fil conducteur de la violence conjugale...

Comme dis Ratanak, les blessures physiques guérissent.... par contre pour retrouver un équilibre....

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Membre, Une ombre parmis les Ombres., 51ans Posté(e)
pyrothe_resurecte Membre 4 017 messages
51ans‚ Une ombre parmis les Ombres.,
Posté(e)

les cicatrises, traumatismes de l'ame, les coups psychologiques ne guerrissent jamais. elles ne se referment jamais. :snif:

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Membre, Electron trop libre / Cible à abattre, 53ans Posté(e)
lore Membre 17 812 messages
53ans‚ Electron trop libre / Cible à abattre,
Posté(e)

act7.preview.jpg

Porter plainte

"Toujours porter plainte !", insiste Liliane Daligand.

Les services de gendarmerie et de police sont sensibilisés. D'ailleurs, les accueils sont souvent assurés par des femmes.

L'objectif, ici, est le dépôt d'une plainte. Une simple main courante ne suffit pas. En effet, seule la plainte peut donner lieu à une éventuelle garde à vue, véritable sanction pour le coupable de violences.

Le dépôt sur main courante : Il s'agit d'une simple déclaration d'un particulier qui peut être faite au commissariat de police. Les faits relatés par la personne vont être consignés sur un registre de main courante tenu par les services de police.

Elle peut être également effectuée à la brigade de gendarmerie : les faits relatés sont transcrit sur procès-verbal de renseignements judiciaires.

Porter plainte : C'est une dénonciation en justice d'une infraction dont on est la victime.

La plainte : C'est l'acte par lequel toute personne qui s'estime victime d'une infraction en informe le procureur de la République, un service de police ou de gendarmerie.

Se faire aider

La violence subie est destructrice, physiquement, et psychologiquement aussi. Elle entraîne un sentiment de mépris envers soi, de dénégation, de dévalorisation, de honte aussi très souvent.

Il est exceptionnel qu'une femme s'en sorte seule : il lui est souvent indispensable de se faire aider pour y échapper.

Et, s'il est souvent difficile de s'adresser aux amis ou à la famille, il existe aujourd'hui de nombreuses structures d'aide aux femmes victimes de violences : centres d'information féminins et familiaux, associations d'aide aux victimes¿

Enfin, un service d'aide téléphonique a été mis en place par les services publics en 2005, le 3919.

Partir

La seule solution pour mettre fin définitivement à un processus de violence est de partir, de quitter le domicile commun.

Partir chez des amis, dans la famille, chez des voisins ou dans un centre d'hébergement.

La neutralité des centres d'hébergement est un atout majeur dans des circonstances où l'on a parfois besoin de discrétion. D'autre part, certains centres accueillent également les enfants au besoin.

Article femmesplus.fr

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Membre, Posté(e)
WEAPON Membre 6 171 messages
Baby Forumeur‚
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quand est-il vraiment dans la réalité, beaucoup d'effet d'annonce mais peu de moyen mis en ¿uvre. la réalité est tout autre et pas facile.

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Membre, 39ans Posté(e)
Echeketmath Membre 41 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

Sujet sensible et qui mérite bien qu'on en parle.

Dans le cadre de mon travail je suis souvent amené à voir des femmes victimes de ce genre de violence au bureau.

Il faut qu'elles sachent que les services de police et de gendarmerie sont la pour elles dans ce genre de cas.

Malheureusement trop de femmes ont encore peur de venir porter plainte contre leurs conjoints, jusqu'à qu'il ne soit trop tard malheureusement.

Les raisons sont multiples :

- Peur de représailles.

- Ne pas vouloir porter préjudice à l'autre parcequ'elle l'aime quand même.

- Pour les enfants.

Et j'en loupe surement.

bref, il faut savoir que les services dont je parle plus haut placerons systématiquement en garde a vue la personne qui a porté les coups, dans le but entre autres de la "couper" de la victime.

Les violences sur conjoint sont un délit pénal. Les sanctions prise à l'encontre du conjoint violent dépendront notamment du nombre de jours d'ITT (interruption totale de travail) qu'aura la victime. Ce nombre de jour devra être décidé après examen par un médecin spécifique désigné par les autorités ( généralement il s'agit d'un médecin de l'UCMJ, une unité médico-légale. )

Il est aussi également possible toujours par les mêmes services de pouvoir trouver un "hébergement d'urgence" si le besoin s'en faisait sentir (généralement réquisition d'une chambre d' hôtel ou autre local proche ) et de mettre en relation ces femmes avec des services sociaux adaptés pour l' "après crise".

Modifié par Echeketmath
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