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Invité donjuan

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Membre, Awaarrrreee, 46ans Posté(e)
sousene Membre 2 092 messages
46ans‚ Awaarrrreee,
Posté(e)
L'électricité, par exemple, est indispensable pour tout Etat moderne. EDF est d'ailleurs une belle entreprise. Il serait dommageable que l'Etat en perde le contrôle.

En revanche, la nationalisation des banques, elle, était sans doute une très mauvaise idée. L'Etat n'est pas spécialement habilité à financer chaque projet privé.

De même, est-il raisonnable que certaines chaines TV soient d'Etat ? Aucun titre de la presse écrite ne l'est. Imagine-t-on un journal public (en dehors du JO) ? C'était bon du temps du Moniteur Universel cela.

Doit-on soutenir à bout de bras des compagnies nationales, tant dans le domaine aérien que maritime ? Surtout sachant que celles ci offrent souvent des services de qualité moindre que certaines compagnies purement privées. La SNCM était beaucoup moins performante que la Navarma, compagnie italienne, et plus chère pour la desserte de la Corse.

Il faut donc déterminer ce qui entre vraiment dans le cadre du service public et les secteurs d'essence privée dans lesquels l'Etat s'est fourvoyé et qui doivent être abandonnés au privé.

EDF est rayé du service public, ou bien disons ERDF, ensuite avec la loi SRU, ca va chier puisque ce sont les mairis qui vont prendre le relais de " la gestion

du reseau éléctrique de france ".

d'ailleur regardé les prestations faites par des entreprises comme veolia, citelum, ineo,elyo..... un massacre et surtous pour des prix inadmissible.

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Membre, Anarchiste épistémologique, 50ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 691 messages
50ans‚ Anarchiste épistémologique,
Posté(e)
Gdf va finir entre les mains d'actionnaires privés après sa fusion, pourtant elle fait des bénéfices (voir les dividendes par action qui ont augmenté de 2006 à 2007)chiffres clés.

Ensuite, son secteur d'activités est crucial pour l'économie française. Elle jouit d'un quasi monopole dans la distribution du gaz.

Qu'en sera t-il de la fixation des prix?

Il me semble d'une part que l'etat reste actionnaire, et d'autre part que de toute facon, la fixation des prix du gaz est faite par l'etat, que se soit une entreprise privee ou non, comme pour tout ce qui touche l'energie.

Doit-on soutenir à bout de bras des compagnies nationales, tant dans le domaine aérien que maritime ? Surtout sachant que celles ci offrent souvent des services de qualité moindre que certaines compagnies purement privées. La SNCM était beaucoup moins performante que la Navarma, compagnie italienne, et plus chère pour la desserte de la Corse.

Il faut donc déterminer ce qui entre vraiment dans le cadre du service public et les secteurs d'essence privée dans lesquels l'Etat s'est fourvoyé et qui doivent être abandonnés au privé.

Voila une excellente analyse! :snif:

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Invité donjuan
Invités, Posté(e)
Invité donjuan
Invité donjuan Invités 0 message
Posté(e)

"Les obligations de service public coûtent à La Poste 816 millions d'euros, après compensation de l'Etat

LE MONDE | 21.07.08 | 14h48 ¿ Mis à jour le 21.07.08 | 14h49

La signature du contrat de service public entre La Poste et l'Etat, prévue mardi 22 juillet, revêt cette année une importance particulière, alors que le gouvernement envisage d'ouvrir le capital de l'entreprise publique, en 2009. Ce document, conclu pour les années 2008-2012, ne se contente pas de définir les obligations de La Poste en matière de service public jusqu'en 2012. Il en calcule aussi le coût, et donne une idée de ce que l'Etat est prêt à compenser, même si les ajustements précis sont renvoyés à la négociation.

La mission d'aménagement du territoire, qui consiste à "maintenir, sur tout le territoire, un niveau important d'accessibilité aux services postaux", est la plus coûteuse, avec un déficit de 255 millions d'euros. L'aide de 144 millions dont bénéficie La Poste - sous la forme d'un abattement fiscal versé à un fonds de péréquation - ne lui permet pas de compenser les charges liées à cette mission. La règle établissant que "90 % au moins de la population doit se trouver à moins de 5 kilomètres et moins de 20 minutes des plus proches points de contacts postaux" (bureaux ou points poste), représente un surcoût de 399 millions.

"

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Membre, 42ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)
Une question me taraude:

le service public peut il être garanti par des entreprises privées ?

Je m'explique. (le sujet pose des problèmes de définition tongue.gif ).

Le service public défini simplement est tout ce qui sert à l'intérêt général: santé, sécurité, énergie...

Traditionnellement, ces activités étaient assurées par des entreprises appartenant à l'Etat.

Il s'agit plus de changements récents que de traditions. La santé et l'énergie ne sont [ou plutôt n'étaient] publiques que depuis 1945. Jusqu'en 1945, il n'y avait que des mutuelles privées ne couvrant qu'une partie de la population. Les centrales hydrauliques, thermiques, les raffineries appartenaient à quelques gros actionnaires.

Maintenant, La plupart des activités de service public vont être exercées par des entreprises privées dont l'objectif sera de faire du profit.

Cela ne va-t-il pas nuire à la qualité de ce service public ou plutôt l'améliorer?

Probablement.

Ce qui est certain est que les entreprises privées qui appartiennent à des actionnaires doivent leur verser des dividendes. Les secteurs concernés vont être donc désormais affectés par cette charge supplémentaire. Il va nécesserairement en résulter :

- soit une augmentation du prix

- soit une dégradation du service

- soit une baisse des salaires des salariés du secteur envisagé

De plus, la tendance du secteur capitaliste à réduire les droits, les conditions de travail, et à ces fins, la tendance à accroître la subordination des salariés autant que possible, nuit à terme à la productivité, ce qui conduit également à une des trois hypothèses présentées ci-dessus.

Enfin, dans le cas du service public au sens restreint de service rendu gratuitement aux usagers, en fonction de leurs besoins, il est difficile pour l'Etat de mesurer l'efficacité des services et certain que les entreprises privées jouissant des externalisations en feront le moins possible pour dégager le plus de profit possible. Dans ce cas précis, la dégradation du service est certaine.

Et si tout devient privé, à quoi servira le pognon que l'état nous vole ?

A ce à quoi il servait sous l'ancien régime. Payer les mercenaires (les externalisations), subventionner quelques intérêts privés, payer les intérêts des créanciers de l'Etat, sans oublier les dépenses de la cour.

Pour être précis, les recettes de l'Etat servent déjà à cela à 58%, et il n'est pas abusif, dans ce cas, de parler de vol.

Le terme est à mon avis inapproprié pour l'essentiel des 42% restant.

Ca depend.

Si il y a une forte concurence, cela va ameliorer le service publique. Par exemple, dans les telecom, les tarifs ont baisse depuis l'ouverture a la concurence, de meme que le nombre d'offres differentes.

Le nombre d'offre est de mon point de vue plus une méthode commerciale qu'une qualité de service accru. Ensuite, les prix des concurrents de france telecom ne sont plus bas que parce qu'ils payent un loyer pour l'utilisation des lignes inférieur au coût d'installation et d'entretien. En d'autres termes, ils sont subventionnés par l'Etat. En réalité, la multiplication des administrations (en même temps que le nombre d'entreprises) fait perdre des économies d'échelle et accroît le coût moyen du service et le coût pour la société entière. Quant à la concurrence en situation d'oligopole, elle est tout sauf certaine.

Le souci, c'est plutot lorsqu'il n'y a pas de concurence. Dans ce cas-la, il me semble plus judicieux de laisser une entreprise nationalisee.

+1

Ceci dit, il me semble que ton commentaire occulte l'une des principales raisons de la privatisation de certains service: faire des economies a l'etat.

Privatiser pour externaliser revient plus cher, sauf si le surcoût des dividendes à verser est compensé par une baisse de la qualité du service ou des salaires des agents.

Privatiser sans maintenir la gratuité du service, fait effectivement faire des économies à l'Etat.

oui les prix ont baisses mais demande a ceux qui tombent en panne ce qui en pensent de la privatisation .

il y en a qui ont ete repares au bout de 3 mois ( vrai ) lol wacko.gif

+1

Gdf va finir entre les mains d'actionnaires privés après sa fusion, pourtant elle fait des bénéfices (voir les dividendes par action qui ont augmenté de 2006 à 2007)chiffres clés.

Ensuite, son secteur d'activités est crucial pour l'économie française. Elle jouit d'un quasi monopole dans la distribution du gaz.

Qu'en sera t-il de la fixation des prix?

Rien ne s'opposera à ce qu'il augmente indéfiniment. Enfin, jusqu'à ce que la population suive l'exemple bolivien (ne finisse par exiger une renationalisation).

En revanche, la nationalisation des banques, elle, était sans doute une très mauvaise idée. L'Etat n'est pas spécialement habilité à financer chaque projet privé.

En quoi une grande banque est-elle moins "habilité à financer chaque projet privé" quand son capital devient la propriété de l'Etat ?

Il faut donc déterminer ce qui entre vraiment dans le cadre du service public et les secteurs d'essence privée dans lesquels l'Etat s'est fourvoyé et qui doivent être abandonnés au privé.

Voila une excellente analyse! plus.gif

La propriété publique ne doit pas être restreinte au service public. Tous les monopoles privés doivent également être nationalisés, de sorte que les profits gigantesques de ces entreprises bénéficient à la collectivité - par exemple en finançant un service public de qualité et/ou en supprimant la fiscalité pesant sur les salariés et les petits revenus.

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