Réaction face à la maladie

On s'est tous déjà posé la question : qu'est-ce que je ferai si mon bon vieux docteur m'apprenait que je n'ai plus beaucoup de temps à vivre ?

Pour ma part, je poursuivrai le combat au maximum et j'aurai beaucoup de mal à acepter qu'une méchante maladie décide pour moi de mon avenir.

A vous ..............

Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Je me suis battu pour retrouver la santé et je recommencerais même si j'ai une maladie encore plus grave.

Comment savoir tant qu'on est pas dans cette situation?

Je ferais ça si........

Et bien non, tu ne sais pas ce que tu feras!

exact...

Ma réaction face à ma "petite" maladie (petite parce que je ne vais pas en mourir), c'est avant tout la colère.

Si ça s'agrave, promis, je te tiens au courant de mes états d'âme

j'ai été dans cette situation , on me donnait un an a vivre je me suis battue , on m'avait dit cela il y a 5 ans maintenant je vie l'instant présent , a 52 ans je passe mon permis moto et j'ai plein de projets pour l'avenir , mais je vie comme si c'étais mon dernier jour je vie a fond avant j'étais maniaque pour le ménage et autre , je vois les choses differament , je passe mes journées a me faire plaisir , comme là je bois un petit verre de sky , je regarde plus l'heure , j'ai plus d'enfant a la maison et Patrice a trés bien compris , c'est un amour POUPINOU AVEC MOI CAR IL FAUT ME SUPPORTER

On ne sait pas comment nous réagirions face à la maladie sans l'avoir vécu, je confirme - j'ai eu un proche dans cette situation et la maladie peut boulverser un mental et bien des certitudes ; de toute façon une vie peut basculer du jour au lendemain de bien des façons.

Alors, autant s'imaginer que chaque jour pourrait être le dernier.

Bravo à vous Poupinou et MademoiselleM !

Comment savoir tant qu'on est pas dans cette situation?

Je ferais ça si........

Et bien non, tu ne sais pas ce que tu feras!

C'est très pertinent cette réflexion, cependant s'il fallait que toutes les hypothèses que l'on émet soient vécues au préalable, cela ne s'appellerait plus hypothèses mais expériences.

Qu'il me soit permis de croire que chacun de vous puisse se connaître suffisamment pour présager de sa réaction en de pareilles circonstances même s'il est vrai que rien ne prévaut d'être en situation réelle ce que je ne souhaite à personne...;

Il faut se battre, je suis un "ancien handicapé" (j'aime pas trop ce terme) mais, je me suis battu jusqu'au bout pour pouvoir faire du sport, courir, etc...

Bref aujourd'hui, je réalise que ce "handicap" (argh) m'a forgé un caractère et j'en suis fier.

On dit que l'espoir fait vivre alors je garderai espoir tout en profitant du présent pour essayer de faire tout ce que je n'ai pas pu faire jusqu'alors.

Nous avions écouté Brassens, puis parlé longuement de sa dernière lecture (un truc sur Voltaire), puis parlé de nos projets futurs. Puis il s'est endormi paisiblement visiblement heureux de ces instants là.

Et puis j'ai quitté l'hôpital et dans la voiture j'ai écouté du Bocelli.

Je ne l'ai jamais revu vivant, il est mort dans la nuit sans se départir de cette satisfaction d'avoir pu parlé une dernière fois sans qu'on fasse allusion ni à son handicap ni à sa maldie....