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144 000 hospitalisations évitables


meloudidounou

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meloudidounou Membre+ 13 089 messages
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Santé: 144 000 hospitalisations évitables


Lundi 29 septembre - 00:02

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Près de 144 000 hospitalisations par an sont dues à des effets indésirables de médicaments ¿ ce qu'on appelle la iatrogénie médicamenteuse ¿, soit 3,6 % de toutes les hospitalisations. Ces hospitalisations représentent 1 480 885 journées d'hôpital.
Le chiffre ressort de l'étude Effets indésirables des médicaments : incidence et risque (Emir) menée en 2007 par le réseau des centres régionaux de pharmacovigilance dans 63 services hospitaliers tirés au sort.

En France, 143 915 hospitalisations par an sont dues à des effets indésirables de médicaments ¿ ce qu'on appelle la iatrogénie médicamenteuse ¿, soit 3,6 % de toutes les hospitalisations. Ces hospitalisations représentent 1 480 885 journées d'hôpital.
Le chiffre ressort de l'étude Effets indésirables des médicaments : incidence et risque (Emir) menée en 2007 par le réseau des centres régionaux de pharmacovigilance dans 63 services hospitaliers tirés au sort.

Dans 70 % des cas, il s'agit d'effets indésirables proprement dits, les 30 % restant étant des interactions médicamenteuses. Les médicaments les plus impliqués sont les anticoagulants (Avk) avec 12,3 % des cas d'effets indésirables, puis les diurétiques et les anticancéreux.

C'est l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) qui publie les éléments de l'enquête Emir.
L'Agence lance en effet une campagne d'information en diffusant une brochure dans les pharmacies et en réactualisant le carnet de suivi, carnet que moins de lamoitié des patients seulement utilisent.

Effets indésirables des Médicaments

L'étude EMIR (Effets indésirables des Médicaments : Incidence et Risque) permet de disposer de données actualisées sur les hospitalisations liées à un effet indésirable médicamenteux. La nouvelle édition de l'étude, menée en 2007, permet d'estimer globalement à 3,6% la proportion des hospitalisations dues à des effets indésirables de médicaments, pourcentage proche du résultat de la précédente étude conduite en 1998. Les anticoagulants antivitamine K sont les médicaments à l'origine du plus fort taux d'hospitalisations dues à un effet indésirable. Ce constat a conduit l'Afssaps à relancer une campagne d'information sur le bon usage des traitements AVK en impliquant l'ensemble des professionnels concernés et les patients. L'objectif est de renforcer la coordination des soins ainsi que l'information et l'éducation thérapeutique du patient.

La iatrogénie médicamenteuse

La iatrogénie médicamenteuse se définit comme l'ensemble des effets indésirables directement liés à l'effet pharmacologique résultant d'un maniement incorrect. La réduction de l'incidence des accidents iatrogènes évitables, médicamenteux et non médicamenteux, a été considérée comme prioritaire dans les recommandations de la conférence nationale de santé de juin 1998.

Chaque année, la iatrogénie médicamenteuse serait responsable d'environ 128 000 hospitalisations, avec un nombre de journées d'hospitalisation s'élevant à 1 146 000 et un coût estimé à 2,1 milliards de francs.

Certaines pathologies iatrogènes sont inhérentes à l'usage des médicaments dans les conditions normales d'emploi et donc inévitables. D'autres sont évitables car elles résultent d'une utilisation des médicaments non conforme aux indications et recommandations.

Une première étude transversale, menée en 1997 par le Réseau des Centres Régionaux de pharmacovigilance, chez les malades hospitalisés un jour donné, dans des services de médecine, de chirurgie et de long séjour des hôpitaux publics, a montré que la prévalence des effets indésirables médicamenteux était de 10,3 %. Dans 1/3 des cas, il s'agissait d'effets indésirables graves. Dans 31 % des cas, l'effet indésirable est survenu à la suite d'un traitement non conforme à l'AMM.

Une deuxième enquête a été réalisée en 1998 par le Réseau des Centres Régionaux de pharmacovigilance sur un échantillon représentatif de services de médecine et spécialités médicales des hôpitaux publics. L'incidence des hospitalisations liées à un effet indésirable d'un médicament était de 3,19 %. Cette étude a également montré que les accidents hémorragiques des antivitamines K (AVK) venaient au premier rang des accidents iatrogènes. Or en France, entre 400 000 et 580 000 patients sont traités chaque année par AVK, soit 1% de la population française.

La iatrogénie induite par les AVK constitue un réel problème de santé publique. Aussi l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), dont l'une des missions est de garantir la sécurité des médicaments et de s'assurer de leur bonne utilisation, a mis en place un programme de prévention de la iatrogénie induite par les médicaments. En raison de la gravité potentielle des accidents hémorragiques, le plus souvent évitables et aussi de leur coût, le risque hémorragique des antivitamines K a été retenu comme un premier thème d'action.

Il y a une stabilité des cas qui s'explique par une forte hausse des patients traités avec ces anticoagulants : quelque 900 000 patients, contre 500 000 il y a dix ans, explique Anne Castot, chef du service de l'évaluation et de la surveillance du risque à l'Afssaps. "Cela s'explique aussi par le vieillissement des patients traités."

L'information sur les antivitamines K

Chaque année, 500 000 français bénéficient d'un traitement anticoagulant par antivitamines K (AVK). Depuis plus de 40 ans, la classe des AVK constitue l'une des prise en charge des thromboses artérielles et veineuses. elle permet d'éviter un grand nombre d'accidents thromboemboliques et de décès.

Cependant les traitements par AVK exposent à des risques hémorragiques, parfois sévères, mais souvent évitables. Ainsi, environ 17 000 hospitalisations sont dues, chaque année, aux complications hémorragiques de ce type de traitement.


Le comité de la iatrogénie médicamenteuse

Ce comité, mis en place à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), répond aux recommandations de la conférence nationale de santé de juin 1998 qui a défini comme prioritaire la réduction de l'incidence des accidents iatrogènes évitables, médicamenteux et non médicamenteux. Il est constitué d'experts externes (cliniciens, pharmacologues, épidémiologistes) et d'experts internes de l'Agence.

Le comité a privilégié trois axes de travail ...
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Source: continentalnews
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Membre, 38ans Posté(e)
Bob Razowski Membre 1 446 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

la iatrogénie est un mal trés français...mais au dela de ça, il faut compter sur les dizaines de milliers d'hospitalisations non nécessaires, qui, elles, ne sont pas évitables, mais tout simplement inacceptables et honteuses. :snif:

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  • 3 semaines après...
Invité Chiuling
Invités, Posté(e)
Invité Chiuling
Invité Chiuling Invités 0 message
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:snif::snif:

Impressionnant.

Je crois que de nos jours on en vient trop rapidement à la prescription pour tout...et n'importe quoi...ça fait peur...

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