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des conseils.........


naida

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Membre, Posté(e)
naida Membre 5 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bonjour à tous

Je m'appelle Naida, j'ai 38ans.

Je suis auxiliaire de gérontologie dans une maison de retraite.

Je me suis ré-orientée professionnellement car j'apprécie le contact avec les personnes âgées, on a tellement à apprendre d'eux.

On les voit délaissés, voire abandonnés.

Les enfants ns sont pas à blâmer car il n'est pas évident de s'occuper de leurs parents et joindre carrière profesionnelle surtout quand les personnes âgées souffrent de pathologies très lourdes.

Nous sommes confrontés à toutes leurs souffrances et à la fin de leur vie.

J'apprécie le contact avec eux et ils me le rendent bien, ces personnes ont besoin d'être écoutées mais il m'arrive de vouloir tout abandonner et reprendre mon 1er travail qui n'a aucun rapport avec le domaine de la gérontologie.

Je ne sais pas si des personnes ont vécu ou vivent ce que je traverse actuellement, si vous avez des conseils à me donner afin que je puisse m'épanouir mieux professionnellement.

Merci .

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Membre, 44ans Posté(e)
vivi 04 Membre 80 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Il est difficile de te donner un conseil avisé, cependant, j'ai cette tendance à penser qu'on travail mieux quand on est bien...

Ce que j'essaie de dire c'est que le travail auprés de personnes psychologiquement vulnérable est un travail très difficile, et si toi même, tu te sent fragile, ton travail risque de s'en ressentir et te dégouter. Et parfois il est important de savoir avouer ses propres limites.

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Membre, Parle à ma main !, 35ans Posté(e)
aya Membre 2 715 messages
35ans‚ Parle à ma main !,
Posté(e)

Bonjour,

J'ai moi aussi travaillé en maison de retraite, je m'attachais beaucoup aux personnes que je rencontrais. Cependant, après mon "premier décès", j'ai appris à poser des limites à l'affectif, à relativiser (c'est comme ça, on ne pouvait rien y changer,...).

D'une part, tu n'y es pour rien dans l'"abandon" de ces personnes par leur famille, tu dois bien être consciente que toi, à ton niveau, tu peux uniquement leur apporter réconfort et écoute mais en aucun cas culpabiliser, au mieux, égayer un peu leur fin de vie.

Comme l'a dit vivi il faut aussi que tu te rendes compte que chacun à ses limites (et apparemment tu es en train de t'en rendre compte), n'hésite pas à mettre un peu de distance, à entendre sans pour autant tout écouter, à t'occuper d'eux sans pour autant être leur confidente,... .

Enfin, je pense là aussi comme vivi, plus tu seras heureuse, plus tu mettras du peps dans tes relations avec les pensionnaires, plus tu leur donneras envie de s'accrocher et d'avoir de la joie de vivre (parce que pour eux non plus c'est pas toujours évident !).

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