oh non pas avedon!

newton!!!

Site Officiel





















Son site personnel regorge de ses travaux, à consulter si vous avez aimé son boulot.

@goldored: je ne connais pas Newton, tu es invitée à nous le faire découvrir (même si j'ai fouiné sur le ouèbe et apprécié )

Prochainement, une photographe engagée, Ami Vitale.

Cette photo une véritable peinture surréaliste,bravo TitoVaudoo

Modifié le 25 octobre 2008 par mistral gagnant

Diane Arbus

Diane Arnus est née en 1923 à New-York. Elle rencontre son futur mari, Allan Arbus, à l'âge de 14 ans. Celui-ci apprend la photographie lors de son service militaire et ils ouvrent ensemble un magasin de photo de mode après la Seconde Guerre mondiale.

Diane Arbus concentre son activité à New York et ses alentours, photographiant des inconnus dans la rue. Fascinée par les personnages hors-normes, elle photographie également des travestis, des malades mentaux, des jumeaux etc. En mélangeant le familier avec le bizarre, Diane Arbus dresse un portrait troublant de l'Amérique des années soixante.Dépressive, elle se donne la mort le 26 juillet 1971 à Greenwich Village en avalant une quantité importante de barbituriques puis en s'ouvrant les veines.

Voila, moi j'aime beaucoup, mais, comme pour James Nachtwey, les avis sont évidemment très partagés. Quelques clichés pour mieux comprendre :

Bon, ces photos là ne sont pas vraiment représentatives de son boulot, mais je n'en ai pas trouvé de plus "trash".

source

Effectivement terriblement dérangeante, aucune de ses photos que je suis allé voir sur le web ne m'a laissé indifférent, même les plus anodines. J'aime beaucoup ce genre de photo old school qui arrive à dégager une ambiance malsaine d'une fillette ou d'un groupe de personnes apparemment insignifiant. Que dire alors quand les sujets sont à la base dérangeants ou taboués par l'inconscient collectif. Je rajoute quelques photos qui m'ont mis mal à l'aise:

Merci pour la découverte

Cette photo une véritable peinture surréaliste,bravo TitoVaudoo

Bravo Steve McCurry

Je connais Miss Arbus et j'apprécie son travail. Ses clichés sont effectivement extrêmement provocateurs et dérangeants, toutefois, j'aime m'interroger sur leur sens et la situation de la personne sur le cliché. Voici encore une image qui n'a pas été présenté sur ce topic, mais qui avait été au coeur d'une sacré polémique à l'époque...

@ goldored : Je vote aussi Helmut!!

é 37 ans, Ami Vitale affiche un parcours à rendre jaloux les grands reporters les plus chevronnés. Argentine, Kosovo, Angola, Mauritanie, Palestine¿ Des destinations pas vraiment prisées par les touristes, Argentine exceptée.

La photographe américaine ne voyage pas pour le plaisir. Ses clichés ont pour mission d'informer sur les atrocités commises sur des territoires en proie à une violence perpétuelle. Ils garnissent régulièrement les pages des plus grands médias internationaux, dont le Time, le New York Times ou The Guardian et ont été récompensés à de nombreuses reprises.

Pas de quoi lever le pied. Novembre 2001. Ami découvre le Cachemire, région coincée entre ses deux immenses voisins, le Pakistan et l'Inde, terre d'adoption de la photographe américaine (elle réside à New Delhi). Elle est fascinée par la beauté de ce territoire en proie à une guerre sans fin :

« La poésie de cette magnifique culture s'est atrophiée pour devenir une lamentation. Chacun ici est otage de la souffrance et la nouvelle génération, gonflée de haine, ne connaît plus que le langage des armes. »

Le chapitre consacré au Cachemire s'impose probablement comme le plus saisissant du portfolio déjà bouleversant d'Ami Vitale. Pour son reportage Cachemire, un paradis troublé, elle reçoit le prix Canon de la femme photojournaliste en 2003. Ici, point de téléobjectif. La violence est saisie au grand-angle. Et en couleurs, pour ne pas adoucir les vives teintes rouges du sang. Certaines images prennent une dimension picturale, comme ce portrait en plongée d'une femme en pleine détresse, enlacée par ses proches.

Ami Vitale rend hommage à cette population à travers son ¿uvre :

« Je veux rendre justice à la force et à la souffrance du peuple Cachemiri. Partager cette appréhension simultanée de la beauté et de la terreur qui fait leur quotidien. Je crois que toute cette beauté survivra car là-bas, règne toujours malgré la souffrance un éternel espoir de paix. »

Une vision optimiste admirable de la part de cette femme qui a vu le pire.


Source
Site Officiel

Beau!! Quelle beauté... :smile2:

Cette photo me bouleverse...

Nul besoin de légende. Je crois que c'est la première que j'arrive lire dans les yeux d'une personne. Tellement parlant et réaliste.

Merci Tito!!

De rien

En effet, le regard est intense. Moi c'est la dernière, le journal maculé de sang qui m'a terriblement dérangé. Ami fait encore d'autres magnifiques photos, mais j'avais la flemme de faire des captures d'écran, son site ne permet pas la copie d'images. C'est pour ça qu'il faut aller les voir sur son site :smile2:

Gregory Crewdson

Modifié le 7 novembre 2008 par PASDEPARANOIA

Merci pour ta contribution Pasdeparanoïa, les jeux de lumière de Crewdson sont très agréables à voir. Il se dégage également un côté surréaliste pas déplaisant. :smile2:

Maître dans la capture des regards qui en disent longs, son exploitation des couleurs, surtout dans ses portraits aux contrastes presque irréels, me fascine, voyez plutôt:

Sa plus célèbre:

C'est en effet l'une des plus belles photos qui soit.

Quelques années plus tard, il a retrouvé et photographié cette jeune afghane devenue femme . Cette photo figure sur la couverture d'un livre d'histoire /géo de 4e.

Un autre regard ...

Tu peux retrouver la photo prise quelques années plus tard Juana? :smile2:

Tu peux retrouver la photo prise quelques années plus tard Juana? :smile2:

Aussitôt demandé , aussitôt fait

http://bp3.blogger.com/_tbEj2BhnD5Y/Rg3Y99...fghan+2002a.jpg

Incroyable n'est ce pas ?

Edit : je te mets celle qui figure sur le manuel scolaire , elle est plus parlante ...

http://tom1159.unblog.fr/2007/06/04/steve-...aux-yeux-verts/

Modifié le 14 novembre 2008 par juana

C'est en effet très impressionnant, merci Juana :smile2:

Merci pour ces photographes qui ont su traduire la vérité. Les médias devraient s'en servirent pour sensibiliser les humains qui déclenchent les guerres atroces.

La photo de la jeune fille, son regard. Bravo

Photographe, peintre et réalisatrice aux succès remarquables, l'ukrainienne Yelena Yemchuk ne correspond pas au stéréotype du photographe de mode du XXIème siècle.

La révélation
Née à la fin des années 60 à Kiev, Yelena est la fille unique d'un athlète et d'une enseignante. Elle arrive aux états-Unis avec ses parents à l'âge de 11 ans. Ne parlant pas la langue de Shakespeare, elle sort de son mutisme forcé grâce à un 35 millimètres, en prenant ce qu'elle appelle les "instantanés des années quatre-vingt surnaturels" de ses camarades de classe. Visiblement remarquée par son école, elle réalisera par la suite l'annuaire scolaire de son établissement. A 14 ans elle pense déjà dans quel domaine elle s'épanouira : la photographie et rien d'autre !

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