WASHINGTON (AP) - Après des mois de résistance, la Maison Blanche a accepté jeudi l'appel du sénateur républicain John McCain en faveur d'une loi interdisant le traitement cruel, inhumain et dégradant de suspects étrangers dans la guerre contre le terrorisme.

L'accord a été annoncé dans la journée à la Maison Blanche, par le président George W. Bush et le sénateur McCain eux-mêmes. Cela montrera "clairement au monde que ce gouvernement ne pratique pas la torture et que nous adhérons à la convention internationale contre la torture, que cela soit chez nous où à l'étranger", a déclaré George W. Bush. "C'est une affaire conclue", s'est de son côté félicité John McCain.

Ce projet, auquel Duncan Hunter, le président de la commission des affaires militaires à la Chambre des représentants, reste opposé, avait vu le chef de la Maison Blanche brandir la menace du veto au cas où le texte lui serait soumis. Le vice-président Dick Cheney avait en outre lancé un inhabituel appel aux sénateurs républicains pour qu'ils accordent une dérogation à la CIA.

Mais le Congrès s'est néanmoins rallié au principe du projet porté par le sénateur McCain, lui-même torturé pendant sa détention de cinq ans au Vietnam.

Les partisans de cette nouvelle loi font valoir que les dispositions du projet sont nécessaires pour clarifier les législations antitorture à la lumière des mauvais traitements signalés à la prison d'Abou Ghraïb, en Irak, et soupçonnés au centre de détention de la base de Guantanamo, à Cuba.

L'administration Bush avait auparavant déclaré que l'interdiction d'avoir recours à des pratiques cruelles, inhumaines ou dégradantes ne s'appliquait pas aux Américains travaillant à l'étranger. Cela signifie, en pratique, que des agents de la CIA, la centrale de renseignement américaine, pouvaient utiliser dans des prisons ou centres de détention à l'étranger des méthodes interdites aux Etats-Unis.

L'amendement McCain prohibe désormais tout "traitement ou châtiment cruel, inhumain ou dégradant" de quiconque détenu par le gouvernement américain, quel que soit l'endroit. Ceux qui, militaires ou civils, contreviendraient à ces dispositions ne bénéficieront d'aucune immunité, selon le texte du projet. Les enquêteurs civils et militaires auront cependant droit aux mêmes protections légales, avec la possibilité de faire valoir qu'ils obéissaient aux ordres, et n'en connaissaient pas le caractère illégal. AP

La maison blanche était oposée au texte mais disait ne pas pratiquer la torture a travers le monde...

y'a quelque chose que je n'ai pas du bien comprendre.

La maison blanche était oposée au texte mais disait ne pas pratiquer la torture a travers le monde...

y'a quelque chose que je n'ai pas du bien comprendre.

Une phrase pour resumer: "Faites ce que je dis mais pas ce que je fais."

KABOUL (AP) - Les Etats-Unis torturaient des détenus dans une prison secrète en Afghanistan jusqu'à l'année dernière, selon un rapport de l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch qui sera publié lundi.

Dans cette prison située non loin de la capitale, Kaboul, les forces américaines privaient les détenus de sommeil, les enchaînant au mur en leur faisant écouter de la musique à haut volume dans l'obscurité totale pendant plusieurs jours, selon le rapport qui se base sur des entretiens effectués avec des terroristes présumés détenus à la base américaine de Guantanamo Bay à Cuba.

Les propos des prisonniers ont été portés à l'attention de Human Rights Watch par l'intermédiaire de leurs avocats, les Etats-Unis ne permettant aucun contact direct avec les détenus.

Les prisonniers surnommaient le centre de détention afghan "prison noire", du fait qu'ils étaient maintenus dans l'obscurité.

"Ils étaient enchaînés au murs, privés de nourriture et d'eau potable et maintenus dans l'obscurité totale, soumis à du rap, du heavy metal ou d'autes sons à fort volume pendant des semaines d'affilée", selon le rapport, qui note également que les bourreaux étaient des Américains et des Afghans en civil -ce qui pourrait indiquer que la prison était dirigée par la CIA.

Lundi encore, le vice-président Dick Cheney niait dans un entretien télévisé que les Etats-Unis pratiquent la torture.

"Je peux dire que nous sommes en cohérence avec les engagements des Etats-Unis de ne pas pratiquer la torture, et nous ne la pratiquons pas" a dit M. Cheney dans un entretien qui devait être diffusé lundi sur la chaîne ABC News.

M. Cheney ne répondait pas à une question portant directement sur le rapport de Human Rights Watch, mais sur une nouvelle loi anti-torture présentée au Congrès américain. AP

pour les Talibans , la tu est tres optimiste , dans la realité ils controle toujour une grande partie de l'Afganistant et ont meme des representant a l'assemblée nationale .

ils partage le pouvoir réel avec les seigneurs de la guerre locaux , Karzaill ne controle que Kaboul et encore le centre ville seulement , il est impossible de se deplacer dans le pays sans une escorte armée et le trafic de drogue est la seule chose qui fonctionne dans l'economie du pays

quant a l'Irak , outre les attentas , il y a des reglement de compte , les chiites armés et encadrés par les troupes Americaines , sement la terreur chez les sunnites et les enlevements , la torture et les assassinats sont monnaie courante , de nouveau charniers se crées ,

tiens tu sais comment les Irakiens surnomme mr Allaoui , le Saddam sans moustache